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1 V et VI

V) Violence

La violence est un souci dans les soins hospitaliers en général, et en psy en particulier. Mais elle l'est aussi dans d'autres secteurs de vie, professionnels ou non.

Dans les soins, la violence prend un aspect particulier car elle apparaît dans un domaine où le soignant essaye d'aider. Il est délicat de recevoir un comportement violent de la part d'une personne qu'on est en train de secourir. Cette violence viendra du malade lui-même ou de sa famille.

Souvent, celle-ci résulte d'une écoute insuffisante. Je ne parle même pas de situations caricaturales. L'habitude est d'aider quelqu'un en ayant l'attention sur les solutions plutôt que sur lui. Cela donne par exemple:

Un malade de 50 ans, paraplégique, immobilisé à l'hôpital par sa sclérose en plaque a, en même temps sa femme qui fait un cancer. Il dit à un soignant que sa femme s'est toujours occupé de lui pendant sa maladie et que, maintenant qu'elle a besoin de lui il aimerait être à ses côtés pour l'aider. Le soignant répond "Si vous avez besoin de la voir je vais tâcher de trouver une solution!". Or le "si vous avez besoin de la voir" est maladroit et montre la non compréhension. 

La solution est juste, mais la compréhension ne l'est pas. Il n'a jamais dit qu'il avait besoin de voir sa femme, mais qu'elle avait besoin de lui! Voilà qui peut agacer le patient sans que le patient se rende compte du pourquoi... et nous qui avons été "agréables" ne comprenons pas non plus son attitude "ingrate"

Quand un malade est insatisfait, les réflexes de défense du soignant (plutôt que l'écoute) attisent son agressivité. Et quand il est déjà agressif, il faut savoir que ce n'est pas contre nous. Il exprime simplement quelque chose que personne n'entend.

Dans des cas bien plus extrêmes la qualité de la communication doit être irréprochable afin de ne pas attiser ni subir la violence. Toujours se rappeler que ramener quelqu'un à la raison, c'est le ramener à la raison de ce qu'il ressent. Ce n'est jamais essayer de l'apaiser. 

Tenter de l'apaiser revient à nier ce qu'il exprime et augmente sa colère. Des questions comme "quelque chose est trop douloureux?" ou "C'est vraiment trop insupportable pour vous? Qu'est-ce qui est si insupportable?" seront efficaces alors que des injonctions (même dites gentiment) comme "Calmez-vous!" ou "Mais nous sommes là pour vous aider!" augmenteront la colère en dépit de tous nos efforts..

J'ai vu des cas où la violence d'un patient (qui aurait justifié de le transférer en psychiatrie) s'arrête d'un seul coup et durablement simplement parce que la personne est enfin entendue.

Les pages maïeusthésie , communicationpsychothérapie  et formation vous donneront des informations supplémentaires à ce sujet, et surtout l'article Apaiser violence et conflits (32 pages)

VI) Autres situations

Alcoolisme, toxicomanie, dépendances, anorexie, pulsions, phobies, deuils, somatisations etc... des patients souffrants d'autres affections recevront un soin de qualité, par l'aide, par la thérapie maïeusthésique qui constituera soit une thérapie à part entière, soit, le plus souvent,  un complément à une ou plusieurs autres approches. 

Lire l'article de 19 pages sur Aider le malade alcoolique - Alcoolisme Addictions. Vous y trouverez de nombreux aspects innovant concernant l'aide et de l'accompagnement en telles situations, ainsi que dépression et suicide

 

Pour en savoir plus sur l'approche vous pouvez lire les articles
Relation d'aide  (42 pages)
Résilience  (28 pages)
Assertivité
(13 pages)

 

 

APPLICATIONS PROFESSIONNELLE 
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