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1 Bases théoriques Aide et Psychothérapie

4 Bases de communication

2 Situations de soins, d'aide ou de psychothérapies

5 Coin philo et pédagogie 

3 Situations professionnelles non soignantes Publication presse  

7 Poésie

Accès aux  Packs 2013 de document en PDF

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2015
décembre

Zoom sur la maïeusthésie
3 mots, 
3 phrases, 
3000 pages

Trouver ou donner une définition adaptée concernant une approche ou un concept est souvent délicat. Il peut alors être utile d’accéder au sens avec ni trop ni trop peu de mots. Dans notre époque si abondante en informations, une définition trop détaillée peut être encombrante (manque de temps pour l’appréhender), mais a contrario, si elle est trop succincte, elle peut être frustrante (besoin d’un niveau de détails suffisant). Vous trouverez ci-dessous une succession de définitions allant depuis simplement trois mots, trois lignes, jusqu’à trois mille pages.  

Nous garderons à l’esprit que de telles définitions ne doivent en aucun cas fermer la réflexion, mais au contraire l’ouvrir vers d’autres possibles, vers d’autres approches existantes. Elles ne sont qu’un soutien, visant une intégration souple et respectueuse à élaborer par soi-même.

 

1 Bases théoriques pour la qualité d'Aide et  de Psychothérapie retour

106

Janvier 
2024

Émergence de la maïeusthésie
Praticiens, Formateurs, Association, Fédération

3 pages

Thierry TOURNEBISE

Depuis mon arrivée à Bergerac en 1979 jusqu’à ce jour, 
la Maïeusthésie a vu le jour à la suite de plusieurs étapes quasi spontanées, 
où je me suis laissé porter par ce que me proposait la vie.

Liberté - Respect - Considération - Diversité - Stabilité dynamique

Septembre 
2012

DICO-Glossaire
outils de travail
122 pages 
de définitions
Thierry TOURNEBISE

405 entrées alphabétiques. Mots présentés sous l’angle de quelques références étymologiques, d’usage, et de lien avec la psychologie et la maïeusthésie. J’ai choisi ces mots  pour leur utilité dans lecture des publications que j’ai mises en ligne sur ce site, ou de mes ouvrages.

Concernant les  noms propres cités dans les définitions, vous trouverez aussi dans les dernières pages des entrées par ordre alphabétique.

Février 2020

12 fondamentaux en maïeusthésie
en vue du colloque de juin 2020

17  pages
Thierry TOURNEBISE

Il est apparu nécessaire de proposer aux praticiens en maïeusthésie un listage condensé des éléments fondamentaux qui sécurisent leur travail. Le confort du praticien et le mieux être de ses patients en dépendent. D’autre part la maïeusthésie se développe, elle est enseignée par différentes personnes formatrices, les nouveaux praticiens sont certifiés par différents jurys… de ce fait pour qu’elle puisse fonctionner en auto-gouvernance sans risque d’altérer sa nature profonde, il était nécessaire d’en préciser des invariants incontournables.

Pour qui respecte ces 12 points, il y aura toujours des séances et des formations de qualité. Le défi de la maïeusthésie est en même temps sa précision, la rigueur des formations et des certifications, et la liberté de chacun dans sa créativité, sans que cela ne soit dommageable pour les patients, ni pour la pérennisation de l’approche, qui doit en même temps garder sa nature précise, et permettre aux praticiens d’être des chercheurs créatifs.

La maïeusthésie est une approche humaniste, une psychologie du Soi. En communication elle privilégie les interlocuteurs par rapport aux informations. En thérapie elle accompagne les pertinences à l’œuvre concernant les remédiations et les déploiements. Son champ s’étend du biographique au transpersonnel. Les 12 points développés ci-dessous permettent à cette approche de garder, de façon naturelle, une base et un cap précis tout en préservant la liberté et la créativité des praticiens. La maïeusthésie peut ainsi rester évolutive, offrir de la liberté, permettre de la créativité, et une mise en œuvre conjointe avec d’autres approches (intégrativité), sans risque d’être dénaturée.

98

Mars 
2021

La Vie plus que la maïeusthésie
Être attentionné, libre, créatif et sensible
(et pour mieux comprendre, 
un peu l'histoire de l'émergence 
de la maïeusthésie)  

36  pages
Thierry TOURNEBISE

 

Le praticien en maïeusthésie ne peut simplement « appliquer » des techniques tel un « bon élève assidu ». Il doit ajouter à ses connaissances un continuel ajustement, et aussi de la sensibilité, de la créativité, une dynamique de curiosité, d’ouverture, de recherche.

La maïeusthésie est un moyen d’accompagner la Vie dans la pertinence de ses processus naturels. Il importe pour le praticien de bien intégrer que la Vie compte infiniment plus que toute approche quelle qu’elle soit, y compris la maïeusthésie. Il ne s’agit aucunement pour lui de « faire de la maïeusthésie » ou d’une autre approche, mais de « s’occuper de la Vie ». Il ne s’agit pas d’une technique que l’on applique, et encore moins que l’on défend, mais d’une ouverture à l’Existentiel. La Vie réclame simplement qu’on l’accompagne à travers les symptômes qu’elle manifeste et se moque bien des constructions intellectuelles et des croyances techniques.

La maïeusthésie accompagne la Vie. Elle est modestement à son service. Elle n’est qu’un moyen, parmi d’autres approches qui méritent tout autant l’attention des praticiens. Même si avec la maïeusthésie l’on sait avec rigueur décliner, décrire, théoriser les processus à l’œuvre, et aussi enseigner avec précision les moyens de les accompagner, le praticien formé ne doit jamais oublier qu’il accompagne la Vie bien plus qu’il ne voue la moindre fidélité à une technique, aussi bonne soit-elle.

107

Avril 
2024

Vastitude
La totalité et le détail
remédiation – déploiement - archétypes  

 36 pages

Thierry TOURNEBISE

Souvent, pour gagner en clarté il est recommandé de prendre du recul, ou de prendre l’altitude. Le recul permet de percevoir un champ plus vaste, l’altitude aussi. Mais dans les deux cas tout ce qu’on voit devient beaucoup plus petit. C’est le principe en photo d’un grand angle par rapport à un téléobjectif.

Ce qui serait avantageux, serait d’élargir le champ sans perdre les détails essentiels, ou d’avoir des détails essentiels sans rétrécir le champ. Une sorte de « téléobjectif/grand-angle » (voir « microscope/télescope »), mais qui serait les deux en même temps, simultanément : un champ plus large contenant néanmoins plus de détails utiles.

Si en optique nous n’avons pas ce genre d’outil, en psychothérapie, nous l’avons : il s’agit d’une posture de « Vastitude ». C’est l’art de ne pas se laisser envahir par les détails et de percevoir les enjeux essentiels, de percevoir les structures fondamentales (archétypales) à l’œuvre. Cela permet d’embrasser le champ des possibles depuis des éléments biographiques récents, jusqu’à des éventualités transpersonnelles, sans oublier ce qui peut se trouver en transgénérationnel. Le champ d’investigation est ainsi aussi vaste que possible. 

avril
2004

Communication thérapeutique
Relation d'aide
43 pages (sur 1 page web)
Thierry TOURNEBISE

 psy,  personnel soignant, travailleurs sociaux
ou fractionné en plusieurs pages web
(téléchargement plus rapide)

Cet article (ou publication),  est destiné à mieux comprendre ce qui fait l'efficacité d'une aide psychologique.

Le but est de pouvoir accomplir une telle aide en augmentant sa capacité à développer l'humanisation, mais avec moins de vulnérabilité,
être plus proche des patients, mais en restant distincts, 
à en être distinct, mais sans en être distant,
à savoir aider autrui, mais sans oublier de s'aider soi-même.

104

Mars 2023

Quand le patient ne peut pas
Ce n'est jamais une résistance

22 pages

 Thierry TOURNEBISE

Il arrive que le patient ne parvienne pas à faire ce que demande le praticien. Quand c’est le cas, le patient ne sera jamais mis en cause par le praticien prétextant une sorte de « résistance ». En effet c’est juste au praticien d’ajuster sa pratique, toujours ouvert à l’inattendu.

Quelle que soit la qualité de ce qui est mis en œuvre par le praticien, celui-ci doit savoir que rien ne fonctionne tout le temps, même avec ce qui est le plus souvent opérationnel. Celui-ci doit toujours avoir une humble posture de chercheur, et quasiment se laisser enseigner par les difficultés que lui propose son patient.

Le patient ne « résiste » jamais à ce que lui propose le praticien… c’est simplement que ce dernier ne lui propose pas un chemin qui lui convient, ainsi que Jung et Rogers le faisaient remarquer à tous leurs confrères.

2017
Février

 

 

Réjouissance thérapeutique
de l'estimable à l'inestimable

30 pages

Thierry TOURNEBISE

 

La capacité de réjouissance du praticien est un facteur essentiel dans l’efficacité des accompagnements psychologiques ou des thérapies. La réjouissance est par définition l’expression d’un bonheur. Mais de quel bonheur s’agit-il ? En quoi ce bonheur joue-t-il un rôle pour le patient, Qu’est-ce qui en est la source ?

Cette réjouissance du praticien est un bonheur sans superficialité, loin de l’euphorie, discret mais profond. Il témoigne simplement de son tact et de sa considération, qu’il se sent profondément touché par la présence de celui qu’il accompagne, et par celle des parts de Soi (« Êtres de Soi ») qui appellent la conscience de ce dernier… qui émergent en lui, en vue d’être rencontrées, reconnues, validées.

Ce bonheur vient du tact psychique, existentiel, libre de la gravité, sans pour autant être dans la légèreté. Le praticien est alors distinct sans être distant, touché sans être affecté, attentionné sans être intéressé. Ces quelques ingrédients sont source de cette grâce, qui place dans une indéfectible réjouissance, une sensation de bonheur et de justesse qui, telle une invitation, conforte sans rien minimiser, offre une pleine reconnaissance. Même sur un plan purement neurologique, la réjouissance du praticien se transmet au patient, comme par résonance, au niveau de ses neurones en fuseau en 1/20.000e de seconde.

95

Avril 
2020

Décontextualiser

25  pages
Thierry TOURNEBISE

Lors d’une psychothérapie, le psychopraticien écoute celui qui le consulte. Il peut porter son attention sur l’histoire, sur les faits qui lui sont rapportés, dans l’espoir de mieux comprendre ce qui se passe chez son patient. De détails en détails, il risque ainsi de se perdre dans d’innombrables méandres factuels, où chaque nouvel élément n’éclaire pas forcément les enjeux qui opèrent derrière le symptôme de son patient. Même une anamnèse exhaustive (à supposer qu’elle puisse l’être), devient vite alors une impasse.

Il peut aussi, sans ignorer l’histoire mais en ne s’y attachant pas, s’ouvrir surtout à ce qui se passe entre les Êtres évoqués dans ces histoires. Une sorte « d’écoute flottante » où il va ainsi privilégier l’existentiel par rapport à l’évènementiel. Les différents protagonistes se détachent alors des circonstances, et ce qui se joue entre eux émerge « comme en relief ». Une structure se dessine, des pertinences se révèlent, et alors l’accompagnement prend tout son sens dans une version beaucoup plus abordables.

Les évènements contribuent à des ressentis éprouvés par des Êtres, mais ces Êtres et leur ressentis sont plus importants à considérer que les événements eux-mêmes. Il s’agit alors, pour le psychopraticien de filtrer sa perception avec une acuité permettant de distinguer entre trois catégories de données : « les faits » (quoi), « les Êtres » (qui), « ce qui est éprouvé » (comment, est-ce vécu par eux, en termes de nature et de dimension). Il y a ainsi une perception sur trois plans (comme des calques sur un logiciel de dessin) : Les faits seront toujours en arrière-plan, alors que les Êtres seront en premier-plan (reconnaissance)… et leurs ressentis en second plan (validations).

Décontextualiser ne consiste pas à nier les circonstances, mais à mettre les individus en premier plan. 

99

Août 
2021

Chérir l'inconscient
Cet allié méconnu

22  pages
Thierry TOURNEBISE

Nous devons à Sigmund Freud (1856-1939) l’extraordinaire idée de conscient (lieu de nos sensations et perceptions) et surtout d’inconscient (zone profondément discrète, non accessible au conscient, contenant les sources pulsionnelles, des contenus innés, et les enfouissements multiples de ce que nous ne savons pas gérer).

Il se trouve que cet inconscient a souvent été proposé comme une sorte d’excuse à ce qui échappe à notre volonté, ou comme la raison de nos multiples égarements. Il a aussi souvent été quelque peu diabolisé, comme contenant les choses parmi les moins honorables ou les moins avouables de nos intentions… voire source de psychopathologies. Tomberions-nous alors dans une sorte de vestige fossile de ces anciennes périodes obscurantistes, avec leurs cortèges d’exorcistes acharnés à chasser le mal qui venait nous posséder ?

Il se trouve pourtant que l’inconscient n’est pas si sombre qu’il n’y paraît, qu’il est avant tout notre allié, qu’il contient d’inestimables richesses ayant su pourvoir à notre évolution, qu’il accompagne même notre déploiement. Sans lui, notre psyché serait bien en peine d’assurer sa place au monde. Il mérite plus notre confiance que notre défiance, notre tendresse que notre rudesse. Nous sommes invités à accomplir avec lui un fertile compagnonnage, car il gère souvent ce que notre conscience et notre intellect ne sauraient encore appréhender.

Janvier 
2012

Non directivité et Validation
Guidance rencontre et reconnaissance
48 pages
Thierry TOURNEBISE

***ne figure pas dans les packs 2011***

La non-directivité et la validation ne sont pas des thèmes nouveaux. Plusieurs auteurs nous ont proposé des écrits sur ce sujet : Carl Rogers, Marschall Rosenberg, Roger Mucchelli, Claude Abric, Noami Feil, Max Pajet... Je l’ai aussi plusieurs fois abordé dans mes articles et ouvrages. Il se trouve que la mise en mots n’en est pas aisée et mérite encore une fois d’être réalisée (pour ne pas dire plus modestement « tentée » tant cela est délicat).

Le défi de ce texte est d’être précis, pragmatique, compréhensible, simple mais jamais simpliste, illustré, concret, et pourtant respectant toute la subjectivité qui en est indissociable. Cette publication ne prétend en aucun cas offrir « la vérité » sur ce thème. Elle propose simplement, par un nouvel angle, de contribuer à affiner une connaissance et un accès à une posture, permettant une écoute de qualité, un accompagnement signifiant.

Le champ concerné va de la simple communication jusqu’à l’approche psychologique, pouvant aboutir à une réelle psychothérapie (chacun de ces secteurs forts différents devant être considérés avec leurs spécificités, mais aussi en remarquant certains aspects qui leurs sont communs). Vous en trouverez de précieuses illustrations en fin d’article.  

97

Novembre
2020

Mémoire et Mémorial

19  pages
Thierry TOURNEBISE

La mémoire permet de rappeler les choses et les faits. Le mémorial permet de se souvenir des Êtres. Se rappeler des faits est très utile, mais n’est pas de même nature que se souvenir des Êtres.

Quand une thérapie joue sur la mémoire elle permet éventuellement de désactiver des réactions automatiques indésirables. Quand une thérapie joue sur le mémorial elle se sert des symptômes comme moyens de réintégration, de réhabilitation de ceux qui ont été mis à part au cœur de la psyché.

Il est essentiel de faire la distinction entre ces deux mécanismes dans un cheminement thérapeutique. L’un n’exclut pas l’autre mais les deux sont de nature différente. Il peut même arriver que la mémoire des faits quand ceux-ci sont extrêmement impressionnants occulte le souvenir des Êtres qui alors disparaissent dans leur qualité, leur présence au monde, ainsi que la subtilité de leurs ressentis éprouvés. Or la complétude du Soi et la paix psychologique dépendent de la considération envers ces Êtres et de la validation de leurs éprouvés.

2013
décembre

Primum non nocere
"d'abord ne pas nuire"
31 pages

Thierry TOURNEBISE

« Primum non necere » fut proposé par Hippocrate dans son traité des épidémies. Ce « D’abord  ne pas nuire » peut sembler une évidence, mais comme tout remède comporte des effets secondaires, aucun soin n’est inoffensif. La question qui est posée dans tout traitement médical est d’apporter plus d’avantages que d’inconvénients. Une évidence qu’il n’est aujourd’hui toujours pas si aisée à cerner, tant la multiplicité des facteurs intriqués est grande.

 Le principe « primum non nocere » doit aussi s’appliquer au soin psychique. Bien sûr dans le soin psychiatrique (donc médical) où sont donnés des médicaments psychotropes, mais aussi dans le soin psychothérapique, ou même dans la relation d’aide. La question est posé de savoir s’il n’y a pas de nuisances évitables, de savoir ce qui permet « au moins de ne pas nuire »… puis aussi de ce qui permet d’apporter une qualité de soin efficiente (car c’est bien ce qu’on attend d’un praticien !).

Cette publication propose, à la fin, un tableau récapitulatif simple à utiliser pour bénéficier de quelques repères fondamentaux. J’attire votre  attention sur le fait que ce tableau ne prend sens qu’après la lecture de l’intégralité du texte. La réflexion proposée dans ce document reste bien sûr évolutive et ne prétend en aucun cas cerner la totalité de cette problématique. Elle n’en demeure pas moins pour autant une base pour les professionnels.

100

décembre 
2021

La psyché accompagnée
les ressentis en psychothérapie

38 pages
 Thierry TOURNEBISE

L’accompagnement psychologique, souvent appelé « psychothérapie », peut prendre appui essentiellement sur trois orientations : soit la correction de dysfonctionnements (psychologie des maladies, ou psychopathologie), soit la mobilisation de ressources (psychologie de la santé), soit l’accompagnement de justesses à l’œuvre (psychologie de la pertinence).

Des personnes qui s’intéressent à la psychothérapie, et qui n’ont jamais vécu de séances, se demandent ce qui peut bien se passer au cours de celles-ci. D’autres, qui en ont l’expérience, ne connaissent pas forcément ces trois orientations.  Cette publication ne prétend aucunement apporter toutes les réponses. Elle propose juste de lever un peu le voile sur cet événement si particulier de l’entretien psy dans le cas spécifique de la psychologie de la pertinence, en utilisant la maïeusthésie. Que se passe-t-il au cours d’une telle séance ? S’agit-il de replonger dans les événements douloureux, ou s’agit-il plutôt de faire des rencontres salutaires ? Le processus est-il éprouvant, ou plutôt juste touchant ? Doit-on y évacuer des émotions pénibles, ou juste en accomplir l’expression qui était restée suspendue ? Ce chemin vers l’apaisement passe-t-il par des instants bouleversants ? etc…

En fait, certes le patient y éprouve des ressentis, et le praticien en éprouve aussi. Tout se joue en interaction. On ne peut pas dire qu’ « en général il se passe ceci ou cela », car il existe de très nombreuses possibilités appartenant à chacun. Généraliser ne serait pas raisonnable. Pourtant, il s’y trouve de la douceur, de la confiance, de l’alliance thérapeutique, de l’humour, de la bienveillance, de l’authenticité (congruence), de profondes subtilités, touchant aussi bien à la sphère personnelle qu’à celle de la famille (transgénérationnel), qu’à celle de l’humanité ou de la nature dans toutes les dimensions et toutes les époques (transpersonnel). De plus le déroulement se passe souvent autour de quatre étapes clairement identifiables

2014
octobre

Reconnaissance
compétence première du praticien

28 pages

Thierry TOURNEBISE

Produire un apaisement est la quête de chacun face au tourment d’autrui. Depuis la simple mise en œuvre spontanée dans le quotidien, jusqu’à celle plus savante d’un spécialiste de la psyché, cette mise en paix est une quête commune. Malheureusement, depuis le néophyte jusqu’au spécialiste, les moyens  utilisés s’apparentent plus souvent au déni qu’à la reconnaissance… au point qu’on  pourrait presque dire : « Solutionner c’est nier ! ». Bien évidemment cela ne fonctionne pas.

Rechercher et trouver des solutions face à un mal-être est une habitude culturellement bien ancrée ! Excellente dans bien des domaines matériels, cette pratique devient obsolète dans celui des rapports humains. En psychologie et en psychothérapie, elle risque même de faire perdre au praticien de précieuses opportunités favorables au rétablissement de la personne en souffrance. Pire encore, la mise en œuvre de solutions peut ici s’avérer néfaste ! Si un être a souffert dans un moment de sa vie et en garde une trace, vouloir nettoyer cette trace, ou apaiser l’Être qui a souffert, ou le tourner vers de meilleurs horizons, ne peut fonctionner de façon aussi simple (pour ne pas dire « aussi simpliste » !).

Le moyen que représente la reconnaissance mérite une étude fine et délicate, car j’ai observé que même des praticiens sensibles et attentionnés, ayant conscience de subtilités thérapeutiques, se retrouvent néanmoins à vouloir apaiser, consoler, changer ce qui est retrouvé dans la psyché. Or dans la plupart des cas (presque tous) la reconnaissance fonctionne, alors que la tentative d’apaisement se révèle au mieux infructueuse, au pire néfaste.  

septembre
2019

Honorer le porteur de symptôme

Pour son service opiniâtrement rendu

18 pages
Thierry TOURNEBISE

Un symptôme psy se répète souvent pendant une ou plusieurs périodes de l’existence. Peurs, phobies, pensées obsessionnelles, ego trop fort ou trop fragile, pulsions, incapacités, addictions, troubles divers (panique, alimentaire, du comportement…), dépression, somatiques… etc. Cela signifie que celui que nous avons été au cours de notre vie a plusieurs fois porté un même symptôme. En dépit des apparences, cet inconfort, parfois majeur, permet de ne pas perdre la trace de ce qui appelle notre conscience. C’est cet aspect inattendu des psycho symptômes que nous aborderons dans les lignes qui vont suivre.

Le symptôme est un signe, qui appelle notre conscience afin de ne pas perdre la trace d’un Être inestimable que nous avons été, dont nous nous sommes clivés par survie, du fait des souffrances qu’il a éprouvées. Cet Être peut aussi être un de ceux dont nous sommes issus, oublié afin de ne pas troubler notre psyché. Ce peuvent être encore des Êtres d’une zone transpersonnelle délaissée ou mal considérée, qui n’ont pas trouvé leur place au cœur du Soi, ou même dans le monde.

Chacun de ceux que nous avons été qui ont éprouvé ce symptôme, régulièrement tout au cours de notre vie, parfois pendant de si longues périodes, mérite une considération toute particulière car nous lui devons la possibilité d’une réhabilitation ou d’un déploiement salutaire pour notre devenir, notre équilibre et notre stabilité, notre intégrité, notre complétude. Contrairement aux apparences, il n’est pas « celui qui est malade », mais « celui qui prend soin de nous conduire vers la restauration de notre santé psychique ». Nous avons juste un peu de mal à coopérer avec lui !

2014
février

Parts de Soi et entièreté
Quand l'élément contient le Tout

25 pages

Thierry TOURNEBISE

Le fait que la psyché semble constituée de celui que l’on est, de tous ceux que nous avons été et de ceux dont nous sommes issus, nous conduit à la notion de « parts de Soi ». Nous pouvons y ajouter la cohésion assurée par la pulsion de vie, et la protection assurée par la pulsion de survie.

Outre le fait que la psyché semble comporter d’autres éléments, cette notion de « parts de Soi » est toutefois ambiguë car, bien que chacun de ces éléments soit distinct de tous les autres, chacun d’entre eux est non seulement une entièreté… mais aussi contient ce Tout (ne serait-ce que potentiellement). Ainsi, le lien entre ce Tout (le Soi) et cet Élément (part de Soi) est très étroit, au point que ce n’est pas vraiment un lien mais une dimension existentielle simultanée où l’un et l’autre ne se quittent jamais vraiment.

Il m’est apparu nécessaire de réaliser pour les professionnels une publication sur ce thème, afin de lever les confusions, sachant qu’un pareil sujet est très délicat, difficile à mettre en mots ou même à appréhender par l’intellect. Il constitue pourtant un fondement expérientiel sans lequel le praticien risque de se limiter à des « bouts de soi » qu’il « raccommode entre eux » (en pure juxtaposition), au lieu de s’adresser à un être à part entière, en train de se retrouver lui-même en plénitude (intriqué de façon complexe). La qualité de la validation existentielle peut en être grandement affectée et, de ce fait, le résultat de la thérapie aussi.

Janvier 
2019

S'ouvrir à ce qui appelle 
et non chercher ce qui se cache

 28 pages
Thierry TOURNEBISE

 

 

 

Quand la psyché manifeste symptômes et souffrances, il est commun d’en rechercher la cause. L’option d’enquêteur qui cherche, de correcteur qui corrige, et d’effaceur qui supprime, peut alors concerner le présent ou la biographie du patient, son transgénérationnel ou même sa dimension transpersonnelle. Chercher « ce qui se cache » est une option souvent activée, épaulée par une sorte de « détecteur d’erreurs, d’impuretés, de miasmes » dont souffrirait la psyché. Nous sommes alors animés d’un élan cathartique visant à apporter des corrections, visant à libérer, visant à purifier du malsain (dans les époques obscurantistes on aurait même dit « du malin »).

Naturellement il est profondément juste de ne pas rester en souffrance et de tenter d’y remédier. Pourtant, les postures d’enquêteurs, de correcteurs ou d’effaceurs sont loin d’être les plus efficaces ! Au contraire, être sensible à ce qui appelle la conscience et d’un tout autre ordre. Ce n’est plus « ce qui se cache derrière tout ça » qui nous préoccupe dans ce cas, mais « ce qui appelle la conscience grâce à ça ». Ce qui appelle ainsi n’a rien à voir avec du « malsain », mais avec une « zone inestimable oubliée », qui attend d’être rencontrée et de bénéficier de reconnaissance… et qui fait tout pour qu’on ne la manque pas !

La reconnaissance accordée à cet Être de Soi qui appelle la conscience s’accomplit par la réjouissance que l’on éprouve en le retrouvant, et par la validation de ce qu’il a éprouvé (nature et dimension de son ressenti) lors des différentes situations traversées, aussi dramatiques et éprouvantes soient-elles. Nous voici alors avec un paradigme totalement opposé. L’idée n’est surtout pas ici de développer une croyance, ou un regard plus plaisant, mais de mettre en œuvre de façon pragmatique ce qui est le plus efficient quant à la paix intérieure, à l’état psychologique, et même l’état psychosomatique, recherchés.  

2018
avril

La réalité, les vérités, le réel
Monde physique et monde psychique

26 pages
Thierry TOURNEBISE

 

Nous remarquerons déjà que la réalité se décrit, alors que la vérité se démontre, se vérifie. Mais qu’est-ce que le Réel ?

Selon Freud, le principe de réalité conduit à une régulation de la recherche de plaisir. Confronté à la réalité du monde extérieur, le moi œuvre de ses capacités stratégiques pour aboutir au meilleur résultat de satisfaction possible, avec un minimum d’inconvénients... et quand cela ne marche pas il fait l’expérience de la frustration. Même si nous comprenons bien ce dont Freud veut parler, ici la notion de réalité souffre d’un manque de précisions

Gagnant en précisions, Lacan, différencie le Réel et la réalité. La réalité est selon lui ce qui est accessible par les cinq sens, que l’on est capable d’énoncer grâce à notre intellect qui en fait une représentation (imaginaire) qui éventuellement peut se dire par un langage (symbolique). Le Réel est selon lui au-delà de cette réalité sensorielle et intellectuelle. La réalité est accessible à notre imaginaire et à nos capacités symboliques, alors que le Réel ne se représente pas forcément. Le Réel, pour Lacan, est un phénomène psychique qui déborde ce que les sens et l’intellect nous proposent.

Pour les scientifiques, d’un côté la vérité est ce qui est démontré, de l’autre la réalité est ce qui est exploré. Ce qui différencie fondamentalement la vérité et la réalité est que la vérité (démontrée) peut toujours être remise en cause (sa durée de vie est souvent éphémère), alors que la réalité (ce qui est) n’est pas atteinte par ces remises en cause : seules les représentations que l’on en a, sont fluctuantes. Au fond, la vérité n’est autre qu’un certain regard sur la réalité. 

 décembre 
2007

Le positionnement du praticien dans l'aide ou la psychothérapie

21 pages
Thierry TOURNEBISE

Psy, soignants travailleurs sociaux

Il s'agit, dans cette publicaiton, d'aborder la subtilité du positionnement du praticien. La façon dont il considère son patient, et la façon dont il se positionne face au problème de celui-ci, déterminent l'efficacité du soin psy.

Ce document, contient des éléments incontournables pour apporter un soutien psychologique.  Vous y trouverez des points, à la fois subtils et concrets, qui sont particulièrement étudiées et mises en oeuvre, dans le niveau III de la formation  "Communication thérapeutique"

avril
2008

Psychopathologie
synthèses et ouvertures
28 pages 

Thierry TOURNEBISE
*
destinées aux
Professionnels psy

Ce document est particulièrement déstiné aux praticiens et développe des notions permettant d'ouvrir de nouveaux aspects dans le domaine de la psychothérapie. 

Certains lecteurs néophites pourront y trouver un langage trop psy, car de nombreuses notions de psychopathologie y sont abordées méthodiquement.

Les praticiens y trouveront eux une synthèse et une ouverture nouvelle sur les problèmes de sémiologie,  d'étiologie, de pathogénèse et de psychothérapie.

2015
mai

Psychologie de la pertinence
un soin hors de la psychothérapie

35 pages

Thierry TOURNEBISE

 

La psychologie classique et la psychiatrie s’occupent des « troubles » (« disorders » dans le DSM), la psychanalyse s’occupe de permettre à l’humain de se révéler sans détours, la psychologie positive permet à ses patients d’accroître leur potentiel de santé, et d’accomplissement. Les paradigmes (fondements) de chacune de ces approches conditionnent ce que les praticiens vont observer, ce à quoi ils seront sensibles pour mettre en œuvre leur expertise.

Einstein disait « C’est la théorie qui décide ce que nous sommes en mesure d’observer »*. Les psychologues Christopher Chabris et Daniel Simons** ont révélé expérimentalement à quel point lorsque notre attention est focalisée quelque part, un mécanisme de « cécité d’inattention » nous rend aveugle au reste. Si l’on ajoute à cela le « fameux effet Pygmalion »*** étudié par les psychosociologues, où l’on produit ce à quoi l’on croit, ce que l’on s’attend à voir… l’objectivation des phénomènes psychiques et la compréhension de la psychologie deviennent une affaire délicate.

A travers ce qu’on peut appeler la « psychologie de la pertinence », nous allons dans ces quelques pages, envisager de nouveaux paradigmes pour appréhender la psyché avec autant de précision que possible, sans pour autant ignorer ce que nous ont légué nos prédécesseurs.  

2014
juillet

Causalité et finalité
Origine du symptôme en psychologie

22 pages
Thierry TOURNEBISE

 

Nos raisonnements opèrent culturellement en termes de causalités. La causalité suppose un enchaînement événementiel depuis un point initial vers un point final, parfaitement organisés du passé vers le futur. La notion de causalité est ainsi accolée à celle de temporalité (axe et sens). Sans y regarder de plus près, il ne semble pas pouvoir en être autrement. Les lois de la thermodynamique, dont l’entropie, orientent notre regard du passé vers le futur et une autre possibilité ne nous vient même pas à l’esprit, sauf à passer par les contes de fées ou par la science fiction.

Or, si le présent se produit en conséquence de causes antérieures, il semble aussi se produire en fonction de sources ultérieures (au minimum avec les projets). L’introduction du « futur » comme source du présent a-t-elle un sens et une utilité ? Il se trouve qu’envisager la psychothérapie sans cette notion voue le praticien (et surtout le patient) à bien des déboires, et que la situation clinique exige un remaniement des paradigmes habituels.

Il convient cependant d’aborder le sujet d’une façon aussi pragmatique que possible, sans recherche d’effets philosophiques ou métaphysiques, avec toute la précision et la rigueur possibles, avec une créativité et une sensibilité débridées, un raisonnement plus inductif (du général vers le détail) que déductif (du détail vers le général), mais qui n’oublie jamais la réalité du terrain concret.

Juin
2011

Symptômes
des alliés méconnus de la santé
26 pages
Thierry TOURNEBISE

destinées aux
Professionnels psy

La notion de symptôme est généralement associée à « quelque chose qui ne va pas », dont il est le reflet. Cela donne à cette manifestation (psychique ou corporelle) une connotation a priori extrêmement négative. Or il se trouve que le symptôme est avant tout une manifestation, une expression, de quelque chose qui se passe dans le corps ou la psyché… et il arrive que ce quelque chose soit plus bénéfique que nuisible.

Qu’il s’agisse des manifestations corporelles ou des manifestations psychiques nous pouvons trouver soit un corps en train de mettre en œuvre des stratégies pour mieux s’en sortir, soit une psyché en train d’accomplir une organisation vers une meilleure individuation, vers une plus grande paix intérieure.

Nous aborderons essentiellement ici ce qui concerne la psyché et nous n’oublierons pas que rien ne peut être généralisé. S’il est évident qu’il ne s’agit pas de dire que « tout symptôme est l’expression de quelque chose qui va bien », il est par contre urgent de sortir de l’idée préconçue et systématique qu’il est forcément « l’expression de quelque chose qui va mal ». Nous avons là quelques paradigmes à réviser afin de penser plus librement face à ce qu’on nomme « psychopathologie ».

Octobre
2012

Mieux comprendre la psychose
une surprenante modification de conscience
28 pages
Thierry TOURNEBISE

destinées aux
Professionnels psy

D’un côté les névroses, de l’autre les psychoses. Les différencier clairement est évident en termes de gravité, mais il n’est pas si facile d’énoncer la  nature précise de ces phénomènes en termes de troubles psychiques.

Ces quelques lignes vont tenter d’apporter sinon des éclaircissements, au moins de nouvelles possibilités de considérer le trouble psychotique, de le démystifier, de permettre aux praticiens d’avoir en la matière une écoute plus profonde, plus ouverte, face aux patients qui en souffrent.

Les apports du Dr Henri Grivois sur ce thème sont d’une grande importance et je m’y réfèrerai très souvent tout au cours de cet article, rendant hommage à son travail, qu’il est essentiel de connaître. Il est psychiatre spécialiste de cette pathologie (30 ans responsable des urgences psychiatriques à l'Hotel Dieu) et en a une approche où nous trouverons certaines analogies avec l'approche maïeusthésique.

septembre
2008

 

Validation existentielle
22 pages
Thierry TOURNEBISE
*
destinées aux
Professionnels psy

La validation existentielle est un point majeur en psychothérapie, intervenant dans la qualité de l'aide et de l'accompagnement psychologique. De nombreux auteurs, praticiens ou théoriciiens, l'ont déjà abordée implicitement, mais nous trouvrons là un énoncé précise de ce type de validation, venant éclairer ce qui fait l'éfficacité d'une aide psychologique.

Cette publication vient compléter celles sur "le positionnement du praticien", sur "la psychopathologie" et sur "la communication thérapeutique".

Novembre
2004

Ne plus induire de culpabilisation
26 pages
Thierry TOURNEBISE

psy,  personnel soignant, travailleurs sociaux

Ne plus induire de culpabilisation chez les patients et les parents. 

Comprendre les attitudes involontairement culpabilisantes et dévalorisantes. 

Possibilité d'humanisation thérapeutique, tant pour les patients que pour les praticiens

 Mars 
2005

 Libido, amour 
et autres flux
37 pages
Thierry TOURNEBISE
*

destiné aux 
professionnels en psy

Différence entre "Libido" et "Amour"

Les FLUX: Ecoulement d'énergie (libido) - Ecoulement de Vie (existentiel)- Ecoulement d'action - Ecoulement de pensées et raisons - Ecoulement d'émotions

Les THERAPIES  qui s'occupent de ces flux et proposent d'en réguler l'équilibre : Psychanalyse, Maïeustésie, Thérapies Comportementales et cognitives, Thérapies Psycho corporelles

Juillet
2007

Le focusing
20 pages
Thierry TOURNEBISE

Le focusing a été développé par Eugène GENDLIN vers les années 60. Psychologue et philosophe proche de ROGERS, il a travaillé avec lui de nombreuses années de façon très rigoureuse, sans toutefois s'éloigner de la sensibilité qui fait la qualité d'une psychothérapie. De nombreux points du focusing sont proches de la maïeusthésie, même si les deux approches ne se confondent pas. Cette publication permet de découvrir le focusing et de situer les deux approches l'une par rapport à l'autre, sans jamais les mettre en concurrence.

Novembre
2005

ça, Moi, Surmoi, Soi
28 pages
Thierry TOURNEBISE
*

destiné aux 
professionnels psy

Ces mots, pourtant très utilisés sont souvent mal connus. Il arrive même qu'on en inverse les significations comme pour le Soi qui est souvent confondu avec le Moi ou même avec le ça.  

Ce document permettra de préciser les significations et les sources (en français, en allemand et en anglais) et de clairement différencier la libido, l'objectal, l'existentiel, les pulsions de vie et de survie.

Le projet est ici surtout de replacer ici ces concepts dans une compréhension du quotidien de la vie de chacun d'entre nous. Nous y trouverons également les rapports avec la thérapie maïeusthésique

novembre
 2003

Résilience
28 pages
Thierry TOURNEBISE

Quoi que très utilisé actuellement, ce mot est néanmoins mal connu et mal compris. Le clarifier sera l'occasion de mieux comprendre les enjeux profond d'une psychothérapie. 

Nous pourrons y cerner ce qui fait la stabilité d'une personne face à une situation difficile: 

- intégration réelle

- compensation à long terme 

- compensations à court terme

Novembre
2000

Le piège de
l'empathie

6 pages
Thierry TOURNEBISE

Il est impossible et de toute façon néfaste de se mettre à la place de l'autre. Car dans ce cas on ne voit que sa propre imagination et on s'éloigne de lui. Il est préférable de savoir être distinct, sans être distant. Cela permet d'être chaleureux, sans être vulnérable et surtout cela permet de vraiment comprendre et respecter l'autre. C'est le fondement d'un échange ou d'une aide efficace.

Août 
2000

Le mythe de la transaction
3 pages
Thierry TOURNEBISE

Le patient doit il payer sa thérapie pour que celle-ci soit efficace? Doit-on croire que l'efficacité est lié à ce type de transaction. Peut-on s'interroger sur la pertinence de cette croyance qui est devenue un dogme.

Avril
2001

Le non savoir source de compétence
13 pages
Thierry TOURNEBISE


Nous avons l'habitude d'accroître notre compétence par le fait de savoir plus. Mais en communication et en psychothérapie, l'aptitude à ne pas savoir est tout aussi importante. Apprendre à ne pas savoir à la place de l'autre, et même parfois à ne pas savoir du tout, est de la première importance pour progresser vraiment.

octobre
2008

Abraham Maslow
Psychologie humaniste à redécouvrir

30 pages
Thierry TOURNEBISE

Je vous propose de découvrir l’approche particulièrement humaniste d’Abraham Maslow. Docteur en psychologie, il est surtout connu pour la « pyramide des besoins » dans laquelle ses successeurs, par indélicatesse ou par incompétence, l'ont induement enfermé.  Cette représentation architecturale n'a jamais été évoquée par Maslow lui-même. Elle est hélas si réductrice qu’elle nous éloigne de la profondeur de qu’il a souhaité nous transmettre.

Maslow nous invite plutôt à considérer l’humain du point de vue de son humanité, de son potentiel et non de ce qui pourrait être mauvais en lui. Il propose un regard très innovant sur la façon de considérer la psychopathologie. Il nous offre une subtile observation du fonctionnement social (synergie), de la façon que les individus ont de vivre entre eux, de la façon qu’ils ont aussi de vivre avec eux-mêmes, dans la reconnaissance ou dans l’oubli de leur propre nature.

Mai
2009

La Gestalt Thérapie
fut une révolution dans les concepts
34 pages
Thierry TOURNEBISE

Je n’avais rien publié, jusqu’à ce jour, sur la Gestalt-thérapie. Or la révolution que cette approche a représenté dans les concepts et les méthodes de psychothérapie méritait un article à soi tout seul. Ainsi que je l’ai déjà fait pour l’approche humaniste d’Abraham Maslow et pour le focusing d’Eugène Gendlin, je vais vous proposer ci-dessous d’en découvrir les nuances… ou de les savourer en les lisant sous un nouveau jour, si vous les connaissez déjà. 

Le mot « Gestalt-thérapie » est très connu aujourd’hui, mais les subtilités des fondements de cette approche le sont généralement beaucoup moins.

Le mot « gestaltisme » vient du mot allemand « Gestalt » qui « désigne un arrangement, une configuration, une forme particulière d’organisation des parties constitutives d’un ensemble » (Perls, 2009, p22). Cette notion d’ensemble, de parties et de formes  conduira à reconsidérer le regard porté sur l’individu et la psyché.    

juillet
2010

Nouvelle psycho - logique
21 pages
Thierry TOURNEBISE

***document ne figurant pas 
dans les
packs 2009***

Quasiment toute notre pensée est basée sur une logique objectale (celle qui traite des objets, des choses, des faits) alors que pour approcher l’être humain nous avons besoin d’une logique subjectale (celle qui traite des sujets, des êtres, des ressentis).

L’une de ces logiques ne doit pas exclure l’autre, les deux ont leur importance. Pourtant, nous remarquons que l’aspect subjectal a été évincé de notre système de pensée. Croyant accéder ainsi à plus de rigueur et de justesse, la pensée se réduisit à l’étude de l’objet (et même de l’être humain en tant qu’objet).

Dans la logique de pensée qui traite des objets, nous avons d’un côté celui qui observe (qui est quelqu’un) et de l’autre ce qui est observé ou étudié (qui est quelque chose). Il se trouve que dans l’étude de la psyché, la pensée objectale fonctionne mal et même, comme nous le verrons un peu plus loin, dans certains secteurs de sciences physiques, quelle que soit la rigueur des protocoles ou des processus de mise en œuvre. Pour accéder à une meilleure compréhension de l’humain il est souhaitable d’ouvrir le champ à une nouvelle logique (à appuyer notre pensée sur de nouveaux fondements). Cela remet en cause nos « schémas tous faits » et peut nous dérouter au début, mais le sens qui s’en dégage peut rapidement nous aider à y voir plus clair.

Avril
 2012

Psychologie positive
et psychologie "classique"
 33 pages
Thierry TOURNEBISE
***ne figure pas dans les packs 2011***

La psychologie tend à s’occuper de comprendre les êtres humains et à leur permettre de mieux vivre. Ce qui différencie la psychologie « classique » et la psychologie « positive » c’est que la première s’investit dans la libération des traumas et la résolution des conflits présents dans la psyché,  et la seconde dans la valorisation des ressources et de la santé. L’une libère de la douleur, l’autre promeut le bonheur. Il est important de rappeler que la santé mentale ne se résume pas à l’absence de maladie. La première s’occupe de guérir les maladies, la seconde de développer la santé. Les deux approches ainsi semblent se compléter harmonieusement.

Entre la psychologie « classique » et la psychologie « positive » se trouve la psychologie « humaniste, existentielle » qui est plutôt tournée vers les ressources avec une idée de développement de Soi, pleinement centrée sur l’humain, mais sans évoquer la « notion de bonheur » explicitement.

Janvier
2013

Le corps comme interlocuteur
une partie oubliée de la psyché

36 pages

Thierry TOURNEBISE

Il est habituel de considérer le corps comme exprimant des vécus plus ou moins conscients de la psyché. Il est habituel aussi d’y considérer des symptômes purement somatiques, dont s’occupe la médecine.

 Il est beaucoup moins habituel d’évoquer le corps comme « parlant » en son nom propre, comme exprimant des « émotions purement corporelles », et non une sorte de réplique d’un vécu psychique. Quand le corps produit des ressentis au niveau de la psyché pour être « entendu » dans ce qu’il éprouve et que l’on prenne soin de lui,  son « message » passe trop souvent inaperçu, car ce ressenti est interprété comme psychosomatique et l’on va se perdre en écoute de probables blessures psychiques cachées.

Le corps comme médiateur pour faire entendre les ressentis de la psyché est bien connu, mais la psyché comme médiateur pour faire entendre les vécus du corps n’est pas abordé en psychologie.

De tout cela découle la problématique d’un corps et d’une psyché qui seraient distincts, et nous oscillons entre cette éventualité dualiste et celle d’un « tout » plus ou moins clivé. Tous se passe comme si le corps faisait partie de la psyché (et pas forcément l’inverse). Le thème est ardu, incertain, délicat… cependant les réalités cliniques portent le praticien à ne pas négliger cet aspect dans ses investigations.

2016
septembre

Emplacement subjectif du praticien
connivence et alliance thérapeutique

26 pages

Thierry TOURNEBISE

Publication particulièrement à l’attention des praticiens en psy.

La notion de connivence ou d’alliance thérapeutique est essentielle, mais une alliance « avec qui » au cœur de la psyché, et « dans quel but » ? Que le praticien soit censé être proche de son patient est une évidence (tact psychique). Que ce soit dans le but d’accomplir ce à quoi sert le symptôme l’est aussi en maïeusthésie (reconnexion d’avec soi-même). Mais cela ne précise, ni l’emplacement subjectif du praticien, ni avec qui se fait l’alliance principale. Cet article s’inscrit à la suite des publications « Posture du praticien » et « Validation existentielle ». Ces dernières définissaient l’attitude du praticien (où va son attention et quelle est son intention). Or il se trouve que la posture est une chose, et que l’emplacement subjectif (et l’alliance qui en découle) en est une autre.

L’emplacement subjectif définit « avec qui » se situe la proximité principale du praticien : avec le patient lui-même, ou avec celui qui, du plus profond de sa psyché, appelle sa conscience à travers le symptôme ? Quand j’utilise le mot « proximité », je pourrais aussi bien utiliser « tact » (car la bonne distance c’est quand il n’y en a pas et qu’il y a « contact ») et « connivence » car celui qui appelle sa conscience en lui est celui qui détient les clés.

La nécessité de cette publication est apparue face à la difficulté que rencontrent souvent les stagiaires praticiens : s’ils sont toujours proches du sujet qu’est le patient, ils le sont moins spontanément de celui qui, en celui-ci, tente d’être rejoint en vue de reconnaissance.

2016
Novembre

Sans rancune ni pardon
Mais avec humanité et reconnaissance

32 pages

Thierry TOURNEBISE

 

« Sans rancune, ni pardon, mais avec humanité et reconnaissance » est un titre qui a volontairement le but d’interpeler sur des nuances inhabituelles. En effet, il s’agit plus de sortir de la rancune que d’aboutir au pardon. Dans le respect des Êtres ayant vécu un trauma du fait d’un autre, dans le respect de la vie sociale pour la multitude, dans celui de ce qui fait de nous des humains, il semble utile de sortir de l’illusion que le pardon libère la victime… et même qu’il libère l’auteur.

Mais peut-on sortir de l’état qui suit la douleur, physique ou morale, causée par un tiers ? Le mot « pardonner » signifie étymologiquement « ôter la sanction ». Le mot « rancune » (ou « rancœur ») signifie « ranceur ». Dans la rumination… nous ruminons du rance ! Depuis la simple contrariété que l’on nous a causée, jusqu’à des pertes majeures d’intégrité physique ou sociale, ou même des deuils… aucune réflexion absolue ni simpliste ne peut rendre compte du vécu de chacun, ni de ce qui peut l’en libérer.

Cependant, des éléments essentiels méritent d’être connus afin de ne pas subir une quadruple peine : 1/ la douleur infligée lors du trauma (incontournable) , 2/ le jaillissement d’une révolte ou même d’une colère nous rendant aussi violent que l’auteur (quasi incontournable), 3/ la douleur interminable qui suit, dans les pensées obsessionnelles, ruminations, flash-backs, rancœurs ou haines (zone de mise en œuvre thérapeutique), 4/ le souvenir souillé de celui qu’on était ou de celui qu’on a perdu, car il est désormais associé à l’horreur (zone de mise en œuvre thérapeutique).  

2017
avril

Confiance thérapeutique
Le patient, le praticien, le soignant

26 pages

Thierry TOURNEBISE

Il est essentiel que la confiance du patient soit présente envers le praticien ou le soignant. Cependant, cette confiance n’est aucunement un dû envers le professionnel, et il semble essentiel d’en comprendre la source. Si les connaissances et compétences techniques du professionnel sont des éléments incontournables, ils sont loin d’être suffisants.

L’éthique précise que la compétence technique se doit toujours d’être associée à une posture d’humanité (et réciproquement). S’il est relativement aisé de préciser les connaissances et compétences techniques (pas si facile cependant) il est franchement délicat de préciser en quoi consiste cette humanité sans laquelle, pourtant, le soin n’est plus qu’une forme d’hospitalisme… devenant même parfois source de troubles nosocomiaux ou iatrogènes (c’est à dire produisant un mal tout en prétendant guérir).

Cette publication est apparue comme une nécessité pour accompagner la volonté de l’HAS de promouvoir la bientraitance et le partenariat soignant/soigné. Cette volonté essentielle, cependant,  ne suffit pas à en définir précisément les contours. Il en résulte des imprécisions laissant croire que la réglementation ou quelques listes (chartes) laborieusement établies en comités d’études sauraient remédier aux difficultés rencontrées.

septembre
2018

Incontournable délicatesse 
et outrancières précautions

27 pages
Thierry TOURNEBISE

 

 

La délicatesse est une qualité essentielle chez un praticien. Bien sûr elle l’est aussi dans notre vie de tous les jours, mais concernant un praticien, elle fait même partie de son professionnalisme.  Il convient cependant de distinguer délicatesse et précautions. La délicatesse est douceur existentielle, alors que de trop nombreuses précautions peuvent vite devenir une indélicatesse face la Vie.

Comment cela est-il possible ? En fait il s’agit de deux choses très différentes : la délicatesse émerge naturellement de la réjouissance éprouvée face à la dimension du Soi qui se manifeste ; les précautions, elles, viennent des peurs que cette dimension ontique soit trop fragile, qu’elle ne puisse supporter une attitude spontanée.

Bien sûr, être spontané ne signifie pas une absence de délicatesse, mais une posture authentique. Finalement, il ne s’agit pas tant d’aider la Vie, que de l’accompagner dans l’expression de sa justesse ; il ne s’agit pas tant de la ménager, que de lui accorder de la reconnaissance ; il ne s’agit pas tant de la protéger, que d’en valider l’aspect lumineux ; il ne s’agit pas tant de la croire fragile, que d’en attester le socle existentiel systémique touchant l’humanité … et même au-delà, de se laisser toucher par cela. Ces quelques pages proposent de clarifier cet apparent paradoxe délicatesse/précautions.

Juin
2019

 Les besoins
Maslow, Rosenberg, Henderson, Psychologie positive

20 pages
Thierry TOURNEBISE

Les besoins sont des moteurs nécessaires à notre équilibre. Quand ils sont frustrés, ils engendrent bien des tensions et sont des indicateurs essentiels. Ils concernent la vie d’un Être et se situent à différents niveaux : peuvent être d’ordre physiologique (nécessités vitales du corps) ; d’ordre psychosocial (nécessité de la construction de sa personnalité, de son moi et de sa vie sociale) ; ou d’ordre existentiel (besoins de l’Être, au-delà du corps et de la personnalité, concernant pleinement le Soi qu’il est)

La notion de besoins a été particulièrement évoquée par trois auteurs : Abraham Maslow, Marshall Rosenberg, Virginia Henderson et enfin par la psychologie positive. Abraham Maslow l’a évoqué par rapport à la qualité de la psychothérapie et de l’accompagnement des patients en souffrance psychique ; Marshall Rosenberg l’a considéré du point de vue d’une très grande qualité de la communication ; Virginia Henderson l’a développé en vue d’une anamnèse de qualité permettant des soins infirmiers efficients. Nous devons ajouter le regard de la Psychologie positive qui envisage les besoins comme principaux moteurs existentiels, afin de fournir à un sujet la ressource qui anime sa vie.

Ces quatre références sont différentes, toutes pertinentes, et méritent notre attention. Ces quelques pages permettront de mieux les comprendre, de voir comment elles se complètent, et de mieux situer ce qu’elles recouvrent.

octobre
2019

De la conscience à l'Un-conscient

Paradoxe salutaire de la conscience

40 pages
Thierry TOURNEBISE

 

Nous avons d’une part l’inconscient, qui est un fondement psychanalytique que nous a légué Sigmund Freud. Sans doute a-t-il ici bien fait progresser l’approche psychologique de l’être humain. Il révéla qu’il y a dans la psyché des zones non accessibles à l’intellect ; nous avons d’autre part la conscience qui joue un rôle majeur, mais qui est bien difficile à définir. Peut-être le Soi de Jung pourrait en être un des aspects.

En fait, cette conscience est également peu accessible à l’intellect et opère à son insu. Nous sommes alors face à une curiosité, car la conscience elle-même n’est pas intellectuellement accessible. Serait-elle alors inconsciente ? Ferait-elle partie de l’inconscient ? Le mot « inconscient », convient-il alors pour désigner ce qui n’est pas accessible à la pensée naturelle ? Curieux paradoxe si « la conscience est inconsciente » ! Elle ne semble pas accessible cognitivement, tout en étant la source de tout… à moins que les notions de « source », de « conscience », d’« inconscient », ne doivent aussi être revisitées.

Sigmund Freud nous a plus apporté sur l’inconscient que sur la conscience. Le coté sensoriel plaisir/déplaisir tient chez lui une grande place. Quand il parle d’inconscient, il évoque une zone trouble, emplie de choses plus ou moins avouables, venant dicter nos comportements à notre insu. De son côté Carl Gustav Jung nous a plus apporté du côté conscience avec la notion du Soi en individuation. Chez lui la dynamique est plus expérientielle que sensorielle.

Dans cette publication, nous allons découvrir que la notion d’inconscient peut recouvrir d’autres choses bien plus nobles. De plus les mots pour désigner ce dont on souhaite rendre compte quand on énonce « conscience » et « inconscient » mériteraient un choix plus affiné.

Novembre
2019

Les archétypes existentiels

structures dynamiques invariantes de la psyché

22 pages
Thierry TOURNEBISE

Alors que la capacité au non-savoir est un fondement majeur de l’efficience des praticiens en psychothérapie, il existe cependant des choses que nous ne savons pas mais dont nous avons une connaissance intime. L’intellect ne sait pas l’élaborer mais c’est néanmoins un appui très utile.

Comment pouvons-nous avoir la connaissance de quelque chose que nous ne savons pas ? Il s’agit d’un intéressant paradoxe où la conscience dispose d’un appui auquel l’intellect reste le plus souvent aveugle, dont il ne sait pas rendre compte…car, comme nous l’avons vu dans la précédente publication d’octobre 2019 « De la Conscience à l’Un-conscient », la conscience est inconsciente !

Sommes-nous pour autant habilités à valider les intuitions, la sensibilité, ce sentiment d’un « chez-nous d’humanité » commun, au-delà de nos différences multiples et si précieuses ? Entre en jeu ici la notion d’archétypes existentiels. Notion délicate qu’il s’agit de ne pas mêler à celle d’archétype au sens habituel de « modèles ancestraux d’images, qui ont conduit à des représentations analogues au cours des siècles ou des millénaires, chez tous les humains en tous endroits de la planète ». Nous aborderons ici la notion « d’archétypes existentiels » plutôt comme source des processus psychiques, comme architecture première et discrète de ce qui anime la psyché (structures dynamiques). Nous nous garderons d’en proposer une invérifiable généralisation planétaire de tous temps, mais nous utiliserons tout de même la notion d’archétype (fondement initial de la vie) afin de la distinguer ce celle de paradigme (fondement d’une théorie). Les archétypes, c’est ce qu’il y a avant les paradigmes, avant les théories et leurs fondements intellectuels. Notre but est modestement l’efficience des praticiens, censés œuvrer tout en délicatesse et en respect de la nature intime de leurs patients si différents les uns des autres.

novembre
2022
La vastitude du petit
Comment nommer l'Être émergeant 
dans la psyché

20 pages

 Thierry TOURNEBISE

 

 

Souvent, en thérapie, nous entendons le praticien parler du « petit garçon » ou de la « petite fille » pour désigner celui que nous étions dans l’enfance, émergeant au cours d’une séance. Cette terminologie est souvent mal venue car un Être ne se sent jamais « petit » (ni « grand »), quelle que soit l’étape de sa vie !

Ce choix verbal n’est le plus souvent pas souhaitable car abuser de la terminologie « petit garçon » ou « petite fille » au cours d’une thérapie peut altérer la qualité de celle-ci. Parfois elle est pertinente, la plupart du temps, elle ne l’est pas. Cela vaut aussi pour toutes les étapes de la vie.

Voici quelques lignes pour accompagner les praticiens dans les séances qu’ils proposent à leurs patients. Il n’y a pas de bibliographie sur ce sujet, car il n’est hélas pas spécifiquement abordé. Vous trouverez dans ce texte de nombreuses nuances éclairantes, tant pour les praticiens que pour les patients.

     

2 Applications dans les situations de soins, d'aide ou de psychothérapies

2017
mai

Post traumatique
stress et souffrance psychique

25 pages

Thierry TOURNEBISE

 

Suite un choc majeur, quand les « troubles du stress aigu » persistent au-delà de un mois suite à la circonstance traumatisante, on parlera de SPT (Stress Post Traumatique). Avoir soi-même vécu une situation exceptionnellement douloureuse, ou avoir été témoin d’une telle chose vécue par un autre, peuvent ainsi nous conduire à un TSTP (Trouble de Stress Post Traumatique), avec des conséquences signifiantes sur la vie de tous les jours, parfois dramatiques.

Faire l’expérience d’une situation cataclysmique exceptionnelle peut placer dans la psyché une marque persistante rendant la suite de l’existence difficile : images obsessionnelles, craintes permanentes, difficulté à vivre simplement, angoisses profondes, troubles anxieux, paranoïa. Qu’il s’agisse d’une agression physique, d’un abus sexuel, d’un attentat, d’un accident, d’être passé près de la mort, de tout perdre en un instant, d’apprendre le décès d’un proche, de recevoir le diagnostic d’une grave maladie, de faire face à un revirement de situation majeur… etc., toutes ces situations peuvent rendre ensuite la vie quotidienne très tourmentée.

Face à de tels événements, tout le monde n’a pas les mêmes ressources. Certains, assez rares, sont naturellement plus résilients et s’en remettent plus vite spontanément. D’autres, la plupart d’entre nous, gardent des marques à long terme pouvant nécessiter un accompagnement psychologique. Les émergences symptomatiques suite au trauma peuvent survenir aussitôt après le choc (stress aigu), mais parfois seulement plusieurs mois, un an après, ou plus, à l’occasion d’une réactivation (stress post traumatique). Nous allons aborder les possibilités psychothérapiques permettant d’accéder de nouveau à une vie paisible, mais aussi au sens ce cet impact si profond. 

 

Mai 
2001

Personnes âgées
19 pages
Thierry TOURNEBISE

Mieux comprendre les personnes âgées et ce que représente l'accueil en maison de retraite. Délicatesses et violences ordinaires. Ce qui fait la qualité des soins et de la communication. Savoir vraiment favoriser l'autonomie et la santé mentale. Mieux comprendre la source des syndromes de glissement (quand la personne ne veut plus vivre). Augmenter sa capacité à proposer un accompagnement de qualité, y compris dans la fin de vie.

Décembre 
2009

La maladie d'Alzheimer
29 pages
Thierry TOURNEBISE
*

***document ne figurant pas 
dans les
packs 2009***

Les spécialistes prévoient que la maladie d’Alzheimer menace de toucher quatre fois plus de monde d’ici à 2050. Malheureusement, ce sujet est trop souvent abordé sous l’angle unique d’une maladie passive, subie comme une malchance inéluctable, comme une pathologie incurable… à laquelle la réponse médicamenteuse serait le seul éventuel espoir.

Tous les avis méritent d’être pris en compte, mais j’ai eu à cœur ici de vous proposer un regard différent sur ce thème. Quelques praticiens renommés, psychiatres ou psychologues, remettent en cause cette fatalité de l’incurabilité, et même jusqu’à la nature du diagnostique. Ces remises en cause concernent tant le phénomène psychologique que le phénomène neurologique, et surtout ce qui les relie entre eux. Nous verrons aussi que les moyens d’accompagnement peuvent être abordés avec de nouvelles subtilités.

  juillet 
2005

Psychologie et violence
 dans le grand âge

35 pages
Thierry TOURNEBISE

*

Psychologie du sujet âgé. Déclin physique mais poursuite du développement psychique. Ne pas confondre qualité cognitives et développement de Soi . Situations de violences familiales, soignantes et institutionnelles, que celles-ci soit involontaire ou réfléchies. Possibilité d'y remédier.

Avril
2003

Humaniser la fin de vie
31 pages (sur 1 page web)
Thierry TOURNEBISE
*

fractionné en plusieurs pages web
(téléchargement plus rapide)

Accompagnement, respect, humanisation de cette ultime étape de l'existence

Cet article est destiné à tout soignant ou tout particulier désirant mieux comprendre la fin de vie et souhaitant apporter une aide de qualité à des proches ou des patients dans cette situation. 

Il est aussi dédié aux personnes qui, étant eux-mêmes en fin de vie, ne trouvent pas l'écoute et le réconfort dont ils auraient besoin.

Vous trouverez dans les chapitres ci dessous de quoi aborder ce thème avec sensibilité mais sans affectivité, avec chaleur mais sans vulnérabilité, avec lucidité mais sans intellectualisme. 

30 pages de lecture pour vous accompagner dans votre réflexion avec nuances, délicatesse et précision.

août 
2007

Bientraitance
23 pages
Thierry TOURNEBISE
*

Nous entendons de plus en plus parler de "bientraitance". Ce mot comporte en même temps une grande générosité et une grande ambiguïté. Cette publication à pour but de permettre à chacun d'être dans la délicatesse qu'il souhaite réellement offrir à ceux dont il s'occupe, et d'échapper aux pièges qui le conduisent involontairement à produire des "violences douces" 

mars 
2011

Le deuil
Comprendre et accompagner
22 pages
Thierry TOURNEBISE

***ne figure pas dans les packs 2011***

L’expression « il faut faire le deuil » est sans doute une des plus ravageuses qui soient. Une personne ayant vécu une perte n’aime pas entendre cela, d’autant que la façon dont c’est dit sous-entend un concept totalement erroné. Souvent « faire le deuil » est compris comme « il faut passer à autre chose ». Outre le fait qu’un tel propos soit indécent face au vécu de l’endeuillé, c’est totalement méconnaître la délicate et subtile nécessité de la douleur dans cette étape particulière de la vie.

Nous allons examiner comment le cheminement s’accomplit pour un être dans cette part exceptionnelle de son existence, et comment il peut être accompagné de façon plus pertinente dans ce processus infiniment précieux qui s’accomplit en lui.

Juin
2001

Dépression et suicide
17 pages
Thierry TOURNEBISE
*

La dépression et le suicide sont malheureusement des phénomènes particulièrement fréquents au printemps (le plus grand nombre est au mois de mai) . Les suicides ont doublés en 25 ans, c'est aujourd'hui la première cause de mortalité des 25-34 ans. Chaque année le suicide tue plus que les accidents de la route et le sida réunis. Cet article vous propose de mieux comprendre, aider ou prévenir de telles situations, si nombreuses et dramatiques qu'elles font partie des priorités de santé publique.

2015
mars

Addiction et bonheur
amour - existetiel - utilitarisme - sacré

28 pages

Thierry TOURNEBISE

 

L’addiction n’est en aucun cas  source de bonheur, mais le manque de bonheur peut souvent conduire à l’addiction.

Il agit ici de comprendre les méandres de l’existentiel (ce qui touche à l’Être), de l’amour (de quoi s’agit-il ?) du bonheur (qu’est-ce qui le constitue et le permet ?), mais aussi de l’utilitarisme (ce qui y conduit le mieux pour chacun et pour tous) ainsi que des addictions qui assurent la compensation des manques quand nous n’y parvenons pas.

Cette publication, propose d’éclairer quelques notions concernant le bonheur, l’humanité, l’utilitarisme, afin d’assurer une liberté authentique qui ne soit pas une compensation. Nous y trouverons un  éclairage subtil sur ce qui est attendu et éprouvé, dans la vie de chacun avec respect de tous, et de tous avec le respect de chacun. Nous rencontrerons Abraham Maslow concernant les besoins ontiques (l’existentiel), John Stuart Mill, concernant l’utilitarisme (ce qui permet le bonheur personnel et social), Bruce K. Alexander concernant les addictions (montrant quelles frustrations sont en cause). Ils guideront nos pas pour une synthèse aussi proche que possible de l’humain que nous sommes, de notre environnement extérieur et intérieur, du vécu éprouvé (phénoménologie) dans notre vie individuelle ou collective.

mars 
2003

Aider le malade alcoolique Addictions
19 pages
Thierry TOURNEBISE
*

Comprendre et aider le malade alcoolique ainsi que les personnes souffrant d'addictions. 

Les mécanismes de la dépendance, les causes et les moyens de s'en libérer. Qualité de l'aide et humanisation de l'approche. 

Le déni de l'alcoolique, mais aussi le déni de ceux qui l'aident et ne savent pas reconnaître sa raison. 

Les causes de la vulnérabilité et des rechutes. Moyens de sécuriser la stabilisation de l'abstinence.

Juillet 
2006

Anorexie
18 pages
Thierry TOURNEBISE
*

Abordant ce thème du point de vue d'un sujet anorexique recevant différents types d'aide, ce document permet d'envisager l'accompagnement et la compréhension sous un nouvel angle. 

Le sujet anorexique y trouvera l'expression d'un certain nombre de choses ressenties et difficiles à formuler vis à vis de ceux qui l'entourent ou le soignent. 

Les proches y trouveront un moyen de mieux comprendre celui ou celle qu'ils aiment et qui leur font tant de soucis avec leur  pratique alimentaire hors norme

2013
septembre

Reflexions sur l'autisme
Le non pensable et l'indicible
42 pages
Thierry TOURNEBISE

Tenter de comprendre l’autisme est sans aucun doute une recherche nécessaire… mais tenter de comprendre les êtres vivant et éprouvant le monde avec autisme est certainement une priorité. Face à ces humains, dont l’expérience du monde est si différente de la nôtre, les parents comme les professionnels de santé sont déroutés. Les sujets concernés, eux-mêmes, ne peuvent organiser leur pensée aisément faute de repères, de modèles, de pairs avec qui partager sur le même mode.

« Ressentir » des choses pour lesquelles on ne trouve aucun interlocuteur, se trouve être pour eux une expérience héroïque. Pédopsychiatres, psychologues et orthophonistes font certainement un travail remarquable  et dévoué (en tout cas nous ne parlons ici que de ceux-là), mais les repères psychopathologiques qui sont les leurs risquent de limiter leur propre perception du sujet avec autisme. La nosographie tente de cerner une « situation de pathologie »… mais il y a aussi l’option de considérer le sujet avec autisme non comme « malade », mais comme un être ayant une perception du monde qu’il nous convient de comprendre afin de mieux pouvoir le rencontrer et le sortir de sa solitude. Le reste vient de surcroît avec la richesse de la vie sociale qui en découle… à partir de là toutes les techniques ou médications adaptées trouveront naturellement leur place.

Si la psychologie est habituée à explorer les histoires de vie ou les processus cognitifs,  il reste à envisager ce qui n’est, ni historique, ni cognitif, mais juste expérientiel. Ce qui est profondément ressenti (expérientiel) n’est pas forcément  évocable mentalement (donc en pensées), et donc ne peut évidemment pas être dit… et encore moins échangé avec autrui (surtout dans un environnement où cela échappe à tout le monde). Nous avons alors l’« indicible » (impartageable), mais aussi le « non pensable », pourtant ressenti mais qui n’est même pas accessible à la pensée de celui qui l’a vécu.

Voilà un champ d’exploration, pour les praticiens, qui mérite toute  leur attention, tant pour accompagner les sujets dits « avec autisme », que les sujets dits « psychotiques », que chez ceux dont les « troubles psychiques ordinaires » comportent néanmoins aussi de telles sources « non pensables ». Cet ensemble de situations va nous permettre une réflexion sur l’autisme, s’appuyant essentiellement sur le vécu de personnes concernées.

Octobre
2012

Mieux comprendre la psychose
une surprenante modification de conscience

28 pages
Thierry TOURNEBISE

D’un côté les névroses, de l’autre les psychoses. Les différencier clairement est évident en termes de gravité, mais il n’est pas si facile d’énoncer la  nature précise de ces phénomènes en termes de troubles psychiques.

Ces quelques lignes vont tenter d’apporter sinon des éclaircissements, au moins de nouvelles possibilités de considérer le trouble psychotique, de le démystifier, de permettre aux praticiens d’avoir en la matière une écoute plus profonde, plus ouverte, face aux patients qui en souffrent.

Les apports du Dr Henri Grivois sur ce thème sont d’une grande importance et je m’y réfèrerai très souvent tout au cours de cet article, rendant hommage à son travail, qu’il est essentiel de connaître. Il est psychiatre spécialiste de cette pathologie (30 ans responsable des urgences psychiatriques à l'Hotel Dieu) et en a une approche où nous trouverons certaines analogies avec l'approche maïeusthésique.

avril
2008

Psychopathologie
synthèses et ouvertures
28 pages 
Thierry TOURNEBISE
*

destinées aux
Professionnels psy

Ce document est particulièrement déstiné aux praticiens et développe des notions permettant d'ouvrir de nouveaux aspects dans le domaine de la psychothérapie. 

Certains lecteurs néophites pourront y trouver un langage trop psy, car de nombreuses notions de psychopathologie y sont abordées méthodiquement.

Les praticiens y trouveront eux une synthèse et une ouverture nouvelle sur les problèmes de sémiologie,  d'étiologie, de pathogénèse et de psychothérapie.

Décembre
2001

La mère et l'enfant
de la conception
 à la naissance
28 pages (sur 1 page web)
Thierry TOURNEBISE

fractionné en plusieurs pages web
 (téléchargement plus rapide)

Conception, grossesse, naissance, accompagnement. 

De la conception à la naissance, le cheminement d'un enfant et de ses parents. Ce qui fait la qualité, la délicatesse et parfois les difficultés de chacune de ces étapes.

Une rencontre avec l'enfant que l'on a ou que l'on va avoir, mais aussi une rencontre avec l'enfant que l'on a été.

Mars
2009

Déni de grossesse
Grossesse inconsciente

14 pages
Thierry TOURNEBISE
*

Cette publication est destinée autant aux femmes ayant vécu cette circonstance de « grossesse inconsciente », qu’aux adultes nés jadis d’une telle grossesse, qu’aux soignants, médecins, psychologues et psychothérapeutes devant accompagner ces personnes, juste après la circonstance, ou longtemps après celle-ci.

Nous verrons ci-dessous que la dénomination « déni de grossesse » n’est pas très heureuse et qu’elle risque même de détourner le praticien d’un accompagnement correct, tant pour la mère que pour l’enfant. Nous aborderons comment se positionner face aux êtres ayant vécu cette expérience, comment leur offrir un accompagnement de qualité, comment leur permettre d’aboutir à une salutaire intégration de ce qui est en eux et doit être reconnu et réhabilité avec justesse.

Dans ces situations, la souffrance est telle que ces êtres méritent un accompagnement de qualité, afin de « toucher » la paix dont ils ont besoin pour se retrouver… pour que la mère se retrouve, pour que l’enfant se retrouve... et aussi pour qu’ils se retrouvent entre eux.

novembre
2009

Fausse couche
un deuil à prendre en compte

18 pages
Thierry TOURNEBISE
*
***document ne figurant pas 
dans les
packs 2009***

S’il est évident qu’une fausse couche tardive peut être particulièrement traumatisante, on aurait tord de penser que celles survenues en début de grossesse soient vécues de façon anodine !

Ces quelques lignes vont proposer un regard délicat et subtil sur cet événement qui marque particulièrement la vie d’une femme et qui est souvent mal compris par l’entourage. L’ex-parturiente en reste généralement blessée et ne peut que taire ses ressentis, tant ceux-ci ne sont pas entendus, que ce soit par les proches (même très aimants) ou que ce soit par les professionnels des soins et de la médecine (même très compétents)

mars
2010

Ménopause
22 pages
Thierry TOURNEBISE
*

***document ne figurant pas 
dans les
packs 2009***

Cette étape de l’existence surprend souvent les femmes. Bien sûr, elles savent que la ménopause existe, mais comme sur ce point il y a peu de paroles, peu d’échanges, le moment venu elles se retrouvent face à quelque chose qui souvent les bouleverse.

Tout n’est pas inconnu à ce sujet. Grâce aux émissions de télévision et à quelques articles remplissant les magazines, nous trouverons quelques discours sur : bouffées de chaleur, troubles hormonaux, libido en hausse ou en baisse, prise de poids chez certaines… 

Pourtant la situation émotionnelle qui en découle est si souvent occultée qu’il en résulte une grande surprise. Savoir que ça va arriver et en connaître les aspects techniques est une chose ! S’y retrouver en est une autre !

Février
2001

La Passion 
Comprendre et améliorer 
la vie de couple

7 pages
Thierry TOURNEBISE

 

interview dans "Mon couple et moi"
vidéo et texte (avril 2017) 

Le mois de février, mois de la St Valentin méritait un article sur la passion. La passion attache en attendant que l'amour apparaisse. Il s'y trouve une "alchimie"  étonnante à découvrir pour mieux comprendre certains apparents caprices de la vie.

Janvier
2009

Vivre son couple
Crises, croissances et saveurs conjugales
36 pages
Thierry TOURNEBISE

interview dans "Mon couple et moi"  
et texte (avril 2017) 

Le projet est ici humblement le suivant : donner quelques éclairages permettant de ne pas manquer les richesses de ce qu’il y a à vivre dans sa vie conjugale ; mieux comprendre le sens des tensions et incompréhensions ; mieux découvrir les moyens par lesquels il est possible de grandir à travers l’expérience qu’il nous est donné de vivre ; ne pas manquer ces précieuses sources qui se présentent dans notre vie avec l’autre.

Qu’il s’agisse de la rencontre, de la passion, du quotidien, de la sexualité, de l’amour, de l’usure, de la maturation, … tout cela mérite quelques développements, depuis le moment de la rencontre, jusqu’à la maturité conjugale.  

septembre
2015

La sexualité
L'intime et l'universel

32 pages

Thierry TOURNEBISE

interview dans "Mon couple et moi"  
et texte (avril 2017) 

Cet article s’inscrit à la suite des publications « La passion » (février 2001) et « Vivre son couple » (février 2009) traitant du lien, de la communication, de l’amour et de la systémie conjugale. Si la sexualité y était mentionnée elle n’y était pas explicitement développée. Or un couple vit sa sexualité naturellement, parfois simplement, parfois difficilement pour des raisons personnelles ou sociales. Notre société lui en propose de multiples évocations, depuis les plus subtiles, jusqu’aux plus grivoises, en passant par les plus scientifiques. Depuis longtemps, cet aspect naturel de la vie peine à trouver la place simple qui lui revient. Au cours des siècles, l’Être Humain l’a sacralisée, diabolisée, banalisée, vulgarisée, scientifiquement étudiée.  

juin 
2003

Apaiser violence et conflits
32 pages (sur 1 page web)
Thierry TOURNEBISE

fractionné en plusieurs pages web
(téléchargement plus rapide)

Comprendre comment l'être humain passe de l'animalité à l'humanisation. 

Faire le point sur les différentes violences actuelles. En comprendre les raisons et les pièges. Y reconnaître ce qui concerne les moments ordinaires de la vie, qu'il s'agisse des violences que nous subissons ou de celles dont nous sommes l'auteur.

Savoir se comporter face à ces violences qu'elles soient discrètes ou importantes. Savoir mieux prendre soin de soi

3 Applications dans les situations professionnelles non soignantes

Février
2006

Professionnaliser l'accueil
L'humanisation au secours de la performance
31 pages
Thierry TOURNEBISE

tout personnel concernée par l'accueil

L'humanisation vient ici optimiser la performance. Il peut sembler curieux d'associer les notion d'humanisation et de professionnalisation, mais c'est justement ce qui fait la pertinence de ce document. 

La qualité de l'accueil est liée à des connaissances techniques, mais aussi et surtout à l'approche humaine du client, de l'usager, du patient, du fournisseur pour l'accueil externe et à l'approche des collègues, directions, collaborateurs pour l'accueil interne en inter service

Il est possible d'optimiser la qualité tout en diminuant le stress. Il résultera de ce qui est exposé dans document : une meilleure gestion des situations de violence ou d'agressivité, plus d'aisance pour faire face aux situations délicates, mais aussi une meilleure performance dans  les situations habituelles. Nous y trouverons donc aussi une source de motivation, et un remède à l'usure professionnelle 

Ce document comportera de nombreuses réponses aux difficultés communicationnelles rencontrées et  des exemples concrets de situations pour venir illustrer les éléments théoriques abordées 

Janvier
2001

La bonne distance dans le management
8 pages
Thierry TOURNEBISE


tout personnel d'encadrement

Comment être suffisamment  humain, sans pour autant tomber dans l'affectivité. La paternalisme ou le copinage sont des ennemis du management de qualité mais la distance et la manque de chaleur humaine aussi. Cet article vous permettra de vous y retrouver dans ces apparentes contradictions.

Pour qu'il y ait une production, il faut que le producteur existe. pour qu'il existe, il doit avoir le sentiment d'être  reconnu. Pour qu'il se sente reconnu, le cadre ou le directeur adoptera des comportements qui ne sont ni de la manipulation, ni du paternalisme, mais de la communication dans le sens "assertivité". La qualité du management permet de pourvoir critiquer une production sans détour (en bien ou en mal) sans pour autant porter atteinte au producteur qui doit, lui, garder sa créativité et sa motivation (ou en trouver quand il en manque)

Ce document évoquera comment aborder des différences de points de vue et conflits, comment réaliser un entretien individuel, un recentrage de production,  un partage d'information. il sera fait la différence entre "faire passer une information" (efficacité) et "convaincre" (contre production et fragilisation)

octobre
2009

Stress et travail
La joie et la blessure
Mieux comprendre 
les Risques Psycho Sociaux
23 pages
Thierry TOURNEBISE

***document ne figurant pas 
dans les
packs 2009***

Avec d’une part le rapport Joseph Stiglitz (prix Nobel d’économie) et, d'autre part, la vague de suicide à laquelle nous assistons hélas dans le domaine professionnel, nous ne pouvons que reconsidérer la place de l’humain dans le management.

Ce document sera particulièrement utile aux directeurs et aux cadres, à toutes personnes ayant responsabilité d’équipe. Le stress (jusqu’à la mort !) ne doit pas être une fatalité et nous pouvons reconsidérer les fondements de ce qui fait un management de qualité, tant pour optimiser le fonctionnement de l’entreprise que pour la qualité de vie de ceux qui y travaillent.

Octobre
2000

La recherche
d'emploi

7 pages
Thierry TOURNEBISE

toue personne souhaitant mieux se positionner dans le monde du travail

Surtout ne pas chercher à "se vendre" mais plutôt à "vendre sa production". Être celui qui "vend une production" et non celui qui "demande un emploi". Pour être efficace, mieux vaut raisonner de façon plus valorisante. Cet article est aussi utile aux chercheurs d'emploi qu'aux responsables d'entreprises

Faire clairement la différence entre le "producteur", ses "compétences" et sa "production": Le producteur loue sa compétence (salaire) et vend sa production (salaire). 

4 Bases de communication  retour

2014
décembre

Relation et communication
...l'humanité et la quête d'information

37 pages

Thierry TOURNEBISE

Relation et  communication sont au cœur des débats depuis quelques décennies.  « Soyez relationnels ! », « Faisons une campagne de communication ! », sont des termes souvent utilisés. Avons-nous pour autant gagné en humanité et en efficacité dans nos échanges ? Cours, formations et publications abondent, et tous ces apports traitent de choses forts intéressantes : stress, accueil, gestion des conflits, management, expression en public, ou même risques psycho-sociaux (RPS)… etc. Remarquons toutefois que la place de l’humain y est rarement explicitée,  alors que celle de l’information et des problèmes à gérer y est quasi sacralisée ! Puisque l’efficacité est un critère dominant, nous pouvons aussi nous demander : « Les résultats sont-ils à la hauteur de nos attentes ? De quelle nature sont ces résultats ? »

Cette publication a pour but de contribuer à quelques éclairages très novateurs. Vous y trouverez des spécificités inattendues : pragmatiques mais sensibles, humanistes mais sans angélisme, concrètes mais subtilement existentielles, s’attachant à la qualité des résultats dans la transmission d’informations mais sans jamais oublier la composante fondamentale qu’est l’humain, ni les raisons pour lesquelles celui-ci doit rester au cœur de la démarche.

105

septembre
2023

Conscience et langage humain
de l'imaginaire à l'expérientiel

 33 pages

Thierry TOURNEBISE

Depuis son apparition sur la planète il y a plus de 3 millions d’années, l’humain a progressivement acquis le langage. Tant Néandertal que Sapiens se sont mis à avoir des sons spécifiques pour exprimer des choses nécessaires à leur survie. Ils désignaient ainsi l’environnement qui leur est sensoriellement perceptible.

Puis de 70.000 à 30.000 ans avant nous, vint ce que des préhistoriens nomment la « révolution cognitive » (Harari, 2015, p.32-33) : la capacité d’imagination. A partir de cette étape difficile à objectiver, ils ne nomment plus seulement ce qu’ils perçoivent, mais aussi ce qu’ils imaginent (p.36). Ils sont capables de se représenter mentalement par exemple « un homme à tête de lion » (p. 40-41). Cela les conduit jusqu’à notre ère actuelle avec de multiples applications de cette capacité (depuis les religions, jusqu’aux frontières territoriales, avec tout un système économique, avec des buts et des projets structurés, du temps et des moyens accordés à la recherche…). Cela lui a permis de fédérer de plus en plus de monde en coopération (atout de survie)… mais trop souvent davantage par soumission (source d’échecs) que par adhésion spontanée !

L’imaginaire est une capacité magnifique, également source de créativité. Nous lui devons la poésie, la littérature, la musique… et bien d’autres choses subtiles. Cependant, l’imaginaire, à lui seul, n’est qu’une copie mentale de situations sensorielles, quand bien même cette copie est un peu « trafiquée » pour énoncer des chimères, du fantastique, des agréments, des mythes ou des croyances. Par exemple, imaginer que l’on vole juste en agitant ses bras figure mentalement une situation qui n’existe pas pour un humain, mais dont on a ainsi une représentation mentale. Une nouvelle révolution serait celle d’utiliser le langage pour énoncer, non pas l’imaginaire, mais pour énoncer ce qui ne se pense pas, qui cependant nous habite tous : « l’expérientiel ». Cela ouvre un nouveau champ difficilement appréhendable cognitivement, mais intimement éprouvé. Outre le fait que cela soit au cœur de la psychothérapie (au moins en maïeusthésie), cette prouesse apparaît lentement depuis quelques siècles (même s’il y a peu de données historiques pour en témoigner précisément). Ces évolutions se font progressivement (il est difficile d’en objectiver la datation) et leurs actions conjointes permettent l’émergence d’intuitions réellement créatives.

2014
avril

L'estime de Soi
et l'inestimable de Soi

21 pages

Thierry TOURNEBISE

Développer son estime de Soi est souvent énoncé comme un noble projet. L’estime, cette chose clinquante et trébuchante,  est un piège subtil ! Elle concerne l’attribution d’une valeur… or le Soi, est par nature hors du champ des valeurs : il est inestimable. Comment alors parler d’estime de Soi sans produire le contraire de ce qu’on croyait énoncer ? L’estimer le réduit, le déchoit, depuis la zone existentielle incommensurable de l’être, vers celle des choses, des objets mesurables.

Ce basculement du subjectal (monde du sujet) vers l’objectal (monde des objets) ne nous fait parler que d’un « moi cherchant à briller », et non d’un « Soi lumineux ». Le dicton « Tout ce qui brille n’est pas or » s’applique encore plus subtilement ici : ne pas confondre un simple reflet avec ce dont il émane intrinsèquement une lumière. « Clinquant » et « lumineux » sont très différents. Nous n’en recueillons pas le même éclairage. Le Soi n’a que faire de recevoir de l’estime (y compris de soi même), il a avant tout besoin de considération (y compris de soi même). Le piège est tel à ce sujet qu’il s’imposait une publication pour mettre à  disposition quelques utiles précisions.

Septembre
2001

l'Assertivité
13 pages
Thierry TOURNEBISE


toute personne concernée par la communication

L'assertivité est le mot par lequel les psy et consultants en communication nomment une attitude dans laquelle il y a en même temps affirmation de soi et respect d'autrui. Cet article décrira les règles qui permettent en même temps d'assurer le respect d'autrui et celui de soi-même, l'affirmation de soi et l'humilité, la capacité à dire, autant que celle à entendre. L'assertivité est l'attitude dans laquelle le partage de points de vue différents devient possible sans conflits.

Novembre 
2002

La Reformulation
23 pages
Thierry TOURNEBISE
*
Document particulièrement important
destiné à toute personne concernée par la communication, dont psy,  personnel soignant, travailleurs sociaux...

La reformulation est à la fois une notion très connue et très ignorée, même chez de nombreux professionnels croyant la maîtriser.

Alors qu'elle est un fondement de la communication, de l'aide et de la psychothérapie, la reformulation a souvent perdu toute sa substance, pour n'être plus qu'une sorte de

Je vous proposerai ici, avec la lecture de cet article, de lui rendre sa juste dimension, sa chaleur humaine et son efficacité. 

Elle ne peut résulter d'une maîtrise technique,  mais d'un état d'esprit longuement abordé dans ce texte. Tous les enjeux verbaux et non verbaux y sont décrits avec nuances et précision.

Mai
2013

Le verbe et la posture
communication...subtilités

35 pages
Thierry TOURNEBISE

La communication est un thème qui semble connu, presque devenu banal. Abordée, décortiquée et développée depuis longtemps, celle-ci semble avoir livré ses secrets. Les « spécialistes » en ont-ils fait le tour pour autant ? Des mots, des échanges, une plus ou moins grande efficacité, des émetteurs, des récepteurs, des distorsions, de la clarté, de la transmission, de l’affirmation, parfois un art de convaincre (ou même de manipuler)… Ou alors de la non-directivité, de l’écoute active, des reformulations, de l’empathie (et même une certaine humanité)… Nombreux sont les éléments, étudiés ou intuitifs, qui nous donnent quelques clés.

L’École de Palo Alto (de Gregory Bateson 1904-1980), sorte de référence en la matière, nous propose beaucoup de choses pertinentes. Avec Paul Watzlawick (1921- 2007) nous y entendons dire qu’« on ne peut pas ne pas communiquer ». Cette idée est tellement instaurée en paradigme, en fondement, que cela est devenu une sorte d’évidence ou même d’axiome ou de postulat (par exemple en PNL). Pourtant, rien n’est moins certain !

Nous allons consacrer cet article à une étude minutieuse de ce que peut être la communication, tout en respectant ce qui est dit ou cru actuellement, mais en accédant à un plus grand degré de précision (tout au moins sur certains aspects fondamentaux), sans rester prisonnier des paradigmes restrictifs. Nous y serons précis, innovants, concrets, subtils, aboutis… tout en laissant la recherche ouverte.

Le lecteur qui souhaite une information simplifiée sur la communication est invité à lire plutôt les publications « Assertivité » (septembre 2001) et « Reformulation » (novembre 2002). Celui qui souhaite de plus amples précisions en trouvera dans le texte ci-dessous, ainsi que dans « Non directivité et validations » (janvier 2012), ou dans l’ouvrage « L’art d’être communicant » (Dangles, 2008).

2013
Octobre

Les Cinq sens
autres auteurs
Michel LAPEYRE  Psychologue, Musicothérapeute - Edwige QUIRIER Art thérapeute  

14 pages

Un des modes d'expression de l'être humain est sa capacité à dire, à parler. Nous habitons les pensées et les pensées nous habitent, un monde de symboles vit en chacun de nous. Comment la parole fait-elle corps avec le sujet ? Bien souvent, ne sommes-nous pas perdus par et dans cette parole que ce soit dans la communication avec soi-même, avec l'autre, les autres ? La parole suffit elle pour bien vivre et bien communiquer ? Qu'en est il de la communication non verbale ? Comment l'utilisons-nous ?

Ces quelques lignes proposent d'aborder les 5 sens en tant que nos principaux outils d'information et de communication et comment ils nous permettent d'être présent à nous même et au monde.Nous tentons aussi d'expliciter les liens entre sensation, perception, mémoire et leurs distorsions.Nous abordons la nécessité de découvrir à nouveau les bases de notre sensorialité afin de développer une qualité de présence, de vie et une meilleure communication verbale et non verbale. 

Aout
2013

Percevoir le monde...
L'objectivable et l'existentiel

34 pages
Thierry TOURNEBISE

 

Les 5 sens sont assez bien connus… mais en même temps la perception est assez mal connue. En effet, le plus souvent, plusieurs sens mis en action simultanément sont nécessaires à nos représentations mentales, notre reconnaissance du monde, l’activation de notre mémoire. Les sens ne fonctionnent pas isolements mais en synergie. De plus, ils opèrent plus ou moins en synesthésie, car plusieurs sens sont  impliqués dans une même perception, même quand un seul d’entre eux à été stimulé (par exemple une forme sera associée à un son, un son à un goût, le tact à une forme).  

Mais la perception déborde le cadre aussi des cinq sens. Nous connaissons la proprioception (sensibilité corporelle interne), la perception kinesthésique (de mouvement), la perception de l’« écoulement » du temps, la perception émotionnelle…, etc., il nous reste encor  à comprendre la perception de Soi, la sensibilité à autrui, le sens existentiel, ou même le vécu d’expériences clairement éprouvées, mais indicibles, voire non représentables, car elles ne sont ni sensorielles, ni expérientielles (par exemple EMI ou psychose, qui sont des vécus hors du commun, parfaitement « réels », et pourtant indicibles et trop souvent non entendus quand le sujet tente de les exprimer, tant cela sort des schémas de nos représentations habituelles). 


Juin 
2002

Le Danger
de Convaincre

17 pages
Thierry TOURNEBISE


toute personne concernée par la communication

Être compris sans porter atteinte à l'intégrité de son interlocuteur.

Il est souvent conseillé d'être convaincant. Que ce soit pour trouver un emploi, pour avoir de la promotion, pour vendre si on est commercial ou même pour soigner.

Il semble judicieux d'amener autrui à adopter ce qu'on pense, c'est même une croyance moderne... mais elle est nuisible, car convaincre c'est détruire un peu !

Convaincre, même pour aider ou rassurer, est maladroit, dangereux et inefficace. Vous découvrirez dans cet article comment partager des points de vue avec efficacité, mais aussi avec respect... Comment être compris sans porter atteinte à l'intégrité de son interlocuteur.

Décembre
2000

Éclairer 
sans produire d'ombre

Entre conflits et ouverture d'esprit
7 pages
Thierry TOURNEBISE

Tout en éclairant, la lumière génère des ombres. Cette loi de la physique, s'applique aussi à la psychologie. Mais en psychologie, curieusement, ces ombres nous éclairent, mettant en lumière ce qui, en nous, attend d'être vu, aimé et accueilli par nous-mêmes.  Elles sont comme des passages vers ce qu'il y a de plus précieux en nous et qui attend d'être entendu, reconnu! Ces ombres sont en fait une sorte de passage vers nous-mêmes.

Mars
2001

Un quelqu'un en habit de personne
7 pages
Thierry TOURNEBISE

Être


novembre
2001

Stress et mieux-être 

16 pages
Thierry TOURNEBISE

Plus de vie, moins de conflits. Un regard nouveau sur ce qu'est le stress, sur ce qu'il signifie et sur ce qu'on peut en faire. 

Le stress souligne souvent ce sur quoi, et surtout ceux sur qui,  nous avons omis de mettre notre attention. L'attention à soi, l'attention aux autres, la différence entre ce qui est apparent et ce qui est réel dans nos situations quotidiennes. 

Pareils à des "liens hypertexte" jalonnant notre existence,  le sensations de stress sont une invitation à mieux prendre soin de soi et à mieux prendre conscience des autres. Le stress permet "d'ouvrir les fichiers de notre vie" qui nous permettront d'accéder à un réel mieux-être.

Septembre
2000

Liberté et richesse
de pensée

7 pages
Thierry TOURNEBISE

Être libre des écoles de pensée sans en rejeter aucune. Nécessité d'une pensée structurée mais libre. Danger de l'esprit sectaire. Savoir être libre, même de la liberté.

     

5 Coin Philo et pédagogie

Janvier 
2018

Évolution
Être ou ne n'être - Un monde trop "for"*

30 pages
Thierry TOURNEBISE

Même avec une sincère volonté de délicatesse, « nier » est une attitude si présente dans nos habitudes culturelles ! La tentation fut grande pour moi de l’illustrer avec le préfixe anglais « for » qui inverse le sens du verbe qu’il précède (voir note ci-dessus). « C’est vraiment trop "for » indique aussi phonétiquement en français (par rapport à « fort ») la puissance de cette négation si courante, cette habitude d’inverser avec énergie ce que vient d’exprimer l’interlocuteur, même avec la meilleure des intentions… comme par exemple dans « ne t’inquiète pas ça va aller ! ». En dehors de la simple phonétique, étymologiquement en français, le mot « for » (emprunté au latin « forum ») signifie « espace intérieur », mais quelque peu associé à « jugement de la conscience », ou même « juridiction, loi » (en provençal) il y a même, le « for de la conscience » : tribunal intime de la conscience.

De ce fait pour parodier une célèbre phrase de Shakespeare, il vient tout naturellement « N’être ou ne pas n’être ». Cette double négation pose la problématique existentielle suivante : subirons-nous le fait de « n’être » en étant nié ? …ou-bien nous révolterons-nous avec un « ne pas n’être » (espérant, par cette double négation, échapper à ce déni insidieusement subi). Face à cette surprenante coutume sociale quasi généralisée du déni, il se trouve que l’énergie engagée pour combattre celui-ci ne fonctionne pas non plus …tout en coûtant beaucoup d’énergie !

Nous examinerons bien sûr s’il s’agit tout simplement d’expressions sans importance… ou au contraire d’entraves majeures à l’expression de Soi. Si l’entrave à l’expression de Soi est majeure, nous verrons comment faire face à ce déni, pour ne pas le subir. Mais aussi comment soi-même ne pas infliger ce déni à autrui, y compris quand nous cherchons à gérer ce que l’autre nous inflige. Également comment ne pas se l’infliger à soi-même dans son « for intérieur ». Nous verrons même qu’il s’agit d’un enjeu majeur de l’évolution humaine qui en cours d’accomplissement.

2016
juillet

Jouer ou s'amuser

40 pages


Thierry TOURNEBISE

 

Le jeu ou l’amusement tiennent une grande place dans l’enfance, mais aussi dans la société des adultes. Alors que jouer c’est « agir dans un espace délimité avec des règles », s’amuser (musarder) c’est, au contraire « être le museau en l’air, sans règles en toute liberté ».

Ces quelques pages proposent une recherche et une réflexion sur les apports et les dérives de l’un et de l’autre. Le jeu ou l’amusement tiennent une place évidente dans la vie : se motiver, réaliser un apprentissage, apaiser son stress, passer le temps, s’occuper… mais aussi faire semblant, feindre, interpréter… ou encore lâcher prise et se laisser inspirer.

Les mots français ou anglais utilisés pour désigner cet aspect de la vie contribueront déjà par eux-mêmes à nous donner un éclairage. Puis le rapport entre la vie et l’énergie, le moi et le Soi, le vide et le plein, le contact la fusion ou la distance… toutes ces notions apporteront leur contribution. Que ce soit sur un plan ludique, un plan thérapeutique ou un plan stratégique, en quoi le jeu ou l’amusement peuvent-ils contribuer à la qualité de notre vie ou au contraire l’altérer.

2016
mai

Vie et énergie
l'être et le faire

27 pages


Thierry TOURNEBISE

« Vie » et « énergie » sont des termes voisins mais aussi extrêmement différents dans ce qu’ils désignent. Ne pas les distinguer clairement est dommageable pour quiconque envisage un métier dans la communication, le soin ou la thérapie. Accéder à une acuité suffisante concernant ces termes permet aussi de mieux comprendre les enjeux de l’existence, les fluctuations de nos états d’âme.

La paix individuelle autant que la paix sociale dépendent de cette acuité dont nous pouvons hélas souvent constater l’insuffisance. Tantôt nous entendons parler de vie quand il s’agit d’énergie, tantôt nous entendons parler d’énergie quand il s’agit de vie. De cette confusion il résulte des approches maladroites tant en communication qu’en thérapie.

Une des conséquences majeures est de constater que la dépression, quoi que douloureuse, comporte des aspects adaptatifs et salutaires… mais pour qu’elle soit salutaire, encore faut-il qu’elle soit convenablement accompagnée, sans empêcher la vie d’émerger en infligeant une restauration d’énergie prématurée.

2015
janvier

Être libre du sectarisme
...penser par soi-même mais avec les autres

 30 pages

Thierry TOURNEBISE

Penser par soi-même, mais avec les autres. Être libres du sectarisme et cependant oser pourtant sa propre différence. Se regrouper entre personnes de pensées analogues afin d’étoffer sa conscience de la vie, ses réflexions, ses recherches intimes… et cependant ne pas sombrer dans une fermeture de clan ou sur soi-même, ne pas éteindre sa curiosité de l’existence riche de ses infinies nuances.

Cette publication ne propose certainement pas de réponse définitive, mais tente d’élargir cette problématique avec le plus d’humanité et de souplesse possible, rendant hommage à tous les Êtres qui au cours de notre histoire, autant que dans le monde contemporain, ont œuvré en ce sens avec générosité, humilité, ouverture et respect. Parmi eux, particulièrement, l’historien Theodor Zeldin, le psychologue Abraham Maslow, le philosophe John Stuart Mill, le scientifique René Descartes, dont les réflexions souples et généreuses sur l’humanité et sur la liberté nous sont particulièrement précieuses.

Avril
2019

Narcisse: miroir et conscience
d'échos en reflets, de solitude en accomplissement

24 pages
Thierry TOURNEBISE

La psychologie fait grand cas du narcissisme. La notion d’image de soi s’y trouve si présente ! Et pourtant, a-t-on bien saisi la notion d’image de Soi ? Avons-nous bien compris la mésaventure de Narcisse ? Avons-nous bien perçu ce qu’elle nous montre de notre façon d’aborder la vie, vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis d’autrui.  

La mythologie grecque est emplie de Dieux, de demi-Dieux, et d’humains remarquables. Ceux-ci semblent dépeindre nos humaines existences, comme s’il se jouait dans les Cieux grecs un reflet de nos humaines postures, à moins que ce ne soit nos humaines postures qui nous aient inspiré de les penser ainsi !

Les grecs semblent avoir dressé le théâtre de l’Olympe pour rendre compte de notre façon de vivre. Parfois obscures, parfois séduisantes, parfois enchanteresses, parfois terrifiantes, ces histoires viennent, avec plus ou moins de succès, toucher notre conscience. Celle de Narcisse méritait un détour, car il n’est aucunement quelqu’un qui n’aimait que lui… sa problématique était tout autre ordre, bien plus subtil.

Novembre 
2006

René DESCARTES
L'élan d'une Science Humaine
32 pages
Thierry TOURNEBISE

Création d'un "coin philo" sur le site.

Nous découvrons ici René Descartes comme un homme sensible, ouvert, respectueux des pensées d'autrui,  pour qui l'intuition est aussi importante que la rigueur. Il a fondé son approche sur le doute et l'humilité, ainsi que sur la confiance en le bon sens, dont ceux qui n'ont pas encombré leur esprit de connaissances, sont à ses yeux mieux pourvus. 

Une publication comportant de nombreuses citations, des liens avec la communication et la psychologie ainsi que quelques rapprochements avec d'autres philosophes.

Février 
2007

Pédagogie 
Sapiens et sapidité
40 pages
Thierry TOURNEBISE

enseignants, formateurs

Dans cette publication sur la pédagogie, je propose quelques réflexions et informations utiles aux enseignants ou aux formateurs. Le but étant la transmission d’un savoir, d’un savoir faire, ou d’un savoir être, nous aborderons trois catégories d’éléments :

1 Quelques définitions et réflexions sur les mots nommant la pédagogie et sur le mot « pédagogie » lui-même

2 L’exploration de plusieurs moyens ou approches, mises en œuvre pour aboutir à la réalisation de cette transmission (exposé didactique, participation, mises en situation, illustrations, expérimentations, pédagogie de la découverte, suggestopédie, gestion mentale... etc)

3 La composante humaine de la pédagogie liée à la qualité de la communication avec un groupe. Qualité de l’attention et de la motivation, capacité à faire face à des objections, à des tensions, des dispersions…etc

Septembre
2017

Animer une formation
Le tour de table pédagogique

22 pages
Thierry TOURNEBISE

enseignants, formateurs

Animer une formation suppose de bien connaître le thème que l’on va enseigner, mais cela ne suffit pas. Non seulement il s’agit de disposer d’un savoir suffisant concernant ce thème, mais en plus le formateur doit pouvoir mettre en lien n’importe lequel des éléments de ce savoir avec ce qui est apporté par les participants. Ce savoir devient culture, connaissance, et ne se résume plus à de simples concepts intellectuellement mémorisés et classés.

Le formateur est même censé enseigner, tout en ayant une posture de chercheur : il apprend en même temps qu’il enseigne… et surtout, il apprend de ceux à qui il enseigne, comme si les stagiaires et le formateur formaient « une équipe de recherche autour du thème annoncé ». Bien sûr il dispose de plus de savoir que les stagiaires, mais il reste en recherche d’ajouts, de précisions nouvelles, de subtilités, de compléments, de remises en cause pertinentes.

Il ressort de cela un enseignement dynamique, motivant, mémorisable. Il marque la mémoire de quelques empreintes durables, d’autant plus qu’il s’appuie sur des mises en résonance avec des éléments dont dispose déjà l’apprenant. Il ne recherche ni l’« ensemencement » de la pensée avec des données nouvelles, ni une sorte de « teinture » qui opèrerait par imprégnation. Sa pédagogie opère plus par « résonance » que par « raisonnance » !

Avril 
2007

Goûter un supplément de vie
Les limites et la saveur
26 pages
Thierry TOURNEBISE

Ce document est une réflexion philosophique sur ce qui procure un supplément de vie. Cela ne vient pas, semble-t-il, de sa durée, mais de notre capacité à la vivre vraiment. 

Les philosophes Épictète, Marc-Aurèle, Épicure... nous en ont parlé au premier siècle. Mais des contemporains, y compris des scénaristes et réalisateurs de films aussi. 

Vous trouverez ici une réflexion originale tenant l'être humain en haleine depuis de nombreux siècles, et à travers différents moyens d'expressions philosophiques ou psychologiques

Aout
2008

Eloge de la différence
21 pages
Thierry TOURNEBISE

Considérer la différence comme une opportunité, une source de réjouissance et un moyen de mieux connaître le monde n'est pas habituel. 

Dans notre culture, d'un côté on lutte contre la pensée unique, et d'un autre on a tendance à promouvoir le fait d'être convaincant (curieux paradoxe!). 

Je vous propose ici une reflexion sur la différence, permettant de mieux en comprendre les enjeux et les richiesses, peremettant de mieux  vivre avec celles qui sont en l'autre autant qu'avec celles qui sont en nous.

Avril
2009

De l'espace et du temps
Existence, paranoïa et schizophrénie

28 pages
Thierry TOURNEBISE

Voici un article plutôt philosophique que psychologique, proposant de prendre le biais de l’espace et du temps pour explorer les mots « paranoïa » et « schizophrénie ».

Ce document ne prétend pas tout cerner, ni encore moins tout dire, sur ces deux mots, ni sur les maux psychiques qu’ils sont sensés décrire. Il prétend seulement les aborder avec un regard nouveau, et faire gagner une certaine souplesse à notre pensée.  

 

Février 
2010

Les mots et les intuitions
33 pages
Thierry TOURNEBISE

***document ne figurant pas 
dans les
packs 2009***

Les mots ne semblent être que des sons ou des conventions de sens, différents selon les langues. 

En regardant de plus près nous pouvons découvrir que ce ne sont pas de simples conventions et que ce qu’ils contiennent est bien plus précis qu’il n’y paraît. Nous trouvons même un lien étroit entre l’évolution de la conscience et celle des mots. 

Plus nous évoquons des choses subtiles, plus nous avons besoin de mots précis. Néanmoins ce regard concerne plus la conscience que l’intellect et il est regrettable que ce dernier s’empare souvent de la question sémantique sans laisser à la conscience la possibilité d’y trouver les délicates nuances de la vie.

juillet
2010

Une autre psycho - logique
21pages
Thierry TOURNEBISE

***document ne figurant pas 
dans les
packs 2009***

Quasiment toute notre pensée est basée sur une logique objectale (celle qui traite des objets, des choses, des faits) alors que pour approcher l’être humain nous avons besoin d’une logique subjectale (celle qui traite des sujets, des êtres, des ressentis).

L’une de ces logiques ne doit pas exclure l’autre, les deux ont leur importance. Pourtant, nous remarquons que l’aspect subjectal a été évincé de notre système de pensée. Croyant accéder ainsi à plus de rigueur et de justesse, la pensée se réduisit à l’étude de l’objet (et même de l’être humain en tant qu’objet).

Dans la logique de pensée qui traite des objets, nous avons d’un côté celui qui observe (qui est quelqu’un) et de l’autre ce qui est observé ou étudié (qui est quelque chose). Il se trouve que dans l’étude de la psyché, la pensée objectale fonctionne mal et même, comme nous le verrons un peu plus loin, dans certains secteurs de sciences physiques, quelle que soit la rigueur des protocoles ou des processus de mise en œuvre. Pour accéder à une meilleure compréhension de l’humain il est souhaitable d’ouvrir le champ à une nouvelle logique (à appuyer notre pensée sur de nouveaux fondements). Cela remet en cause nos « schémas tous faits » et peut nous dérouter au début, mais le sens qui s’en dégage peut rapidement nous aider à y voir plus clair.

Novembre
2010

Sourire à la vie
23 pages
Thierry TOURNEBISE


***document ne figurant pas 
dans les
packs 2009***

Culturellement, nous n’avons pas appris à associer « réjouissance » et « conscience ».

En cette fin 2010, les médias nous annoncent qu’il est question de supprimer les notes dans l’enseignement primaire pour ne pas stresser les élèves, mais il s’agit de bien plus que cela : depuis bien longtemps il nous a été inculqué qu’on ne peut apprendre que dans la souffrance (comme pour l’enfantement). Il se trouve que savoir se réjouir de vivre et d'apprendre est bien plus profond et ne résulte pas d'un simple problème de notes ! En effet, nous nous sommes hélas implicitement soumis à l'idée que notre conscience ne peut évoluer que si elle se détourne suffisamment des plaisirs... sans pour autant expliciter de quoi il s’agit quand on parle de plaisirs (de sensibilité ou de compensations ?)

Par ces quelques lignes je souhaite contribuer à une réflexion sur le sujet afin de retrouver le sourire face à la vie et de pouvoir l’offrir à ceux qui nous entourent.

Juillet
2011

Irrepressible quête d'origines
La psycho, Darwin et le big bang

29 pages
Thierry TOURNEBISE

***ne figure pas dans les packs 2011***

La psychologie accorde une importance à notre vécu antérieur. L’histoire de notre famille, le vécu de chacun de nos parents ou grands-parents, jouent aussi un rôle dans notre psyché.

Toute personne ne connaissant pas ses géniteurs va, le plus souvent, un jour où l’autre se mettre à leur recherche. Avoir été entouré avec amour par des parents adoptifs aimants ne semble pouvoir remplacer la connaissance de nos origines.

Il se peut que  notre quête d’histoire de la vie, de l’histoire du monde ou même de l’univers, vienne de cet irrépressible besoin de connaître nos sources, et pas seulement d’une simple curiosité scientifique.

Tels des « adoptés » ayant perdu la trace de leur « famille originelle », nous regardons avec attention tous ces chercheurs qui tentent de découvrir d’où nous venons. Que de discours, de belles recherches et d’édifiantes découvertes ! Des personnes remarquables ont profondément réfléchit à ce sujet et ont fait avancer notre connaissance… pour toujours butter sur une sorte de limite inconnaissable.

octobre
2011

Être et conscience
de l'essence à l'existence
20 pages
Thierry TOURNEBISE

***ne figure pas dans les packs 2011***

 

Nous rencontrons en philosophie ou en psychologie des mots pour désigner le « quelqu’un » qu’est un « être humain » ainsi que les « éléments » qui le constituent. Ils sont utilisés de façon parfois un peu floue, alors qu’ils ont une signification bien spécifique... mais cette spécificité n’est pas toujours évidente. Dès que nous tentons d’accéder à plus de précision, il se révèle quelques incertitudes sur ce que nous tentons de nommer. Nos intuitions alors franchissent mal le seuil de la verbalisation.

Devrons-nous parler d’« existentiel » ou d’« essentiel » ? d’« Être », d’« humain », d’« individu » ou de  « sujet » ? de « psyché », d’« âme » ou de « conscience » ? Sans oublier le « Dasein » (être-là) ou l’« étant », ou bien le « moi » ou le « Soi » ? Dirons-nous qu’il s’agit d’un « Être » ou bien d’une « personne » ? Ces mots ne signifient pas la même chose, parfois ils sont proches, parfois ils sont éloignés. En les utilisant, nous commettons trop souvent au gré de nos paroles ou de nos écrits, des glissements de sens ou même des contresens, tant en philosophie qu’en psychologie.

Comme nous peinons plus qu’il ne parait à nommer ce « quelqu’un que nous sommes » et les « éléments » qui en découlent, je vous propose ici d’élucider le sens de quelques uns de ces mots (la liste n’est pas exhaustive) présents dans le langage des philosophes, des psychothérapeutes, des psychologues, des psychiatres ou des psychanalystes.

Décembre
2012

Conscience et Sécurité routière
Un adaptation humaine en cours
19 pages
Thierry TOURNEBISE

Pour l’être humain il est relativement nouveau de pouvoir se déplacer aussi vite. La voiture « semble exister depuis toujours », mais son histoire est plus que récente : moteur à explosion fonctionnant au gaz d’Etienne Lenoir en 1860, voiture à vapeur d’Emil Mors en 1873 (se nommant « l’Obéissante »), moteurs quatre temps vers 1880, premières courses mettant en valeur le moteur quatre temps en 1894… c’est vers 1900 que les premiers modèles qui apparaissent pour le public. 1851, apparaît le premier code de la route, vers 1896 le 1er « permis de conduire » (simple certificat de capacité concernant la conduite et connaissance du véhicule). Le code de la route prend forme à partir de 1920.

Aujourd’hui, un siècle plus tard, la technologie a réalisé des prouesses, jusque dans l’individuel, où chacun  (ou presque) dispose d’un véhicule. La société s’est « adaptée » à ce phénomène fulgurant, de sorte qu’on ne peut plus aujourd’hui se passer de voiture, ne serait-ce que pour aller travailler (sauf si l’on est dans une zone où l’on peut disposer de transports en commun). Cette multiplicité des conducteurs conduit à une autre adaptation pour l’être humain : celle de « savoir vivre ensemble sur la route ». Or il  se trouve que la psychologie des individus se trouve confrontée à des composantes inattendues, amplifiées par la vitesse, par les risques que chacun court ainsi pour lui-même, et fait aussi courir aux autres.

Les solutions adoptées sont plus ou moins satisfaisantes et se cherchent dans ce balbutiement submergé (mais aussi aidé) par la technologie sans cesse plus performante. Faute de mieux la répression tient  une grande place, mais n’est pas la seule solution engagée. Quels sont les moyens les plus efficaces à développer ? Ces lignes proposent modestement d’explorer quelques composantes de ce « savoir vivre ensemble » si délicat.  

93

Mars 
2020

"Vouloir" éloigne de la "finalité"
plutôt déployer son cœur dans une totalité

19  pages
Thierry TOURNEBISE

 

« Vouloir c’est pouvoir » dit le proverbe. Viser un but, un objectif, définir un projet, puis mettre en place des processus pour aboutir est bien tentant. Si cela est juste pour des réalisations matérielles (des études, la construction d’une maison, la réalisation d’un repas, la gestion d’une entreprise…), il n’en est plus de même pour des postures, des attitudes, des comportements (se détendre, rester calme, être ouvert, arrêter de fumer, de trop manger, de boire, être amoureux, bien dormir, gagner en affirmation de soi, avoir une capacité de réjouissance, être un bon interprète artistique, etc…).

Ce qui concerne un état d’être ou une posture semble échapper à notre volonté, et aucun processus, aussi astucieux soit-il, ne semble permettre un aboutissement satisfaisant, authentique, libre de toute feinte ou de toute fausseté. L’énergie, la volonté, les efforts semblent même ici impuissants et ne conduisent qu’à une perte d’authenticité, d’honnêteté avec soi-même et avec autrui.

Sans doute cela peut nous évoquer le supplice de Tantale à qui échappent l’eau et la nourriture quand il veut les atteindre. Il était condamné à une faim et une soif éternelles. Il semble en être ainsi de la quête des états désirables par la simple volonté. L’énergie, le pouvoir, la puissance, la technicité, les protocoles astucieux, sont étrangers à une telle quête, qui semble requérir une autre voie pour se réaliser. Au-delà des processus : « Ils ne savaient pas c’était impossible, alors ils l’ont fait » est un autre adage, signifiant « oser au-delà du cognitif "raisonnable" et "raisonnant" ». Mais là aussi il s’agit plus de posture que de processus.  

94

Mars 
2020

Confinement - Inhabituelle "tranquillité"

12  pages
Thierry TOURNEBISE

Pandémie mars/avril 2020    Accompagnement du confinement 

Nous vivons une situation hors du commun ! Ayons d’abord une pensée de cœur envers les victimes du covid-19 et leurs proches. Puis soyons en profonde gratitude envers les soignants qui s’investissent et s’exposent pour donner des soins et sauver des vies, envers tous ceux qui travaillent à la production agricole, à la caisse d’une grande surface, aux transports routiers, aux livraisons, dans une épicerie, une vente de primeurs, dans une pharmacie, dans le ramassage de nos déchets, dans l’entretien des communs, la production de l’eau, de l’électricité etc… Tous font que le confinement sanitaire demandé bénéficie de services sans lesquels la situation serait bien pire. Bien que démuni de nos multiples habitudes, n’oublions pas que nous sommes encore pourvus de beaucoup de choses !

Nous pouvons ensuite voir ce qui se passe en nous du fait de cette sorte « d’assignation à résidence ». Assignation à cause de cet hôte viral. Un hôte, minuscule, intrusif, que nous n’avons pas invité, mais qui visite toute l’humanité de la planète. Tous nos repères changent. Outre les difficultés matérielles (notamment financières) qui peuvent en résulter, dont certaines seront atténuées par le gouvernement… tout ce temps soudainement disponible, saurons-nous l’habiter ? Au-delà du possible service à autrui, comment allons-nous le vivre ? Saurons-nous en éprouver une heureuse expérience, une opportunité de « plus d’être », une nouvelle ouverture de la conscience vers soi-même et vers le monde ? En fait chacun de nous fera pour le mieux. Personne ne sait à l’avance ce qui en résultera pour lui. Personne n’est censé se sentir plus fort que les autres. Chacun va modestement découvrir ce qui se passe en lui : dans son cœur, dans son foyer, dans sa ville, dans son pays, sur la planète, chacun découvrira ainsi ce que l’humain fait de cette circonstance inattendue.

Confinés, concernant l’aspect corporel, il est important d’entretenir une dynamique de vie (continuer à se lever assez tôt, faire sa toilette, s’habiller, avoir une activité physique suffisante, une hygiène alimentaire, réaliser son éventuel télétravail… etc). Il s’agit surtout d’être en « respect de soi ». Que cette discipline ne nous éloigne pas de notre rythme naturel : ce rythme, nous sommes invités à mieux l’identifier, à être plus en accord avec ce qui nous correspond, et justement à sortir de ce qui nous en éloigne abusivement. Nous sommes invités à trouver des repères nouveaux, plus justes, plus authentiques. Toutefois, si ce côté matériel est important, le phénomène psychologique l’est aussi. En plus des contacts avec ses proches grâce au téléphone ou à Internet… que se passe-t-il pour soi-même, au cœur de notre psyché ? 

96

Mai 
2020

Distance physique 
et proximité sociale

10  pages
Thierry TOURNEBISE

Pandémie Covid-19    mai 2020

Saurons-nous en finir avec ce terme inapproprié de « distanciation sociale ». C’est de distance physique dont nous devons parler, pas de distance sociale. D’autant plus que cette distance physique semble au contraire produire un rapprochement social.

La distance sociale est un mal dévastateur des sociétés. Puissions-nous ne pas l’aggraver en la sollicitant sans cesse, en la réclamant comme une solution, car il se peut que la distance sociale soit un autre type de mal sans doute plus pernicieux que le virus. Là où une distance physique est une nécessité sanitaire, ne mettons pas en plus la distance sociale.

Nous vivons ici une opportunité de nous rapprocher, grâce à la distance physique qui sollicite notre inventivité pour accroître la proximité de notre humanité.

Février
2022
Quiétude sanitaire- Proximité planétaire

22 pages
 Thierry TOURNEBISE


 

Cet espace planétaire, qui nous accueille depuis quelques millions d’années, mérite notre délicatesse et notre gratitude. Il ne s’agit pas d’être pour ou contre quoi que ce soit, mais simplement de mieux le voir, de mieux en avoir conscience. Saurions-nous y vivre dans la quiétude sanitaire ?

Certes, s’occuper de la santé mondiale n’est pas une mince affaire ! La situation est plus que subtile pour ceux qui doivent la gérer. La critique est bien plus aisée que la mise en œuvre. Néanmoins, arrivant à une époque où l’on pensait maîtriser les pathologies, ce qui se produit actuellement invite à l’humilité et à la recherche, afin de mettre en œuvre notre humanité d’une façon la plus généreuse possible. Cela invite les penseurs, les chercheurs, et les cœurs, à la proximité. Toute priorité financière ou idéologique en la matière devient dangereuse et le regard se doit de devenir systémique, en ouverture cordiale au monde et à son fonctionnement interactif si nuancé. Au cours de tant de siècles, notre humanité a œuvré pour développer une « proximité sociale » et résoudre les ségrégations de toutes sortes  (si l’on en croit le zoologue Kropotkine dans son ouvrage très documenté « L’entraide »). Ainsi la notion de « distanciation sociale » risque malencontreusement de sous-entendre un recul sur ce point ! Nous aurions pu parler de distance corporelle assortie d’une proximité sociale ! Cela aurait été une belle option pour déployer les bonnes volontés et un meilleur respect des consignes sanitaires.

Voici quelques lignes, juste pour enrichir notre réflexion, pour nous apaiser, pour nous réchauffer, pour existentiellement nous rapprocher… garder le plus profond de notre humanité, « oser être » et nous libérer d’un stress dont on sait parfaitement aujourd’hui, de façon objectivable, qu’il affaiblit nos défenses immunitaires. Donc, qui voudrait nous stresser pour nous conduire à obtempérer ou à nous révolter serait particulièrement contreproductif pendant cette crise sanitaire.

103

Janvier 
2023

Le corps, le genre et l'identité
Considérations  biologiques, sociales…
et surtout  au cœur de Soi

32 pages

 Thierry TOURNEBISE

Si la sexuation corporelle est généralement clairement définie à la naissance, il en est autrement du genre. Le genre, lui, est plus subtile à préciser car il ne se définit pas que par le corps biologique, il est multifactoriel. Chacun a une identité qui lui est propre, et le monde social propose à chaque Être une place possible, un moyen de faire partie de la communauté humaine en lui attribuant une dénomination. Serait-il possile d’aborder ce sujet et de le clarifier sans tomber pour autant dans une sorte de « théorie du genre ».

Il en va, pour la personne concernée, de sa place dans le monde, de son identité, du « devenir de qui elle est vraiment ». Trouvera-t-elle dans les modèles sociaux existant dans sa culture un modèle qui exprime sa nature profonde ? Cette notion de « nature profonde » est sans doute le point qui mérite le plus de finesse, car elle est plus intime que sociale, plus intime aussi que biologique.

Mais alors comment le genre féminin peut se trouver présent dans une sexuation masculine ou le genre masculin dans une sexuation féminine ? Tout cela se précise bien au-delà des notions d’hétérosexualité ou d’homosexualité, bien au-delà de celle de transgenre, de transsexualité ou de transidentité. Il y a même les « queer », quant à eux, qui refusent de se voir assigner un genre quel qu’il soit.

La sexuation est une réalité physiologique… le genre, lui, est une assignation sociale, une catégorisation. Or dès qu’on catégorise, cela génère souvent de l’inconfort... et pour certains bien plus que pour d’autres. Il semble que la notion de genre tente de rendre compte d’un éprouvé psychologique existant au cœur d’une vie sociale.

     

6 Publications presse  retour

septembre  octobre 
2004

DOSSIER :Rentrée. De l'école au travail
Quand le savoir ferme l'esprit
Thierry TOURNEBISE

Article publié dans le numéro 23 de psychanalyse magazine,

 Comment le savoir peut, paradoxalement, fermer l'esprit à des apprentissages nouveaux

Novembre décembre
2004

DOSSIER : Le doute, miroir de nos convictions
Douter c'est grandir
Thierry TOURNEBISE

Article publié dans le numéro 24 de psychanalyse magazine. 

Découvrir comment ne plus souffrir du doute et en faire un allié vers plus d'affirmation de soi

Janvier Février
2005

DOSSIER : Pardonner, une thérapie à la portée de tous
Ne pas être béni oui oui

Sans rancune ni pardon
Thierry TOURNEBISE

Article publié  dans le numéro 25 de psychanalyse magazine. Comment se libérer de la rancune sans aucun déni ni de sa propre souffrance, ni de la raison de l'auteur

Mars Avril
2005

DOSSIER : L'intelligence, cette puissance qui est en nous
La théorie des ensembles est en nous
Thierry TOURNEBISE

Article publié  dans le numéro 26 de psychanalyse magazine.  L'inconscient et l'intelligence qui est en nous. "Nous avons avantage à être des chercheurs de raison plutôt que des chercheur d'erreurs"

Septembre Octobre
2005

DOSSIER : Trouver sa place aujourd'hui
Être entendu et compris sans chercher à convaincre
Thierry TOURNEBISE

  Publié dans le numéro 29 de "psychanalyse magazine" qui se nomme dorénavant "PSYmagazine". 

Décembre- Janvier
2006

DOSSIER: Accéder à la paix Intérieur
Soyons Résilients
Thierry TOURNEBISE

Publié dans le n°29. Le titre adopté pour la revue est désormais "Signes et Sens" Psycho - Bio - Santé - Bien être

Mai-Juin
2006

DOSSIER: Choisir la liberté et en profiter
Il faut arrêter le clonage mental
Thierry TOURNEBISE

Publié dans le numéro 32 

Janvier 
2008

Dossier "Ecouter"
Reformulation p40
Thierry TOURNEBISE

Revue Santé Mentale n°124  www.santementale.fr

7- Poésie retour

Jour de l'an 
2006

 

Nouvel habite an
POÈME
Bonne année 2006
Thierry TOURNEBISE

Poème à l'occasion du nouvel an,  
en cadeau pour bien commencer l'année

Jour de l'an 
2007

Flocons de Temps
POÈME
Bonne année 2007
Thierry TOURNEBISE

Poème offert  avec tous les souhaits 
d'un joyeux noël 2006 et d'un heureux nouvel an 2007

avril 
2007

Premier temps de Mars
POÈME
Arrivée du printemps
Thierry TOURNEBISE

Poème offert aux lecteurs, 
à l'occasion du printemps 2007

juin 
2007

Maternel instant
POÈME
fête des mères
Thierry TOURNEBISE

Poème publié à l'occasion de la fête des mère 2007
comme un écho de bienveillance envers la maternité

Jour de l'an
2008

Horizon du nouvel an
POEME
Bonne année 2008
Thierry TOURNEBISE

Poème offert aux lecteurs du site 
à l'occasion de la nouvelle année 2008

Jour de l'an 
2009

Le sens du temps
POEME
Bonne énnée 2009
Thierry TOURNEBISE

Poème offert aux lecteurs du site pour la nouvelle année 2009
et en hommage à Henri Bergson pour qui le temps est continuité

Jour de l'an 
2012

Mots de l'An
POEME
Bonne année 2012
Thierry TOURNEBISE

Poème offert aux lecteurs du site 
à l'occasion de la nouvelle année 2012
Janvier 
2022
2022 L'an du nouveau
POEME
 Thierry TOURNEBISE

Bonne année