Établissements
de soins Personnes
âgées
(aide et
accompagnement) |
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10 pages à imprimer |
Articles allant avec ce thème Personnes
âgées -Autonomie, Dépendance, Santé mentale Humaniser
la fin de vie Psychologie
et violence dans le grand âge Le
non savoir source de compétence Le
danger de convaincre La
reformulation Dépression
et suicide Assertivité
Aider
le malade alcoolique, addictions Ne
plus induire de culpabilisation chez les patients ou les parents
1 Objectifs
Humaniser tout en prenant soin de
soi
Être très proche et très chaleureux, sans jamais tomber dans
l’affectivité, sans subir l’impact des situations difficiles.
Savoir aussi prendre soin de soi quand on aide des patients
Mieux aider les pensionnaires et
leurs familles
En situations simples : oppositions,
reproches, inquiétudes, tristesse, colère…
En situations
difficiles : douleurs, fin de vie, deuils, déprime, pathologies
lourdes, tendances suicidaires, alcoolisme, hallucinations, troubles
du comportement, désorientation, névroses…
Ne pas causer de nuisances
involontaires
Connaître les différents écueils où croyant " bien
faire " on produit parfois l’inverse sans le vouloir.
Connaître les bases d’un accompagnement simple, plein de délicatesse,
tenant parfaitement compte de l’autre, sans risques d’indélicatesse. Trouver l’attitude qui permet de n’être ni dans l’excès de
parole, ni dans l’excès de silence.
Cette
formation est destinée à tout personnel
médical et soignant s'occupant de personnes âgées.
Innovante
pour les personnes expérimentées
Accessible sans acquis préalables.
I) Pédagogie
Toute
les formations comportent:
Une
partie théorique (exposé,
illustrations, interactivité)
Une partie action
(expérimentation des situations).
Les
informations pédagogiques, qui sont communes à tous les thèmes, sont
regroupées sur une autre page (pour ne pas alourdir la lecture de celle-ci). Pour
ouvrir la page "pédagogie", cliquez ci-dessus sur théorie
ou sur action.
II) Durée
Cette
formation peut se réaliser en 5 ou 8 jours selon
le degré de précision souhaité (en deux ou trois sessions)
Pour
plus de détails sur le choix de la durée,
des indications sont regroupées sur une autre page (afin de ne pas alourdir
la lecture de celle-ci). Pour ouvrir la page
"Durée" cliquez ci-dessus sur durée.
4 Programme
La partie communication est essentielle. Pour ne pas charger
la lecture de cette plaquette, vous trouverez les éléments communication
en cliquant ci-dessus sur communication ( 7 pages à imprimer )
Vous ouvrirez ainsi le programme "Qualité
de la communication" qui contient la plupart des éléments
qui seront enseignés dans ce stage sur l'accueil
où ils seront adaptés aux situations prévues
dans les objectifs du stage
1/La communication (valider)
La communication est une chose rare. C’est une prise en compte de l’individu
dans ses ressentis présents et dans ses demandes (même quand on ne
peut les satisfaire).
La communication (dans son sens verbal et non verbal) apporte déjà
un soutien inestimable en peu de temps (parfois quelques secondes
suffisent).
2/L’aide, l’accompagnement (présence,
accès au sens)
L’aide produit un sentiment d’apaisement : ne plus être
seul dans son ressenti, se retrouver soi-même et, mieux se
comprendre.
L’aide est nécessaire quand la personne vit une forte pression.
Quelques secondes ne suffisent plus. Quelques minutes deviennent
nécessaires tant pour le verbal pour que le non verbal.
S’il s’agit d’une situation présente insurmontable (douleur
physique, deuil, pathologie lourde) l’aide consiste en un
accompagnement par la présence et/ou le dialogue permettant de
rétablir une communication de la personne avec elle-même et/ou avec
ceux qui l’entourent.
S’il s’agit de la pression qu’exerce sur elle une situation
antérieure douloureuse (famille, couple, deuils anciens, enfance) l’aide
consiste à la guider pour qu’elle exprime (parfois pour qu’elle
trouve) le lien entre son ressenti présent et une situation ancienne
qui lui pèse encore (consciemment ou à son insu).
L’aide consiste alors à faire exprimer ce lien entre le passé et
le présent puis à le valider.
3/La Communication thérapeutique
(réhabiliter)
Cela consiste à libérer l’interlocuteur de sa
souffrance.
Seulement " dire " ne lui suffit plus. On
dépasse ainsi l’aide, quand on permet à la personne d’accomplir
dans son histoire les réhabilitations de zones de vie restées en
souffrance.
Le " problème " dans le présent ne doit pas
être résolu ! Il doit être emprunté comme une porte
conduisant à la part de vie qui attend d’être réhabilité.
Ce n’est pas le passé qui pollue le présent, mais le présent qui
offre des opportunités de réhabilitations et d’apaisement du
passé resté blessé.
Comprendre ce qu'il est possible de faire et qui est accessible à
tout le monde.
Comprendre ce qu’il faut savoir déléguer et comment le
déléguer.
4/Règles de sécurité
Connaître les règles permettant d’être aidant sans jamais être
dangereux. Respect des résistances et des seuils d’indiscrétion.
1/Age, vie, évolution psychologique
Les différentes étapes de la vie. Le cas particulier de la
vieillesse. Étape de dénuement : le physique, les biens, les
contacts, l’environnement, rapprochement de la fin de la vie etc.
Étape de croissance possible hors des personnages sociaux joués
jusque-là. Douleurs, difficultés.
Ce que représente cette étape par rapport à la vie passée et à
venir (même si le futur est plus court). Le vécu et la dimension
intérieure des personnes âgées. Communiquer réellement avec elles.
Ce qui permet d’améliorer l’autonomie et aussi ce qui au
contraire la détériore (les pièges sont nombreux). Comprendre le sens
des troubles psychologiques liés à cette étape de la vie.
2/La personne âgée
Comment lui apporter plus de vie dans cette étape de son existence.
Dans ses joies, mais aussi face à ses acceptations ou ses refus, à
son dégoût de vivre, à ses idées suicidaires à ses souffrances et
perturbations mentales, à ses sautes d’humeur, à son
agressivité...
Savoir redonner un goût de vivre. Idée importante de naissance
de l’individu dans son authenticité à ce moment ou les
personnages passés ne font plus écran. Authenticité incontournable.
Place fondamentale de la déprime dans ce processus.
Rôle de la
démence quand il y a trop d’incompréhension. Les pièges d’une
autonomie mal proposée et mal comprise.
Mieux être, intégration de sa vie. Accompagnement de cette
ouverture vers une nouvelle sensibilité. Savoir saisir les
opportunités pour réaliser bilan, réhabilitation et apaisement des
moments forts de sa vie.
On ne peut être en paix dans le présent et face au futur que si on
est riche de son passé.
Devenir " entier " et se sentir plein
(plénitude), plein de vie. Guérir les amputations de morceaux de vie
passée (toujours précieux, même quand ils sont douloureux). L’oublie
génère le dégoût de vivre (contrairement à ce qu’on croit).
Cas où la parole n’est pas possible. Cas où l’intellect n’est
pas opérationnel.
3/Ses proches, sa famille
Mieux gérer leurs inquiétudes, leurs reproches, leur culpabilité,
leurs exigences.
Importance du non verbal qui accompagne tous les échanges. Accéder
à une qualité de ce non verbal autant qu’à la qualité de la
parole.
4/La fin de vie
-La personne âgée
Savoir être aidant dans la circonstance de fin de vie.
Comprendre ce que représente le deuil. Deuil à cause d’une
perte immédiate, deuil à cause d’une
perte ancienne, deuil anticipé
pour une perte à venir. Différence entre ce qu’on imagine (ce à
quoi on se prépare) et qui se passe, ce qui est ressenti, quand l’événement
se produit.
Développer la sensibilité qui permet une aide de qualité. Accès
au senti et à l’émotion de la personne âgée, qui permettent de
la rencontrer sans passer par l’intellect.
Être proche, chaleureux et efficace sans être vulnérable.
-Ses proches, sa famille
Quand cela est possible, mettre l’accent sur l’absence de
mensonge et l’authenticité afin que chacun puisse laisser le masque
qu’il utilise pour préserver l’autre. A force de cacher et de se
cacher, on ne se voit plus. Et sans se rencontrer, il ne reste que la
solitude (le deuil n’en sera que plus douloureux) !
Chacun a droit à ses peurs, ses douleurs, mais aussi à ses
impressions de paix, ainsi qu’à ses contradictions etc.
Mieux vaut partager ce qu’on ressent et se voir que de se
cacher en se manquant. Cela est surtout vrai pour les familles qui
regrettent ensuite de ne pas avoir été assez proches. C’est ce
manque qui rend le deuil encore plus difficile.
Quant à la personne en fin de vie, sans ces masques, elle sentira
plus les autres, leur présence, et vivra moins de
solitude.
1/Moins de
vulnérabilité
Pour humaniser les prestations de soin, le personnel est
confronté à la délicate mission d’être chaleureux mais sans être
vulnérable. La communication, telle qu’elle est envisagée dans cette
formation, permet d’y parvenir sans ambiguïté :
Face aux situations de conflit
Comprendre que l’individu parle en fait de lui-même et de sa douleur
même quand il nous agresse.
Face aux situations de douleur
Mettre plus son attention sur la personne que sur son problème. C’est
l’art d’aider l’interlocuteur à s’exprimer sans jamais se
mettre à sa place. Être distinct de lui tout en en étant très
proche. Être proche de lui tout en étant loin de son problème (qui
est le sien et pas le nôtre)
Contrairement à l’idée reçue, se mettre à la place de l’autre
représente un danger en communication (comme contempler un miroir
dans lequel croyant voir l’autre on ne voit que soi-même).
Se mettre à la place de l’autre induit pour soi de l’affectivité
et une illusion d’avoir compris. Cela induit pour l’autre un
sentiment de ne pas être entendu. Il peut en résulter des tensions
ou conflits.
Écouter l’autre avec soin, quand il exprime ce qu’il ressent
dans la situation où il est, permet de lui apporter la réponse la
plus juste à sa préoccupation.
Moins de stress
La gestion du stress est souvent nécessaire. Mais il est à noter
que la plupart des situations de stress sont produites par de la non-communication et du non-accueil.
2/Plus de
qualité
Recevoir, comprendre, accueillir
Savoir accueillir même en cas de différence de point de vue. Nous
ne pouvons parler d’accueil que quand nous sommes capables d’entendre,
sans conflit, un point de vue différent.
Recevoir et comprendre ce n’est que du relationnel. Recevoir,
comprendre et accueillir, c’est faire de la communication. C’est
prendre en compte tout l’énoncé d’un problème (pas seulement la
moitié) pour accéder à la solution adaptée.
S’ouvrir avant d’expliquer pour
être compris
Dans le cas de point de vue différent il est fondamental d’aider
l’interlocuteur à exprimer les fondements de son point de vue, avant
de lui expliquer quoi que ce soit.
Dans le cas des situations émotionnelles où l’interlocuteur est
en souffrance ou en colère, savoir valider son ressenti
avant d’expliquer
quoi que ce soit (voir message de cohérence ci-dessous).
Si nous voulons qu’il nous comprenne, nous devons d’abord
valider son intelligence afin qu’il puisse s’en servir !
Savoir trouver les bonnes questions, valider les réponses et l’intelligence
du point de vue de l’autre, puis affirmer son propre point de vue
quand cela est nécessaire. Utiliser alors une explication claire, venant
compléter les données de l’autre sans les détruire.
Les messages de cohérence
En plus de recevoir, comprendre et accueillir, il faut savoir
délivrer des messages de cohérence qui permettent à l’interlocuteur
d’avoir confiance en nous et confiance en
lui. Ceux-ci peuvent être
verbaux ou seulement non-verbaux. De leur qualité dépend le fait que
l’accueil soit vraiment de l’accueil.
Cette notion sera pleinement développée et expérimentée dans
cette formation. C’est elle qui conduit à l’humanisation sans
pour autant s’exposer à une quelconque vulnérabilité
Plus d’accueil même en situations
simples
La qualité de l’accueil ne concerne pas que les situations
délicates. Les situations ordinaires méritent aussi des ajustements.
Les éléments de communication abordés dans cette formation
permettront aussi d’optimiser la qualité dans les situations
simples.
3/Gagner du temps
Communiquer prend moins de temps
Contrairement aux idées reçues, une attitude chaleureuse et
ouverte fait gagner du temps.
Une attitude seulement relationnelle en fait perdre. Plus on se
protège, plus on donne à l’autre le sentiment de ne pas être
compris et plus il insiste longuement !
Communiquer vraiment permet de régler en quelques secondes ce qui
prendrait plusieurs minutes ou en quelques minutes ce qui prendrait un
quart d’heure.
Poser les bonnes questions
Pour gagner du temps il faut savoir poser les bonnes questions afin
de dénouer les blocages ou les peurs potentiels puis de délivrer l’information
réellement attendue.
Poser une question est un acte qui peut sembler dérisoire !
Les notions habituelles de questions ouvertes, fermées
ou à choix multiple occultent des points bien plus
importants : pour qu’une question soit une vraie question,
il
faut accepter d’être celui qui ne sait pas face à celui qui sait.
Donc ne pas avoir besoin d’utiliser son savoir comme pouvoir. C’est
un acte d’humilité auquel nous sommes mal habitués !
La qualité de l’humilité dépend de la qualité de
l’affirmation
de soi qui elle-même dépend de la qualité de l’accueil de
soi (déculpabilisation).
1/L’individualisation
(individuation)
Mécanismes de l’individualisation : pour être proche de
quelqu’un, il faut d’abord savoir être deux, être distinct l’un
de l’autre. Cette individualisation permet d’être proche et
chaleureux sans être dans l’affectivité.
Pour correctement s’individualiser, il est souhaitable d’être
aussi dans l’accueil de soi (de celui qu’on est et de tous ceux qu’on
a été).
2/Les étapes de la vie
Plus que de comprendre les étapes de fin de
vie, pour accompagner,
il est important de bien comprendre les étapes de la vie :
depuis la jeunesse pleine d’énergie (mais encore pauvre en
conscience de la vie) à la vieillesse, pleine de vie (mais pauvre en
énergie).
La baisse d’énergie joue un rôle important :
en
affaiblissant les mécanismes de fuite, elle permet de mieux accéder
à la vie, de mieux devenir soi afin d'être plus proche des autres.
Apporter le soutien, tant par rapport à l’aspect futur de la fin
de vie tel que la personne le ressent, que par rapport à tous ses
liens avec le passé.
3/La fin de vie
Les étapes de fin de vie (dénégation, révolte, marchandage,
déprime et acceptation) ne sont pas les seuls aspects à considérer
pour vraiment aider. Toute la vie de la personne est
" brassée " et doit être gérée à ce moment
(en verbal autant qu’en non verbal)
La souffrance d’une personne en fin de vie peut, par exemple,
provenir d’un deuil ancien qu’elle n’a pas terminé. Pour mourir
en paix, elle doit aussi se réapproprier ces instants restés
" hors de sa vie " car trop douloureux à l’époque.
L’aidant doit lui donner cette opportunité.
Accompagner dans la fin de vie, c’est savoir entendre et
accompagner le malade dans tout ce qu’il ressent par rapport à sa
fin proche, mais c’est aussi savoir l’accompagner par rapport à
toutes les situations de vie restées en suspend !
Il faut ne s’enfermer dans aucun schéma ni aucune théorie et l’accompagner
dans les ressentis qui lui appartiennent.
4/Augmenter la sensibilité pour diminuer la
douleur
Aider la personne à exprimer ce qu’elle sent vraiment.
En plus des calmants et analgésiques qu’elle reçoit, l’aider
à rester ouverte aux parties de son corps en souffrance plutôt qu’à
les rejeter.
Notion de communication avec son propre corps. Cela permet d’obtenir
de meilleurs résultats avec la même quantité de calmants.
5/Accompagner un deuil
Il y a plusieurs niveaux de rupture dans le deuil:
Le plus évident est la rupture par la disparition
physique. Il est
alors difficile d’apprendre à vivre sans la présence physique de l’autre.
S’y ajoute souvent la rupture par le reproche : nous en
voulons à la personne de nous avoir quittés. S’y ajoute une rupture avec soi-même car il est inconvenant d’en
vouloir à un défunt. Nous refoulons alors ces reproches. La rupture avec soi-même vient aussi du fait que nous essayons de
nous déconnecter du moment où nous avons appris la nouvelle car ce
moment comporte une douleur ingérable. Restent enfin toutes les situations restées
inachevées, les
étapes de vie anciennes comportant des blessures avec le défunt.
Aider quelqu’un qui souffre d’un deuil c’est tenir compte de
tout cela et non simplement connaître les étapes du deuil !
Mieux comprendre la dépression
Être capable de découvrir le sens du vide et de la perte d’intérêt
qui caractérise cette étape.
Comprendre comment la perte d’intérêt conduit à faire naître l’attention,
d’abord à soi-même, puis aux autres.
Comprendre comment accompagner ce processus chez un déprimé afin
de diminuer sa douleur psychologique et de l’amener vers plus de
vie.
Les grandes blessures de vie
Cas des personnes portant des histoires très
lourdes. Deuils à
répétition, violences sexuelles, incestes, alcoolisme, drogue…etc.
Depuis la simple communication jusqu’à la communication
thérapeutique, savoir comment aider les personnes portant de telles
souffrances.
1/Névroses, incohérences, démences
Cas des personnes ayant des comportements ou des propos inadaptés
au présent mais en relation avec un passé qui les a marqués
(désorientation, démence, visions, pulsions, phobies…)
Comment accéder au sens des apparentes incohérences.
Comment aider les personnes sur ce passé quand ils peuvent l’évoquer.
Jusqu’où aller et comment ne pas être dangereux.
Cerner le moment où il faut savoir déléguer.
2/Le souhait de mourir
Autant dans la fin de vie que dans les situations diverses de l’existence,
c’est un domaine où il y a trop de maladresses " croyant
bien faire ".
Il faut être capable de faire exprimer, d’entendre et de valider
un désir de mourir pour sortir un peu la personne de sa
solitude.
La personne, se sentant alors comprise et moins seule, vient de
trouver au moins une petite raison de vivre.
Accomplir ensuite une aide plus profonde ou la déléguer.
1/Quand le soignant est touché par une situation
Comprendre le sens de ce qui apparaît en soi. Savoir l’écouter
plutôt que de le combattre. S’en servir pour mieux se comprendre et
développer une assurance authentique et durable.
Développer une écoute de soi non narcissique
qui permet de saisir
chaque trouble personnel comme une opportunité de croissance et de
stabilité (source d’affirmation de soi). Apprendre à exploiter ce
qui apparaît en soi.
2/Définition utile de
" stress "
To stress en anglais signifie " souligner, faire
ressortir, mettre en évidence ".
Le stress souligne ce que nous avons mal vu. Il disparaît quand on
regarde ce qu’il montre et non quand on le combat.
Rôle de la sensibilité
Le stress apparaît quand il y a eu manque de sensibilité.
Le manque de sensibilité engendre l’affectivité et l’émotivité.
La sensibilité c’est la capacité à percevoir
vraiment.
Au contraire, l’affectivité et l’émotivité sont des
situations d’aveuglement. Elles sont produites par le fait que nous
avons tendance à imaginer, interpréter ou " se mettre à
la place " plutôt que de réellement entendre.
Ce manque de sensibilité peut s’exercer envers les autres ou
envers soi-même.
Les causes externes du stress
Nous croyons trop souvent que l’autre parle de nous alors qu’il
parle de lui. Même quand il nous agresse, c’est de son mal-être
dont il parle !
Nous avons trop tendance aussi à fixer notre attention sur sa
douleur ou ses problèmes pour les combattre au lieu d’avoir notre
attention sur lui pour l’accompagner.
Les causes internes du stress
Même en respectant ce qui est décrit ci-dessus, le stress peut
apparaître. C’est qu’alors le manque de sensibilité ne concerne
plus notre attention envers l’autre, mais notre attention envers
nous-mêmes.
Ce sont des parts de nous-mêmes ou de notre vie qui sont touchées
car elles sont réactivées par les circonstances extérieures qui
leur ressemblent. Il est important d’y être plus sensible pour ne
plus les subir.
Savoir localiser ce qui est touché, puis savoir l’apaiser
afin, de ne plus en souffrir ultérieurement.
Pour bien s’occuper des autres, il est
souhaitable de savoir prendre soin de soi.
1/Une attitude spontanée
Afin que l’accueil découle d’une attitude spontanée plus que d’une
simple construction verbale forcée et polie, l’accueil de soi est
une notion fondamentale.
Mettre toute son énergie pour être chaleureux avec l’autre sans envisager l’accueil
de soi, c’est prendre le risque d’une grande dépense d’énergie
avec peu de résultats.
2/Plus d’affirmation de soi
L’affirmation de soi dépend de l’accueil de soi. Chaque
part de soi que nous rejetons de notre vie fragilise notre base. La
communication et l’accueil décrits dans cette formation concernent
aussi l’attitude qu’il convient d’avoir avec soi-même.
Quand on s’est accueilli, on craint moins les critiques et on
peut mieux gérer les situations pour ce qu’elles sont réellement
plutôt que de toujours se sentir " attaqué " par
les autres.
Cela permet de relativiser et de mieux comprendre que l’autre,
même quand il est agressif, en fait parle de lui, de son inquiétude,
de sa fatigue, de ses peurs, de sa souffrance …etc.
Le premier pas vers l’accueil est d’accueillir même le fait de
ne pas pouvoir accueillir. Ce n’est jamais de le combattre pour
mieux faire ! Une amélioration durable provient d’un accueil
de soi et non d’une lutte contre soi.
3/L’ego et la personnalité
Il est important de comprendre que plus on a d’affirmation de soi,
moins on a besoin d’ego. L’ego et la personnalité ne viennent
souvent que compenser un manque d’affirmation de soi.
4/S’aider soi-même
Savoir exploiter ce qui nous a gêné pour ne plus être perturbé
par les situations ultérieures.
La déculpabilisation.
Apporter de l’attention et du soin à ce qui a été touché en
nous pour ne plus le subir.
Savoir appliquer à soi-même la qualité de l’aide que l’on
apporte aux autres.
La
partie théorique, aussi illustrée et interactive soit-elle ne peut permettre
d'accéder à toutes les nuances.
Des
nuances importantes et précises sont expérimentées dans la partie action.
Le déroulement se fait de façon progressive et dans le respect des qualités
de chacun.
Si vous ne l'avez déjà lue vous accéderez
directement à la rubrique "action"en
cliquant ci-dessus
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