Cabinet de Formation Thierry TOURNEBISE
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FORMATION

Établissements de soins

Personnes âgées
(aide et accompagnement)

Environ 10 pages à imprimer

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1 OBJECTIFS

2 PUBLIC

3 MOYENS

4 PROGRAMME

Qualité de la communication

Profondeur de l'aide

Mieux comprendre les personnes âgées

Dans les situations courantes

La fin de vie avec un autre regard

Souffrances psychologiques

Savoir apaiser le stress

Prendre soin de soi

ACTION

Articles allant avec ce thème Personnes âgées -Autonomie, Dépendance, Santé mentale  Humaniser la fin de vie  Psychologie et violence dans le grand âge  Le non savoir source de compétence  Le danger de convaincre La reformulation   Dépression et suicide     Assertivité   Aider le malade alcoolique, addictions  Ne plus induire de culpabilisation chez les patients ou les parents    

1 Objectifs

Humaniser tout en prenant soin de soi

Être très proche et très chaleureux, sans jamais tomber dans l’affectivité, sans subir l’impact des situations difficiles.
Savoir aussi prendre soin de soi quand on aide des patients

Mieux aider les pensionnaires et leurs familles

En situations simples : oppositions, reproches, inquiétudes, tristesse, colère…
En situations difficiles :
douleurs, fin de vie, deuils, déprime, pathologies lourdes, tendances suicidaires, alcoolisme,  hallucinations, troubles du comportement, désorientation, névroses…

Ne pas causer de nuisances involontaires

Connaître les différents écueils où croyant " bien faire " on produit parfois l’inverse sans le vouloir.
Connaître les bases d’un accompagnement simple, plein de délicatesse, tenant parfaitement compte de l’autre, sans risques d’indélicatesse. Trouver l’attitude qui permet de n’être ni dans l’excès de parole, ni dans l’excès de silence.

2 Public

Cette formation est destinée à tout  personnel médical et soignant  s'occupant de personnes âgées.

Innovante pour les personnes expérimentées  
Accessible sans acquis préalables

3 Moyens

I) Pédagogie

Toute les formations comportent:

Une partie théorique (exposé, illustrations, interactivité)
Une partie action (expérimentation des situations).
 

Les informations pédagogiques, qui sont communes à tous les thèmes, sont regroupées sur une autre page (pour ne pas alourdir la lecture de celle-ci). Pour ouvrir la page "pédagogie", cliquez ci-dessus sur théorie ou sur action. 

II) Durée

Cette formation peut se réaliser en 5 ou 8 jours  selon le degré de précision souhaité (en deux ou trois sessions)

Pour plus de détails sur le choix de la durée, des indications sont regroupées sur une autre page (afin de ne pas alourdir la lecture de celle-ci). Pour ouvrir la page "Durée" cliquez ci-dessus sur durée.

4 Programme

I) Qualité de la communication

La partie communication est essentielle. Pour ne pas charger la lecture de cette plaquette, vous trouverez les éléments communication en cliquant ci-dessus sur communication ( 7 pages à imprimer )

Vous ouvrirez ainsi le programme "Qualité de la communication" qui contient la plupart des éléments qui seront enseignés dans ce stage sur l'accueil ils seront adaptés aux situations prévues dans les objectifs du stage

II) Profondeur de l’aide

1/La communication (valider)

La communication est une chose rare. C’est une prise en compte de l’individu dans ses ressentis présents et dans ses demandes (même quand on ne peut les satisfaire).

La communication (dans son sens verbal et non verbal) apporte déjà un soutien inestimable en peu de temps (parfois quelques secondes suffisent).

2/L’aide, l’accompagnement (présence, accès au sens)

L’aide produit un sentiment d’apaisement : ne plus être seul dans son ressenti, se retrouver soi-même et, mieux se comprendre.

L’aide est nécessaire quand la personne vit une forte pression. Quelques secondes ne suffisent plus. Quelques minutes deviennent nécessaires tant pour le verbal pour que le non verbal.

S’il s’agit d’une situation présente insurmontable (douleur physique, deuil, pathologie lourde) l’aide consiste en un accompagnement par la présence et/ou le dialogue permettant de rétablir une communication de la personne avec elle-même et/ou avec ceux qui l’entourent.

S’il s’agit de la pression qu’exerce sur elle une situation antérieure douloureuse (famille, couple, deuils anciens, enfance) l’aide consiste à la guider pour qu’elle exprime (parfois pour qu’elle trouve) le lien entre son ressenti présent et une situation ancienne qui lui pèse encore (consciemment ou à son insu).

L’aide consiste alors à faire exprimer ce lien entre le passé et le présent puis à le valider.

3/La Communication thérapeutique (réhabiliter)

Cela consiste à libérer l’interlocuteur de sa souffrance.

Seulement " dire " ne lui suffit plus. On dépasse ainsi l’aide, quand on permet à la personne d’accomplir dans son histoire les réhabilitations de zones de vie restées en souffrance.

Le " problème " dans le présent ne doit pas être résolu ! Il doit être emprunté comme une porte conduisant à la part de vie qui attend d’être réhabilité. Ce n’est pas le passé qui pollue le présent, mais le présent qui offre des opportunités de réhabilitations et d’apaisement du passé resté blessé.

Comprendre ce qu'il est possible de faire et qui est accessible à tout le monde.

Comprendre ce qu’il faut savoir déléguer et comment le déléguer.

4/Règles de sécurité

Connaître les règles permettant d’être aidant sans jamais être dangereux. Respect des résistances et des seuils d’indiscrétion.

III) Mieux comprendre les personnes âgées

1/Age, vie, évolution psychologique

Les différentes étapes de la vie. Le cas particulier de la vieillesse. Étape de dénuement : le physique, les biens, les contacts, l’environnement, rapprochement de la fin de la vie etc.

Étape de croissance possible hors des personnages sociaux joués jusque-là. Douleurs, difficultés.

Ce que représente cette étape par rapport à la vie passée et à venir (même si le futur est plus court). Le vécu et la dimension intérieure des personnes âgées. Communiquer réellement avec elles.

Ce qui permet d’améliorer l’autonomie et aussi ce qui au contraire la détériore (les pièges sont nombreux). Comprendre le sens des troubles psychologiques liés à cette étape de la vie.

2/La personne âgée

Comment lui apporter plus de vie dans cette étape de son existence. Dans ses joies, mais aussi face à ses acceptations ou ses refus, à son dégoût de vivre, à ses idées suicidaires à ses souffrances et perturbations mentales, à ses sautes d’humeur, à son agressivité...

Savoir redonner un goût de vivre. Idée importante de naissance de l’individu dans son authenticité à ce moment ou les personnages passés ne font plus écran. Authenticité incontournable.

Place fondamentale de la déprime dans ce processus. Rôle de la démence quand il y a trop d’incompréhension. Les pièges d’une autonomie mal proposée et mal comprise.

Mieux être, intégration de sa vie. Accompagnement de cette ouverture vers une nouvelle sensibilité. Savoir saisir les opportunités pour réaliser bilan, réhabilitation et apaisement des moments forts de sa vie.

On ne peut être en paix dans le présent et face au futur que si on est riche de son passé.

Devenir " entier " et se sentir plein (plénitude), plein de vie. Guérir les amputations de morceaux de vie passée (toujours précieux, même quand ils sont douloureux). L’oublie génère le dégoût de vivre (contrairement à ce qu’on croit).

Cas où la parole n’est pas possible. Cas où l’intellect n’est pas opérationnel.

3/Ses proches, sa famille

Mieux gérer leurs inquiétudes, leurs reproches, leur culpabilité, leurs exigences.

Importance du non verbal qui accompagne tous les échanges. Accéder à une qualité de ce non verbal autant qu’à la qualité de la parole.

4/La fin de vie

-La personne âgée

Savoir être aidant dans la circonstance de fin de vie.

Comprendre ce que représente le deuil. Deuil à cause d’une perte immédiate, deuil à cause d’une perte ancienne, deuil anticipé pour une perte à venir. Différence entre ce qu’on imagine (ce à quoi on se prépare) et qui se passe, ce qui est ressenti, quand l’événement se produit.

Développer la sensibilité qui permet une aide de qualité. Accès au senti et à l’émotion de la personne âgée, qui permettent de la rencontrer sans passer par l’intellect.

Être proche, chaleureux et efficace sans être vulnérable.

-Ses proches, sa famille

Quand cela est possible, mettre l’accent sur l’absence de mensonge et l’authenticité afin que chacun puisse laisser le masque qu’il utilise pour préserver l’autre. A force de cacher et de se cacher, on ne se voit plus. Et sans se rencontrer, il ne reste que la solitude (le deuil n’en sera que plus douloureux) !

Chacun a droit à ses peurs, ses douleurs, mais aussi à ses impressions de paix, ainsi qu’à ses contradictions etc.

Mieux vaut partager ce qu’on ressent et se voir que de se cacher en se manquant. Cela est surtout vrai pour les familles qui regrettent ensuite de ne pas avoir été assez proches. C’est ce manque qui rend le deuil encore plus difficile.

Quant à la personne en fin de vie, sans ces masques, elle sentira plus les autres, leur présence, et vivra moins de solitude.

IV) Dans les situations courantes

1/Moins de vulnérabilité

Pour humaniser les prestations de soin, le personnel est confronté à la délicate mission d’être chaleureux mais sans être vulnérable. La communication, telle qu’elle est envisagée dans cette formation, permet d’y parvenir sans ambiguïté :

Face aux situations de conflit

Comprendre que l’individu parle en fait de lui-même et de sa douleur même quand il nous agresse.

Face aux situations de douleur

Mettre plus son attention sur la personne que sur son problème. C’est l’art d’aider l’interlocuteur à s’exprimer sans jamais se mettre à sa place. Être distinct de lui tout en en étant très proche. Être proche de lui tout en étant loin de son problème (qui est le sien et pas le nôtre)

Contrairement à l’idée reçue, se mettre à la place de l’autre représente un danger en communication (comme contempler un miroir dans lequel croyant voir l’autre on ne voit que soi-même).

Se mettre à la place de l’autre induit pour soi de l’affectivité et une illusion d’avoir compris. Cela induit pour l’autre un sentiment de ne pas être entendu. Il peut en résulter des tensions ou conflits.

Écouter l’autre avec soin, quand il exprime ce qu’il ressent dans la situation où il est, permet de lui apporter la réponse la plus juste à sa préoccupation.

Moins de stress

La gestion du stress est souvent nécessaire. Mais il est à noter que la plupart des situations de stress sont produites par de la non-communication et du non-accueil.

2/Plus de qualité

Recevoir, comprendre, accueillir

Savoir accueillir même en cas de différence de point de vue. Nous ne pouvons parler d’accueil que quand nous sommes capables d’entendre, sans conflit, un point de vue différent.

Recevoir et comprendre ce n’est que du relationnel. Recevoir, comprendre et accueillir, c’est faire de la communication. C’est prendre en compte tout l’énoncé d’un problème (pas seulement la moitié) pour accéder à la solution adaptée.

S’ouvrir avant d’expliquer pour être compris

Dans le cas de point de vue différent il est fondamental d’aider l’interlocuteur à exprimer les fondements de son point de vue, avant de lui expliquer quoi que ce soit.

Dans le cas des situations émotionnelles où l’interlocuteur est en souffrance ou en colère, savoir valider son ressenti avant d’expliquer quoi que ce soit (voir message de cohérence ci-dessous).

Si nous voulons qu’il nous comprenne, nous devons d’abord valider son intelligence afin qu’il puisse s’en servir ! Savoir trouver les bonnes questions, valider les réponses et l’intelligence du point de vue de l’autre, puis affirmer son propre point de vue quand cela est nécessaire. Utiliser alors une explication claire, venant compléter les données de l’autre sans les détruire.

Les messages de cohérence

En plus de recevoir, comprendre et accueillir, il faut savoir délivrer des messages de cohérence qui permettent à l’interlocuteur d’avoir confiance en nous et confiance en lui. Ceux-ci peuvent être verbaux ou seulement non-verbaux. De leur qualité dépend le fait que l’accueil soit vraiment de l’accueil.

Cette notion sera pleinement développée et expérimentée dans cette formation. C’est elle qui conduit à l’humanisation sans pour autant s’exposer à une quelconque vulnérabilité

Plus d’accueil même en situations simples

La qualité de l’accueil ne concerne pas que les situations délicates. Les situations ordinaires méritent aussi des ajustements.

Les éléments de communication abordés dans cette formation permettront aussi d’optimiser la qualité dans les situations simples.

3/Gagner du temps

Communiquer prend moins de temps

Contrairement aux idées reçues, une attitude chaleureuse et ouverte fait gagner du temps.

Une attitude seulement relationnelle en fait perdre. Plus on se protège, plus on donne à l’autre le sentiment de ne pas être compris et plus il insiste longuement !

Communiquer vraiment permet de régler en quelques secondes ce qui prendrait plusieurs minutes ou en quelques minutes ce qui prendrait un quart d’heure.

Poser les bonnes questions

Pour gagner du temps il faut savoir poser les bonnes questions afin de dénouer les blocages ou les peurs potentiels puis de délivrer l’information réellement attendue.

Poser une question est un acte qui peut sembler dérisoire ! Les notions habituelles de questions ouvertes, fermées ou à choix multiple occultent des points bien plus importants : pour qu’une question soit une vraie question, il faut accepter d’être celui qui ne sait pas face à celui qui sait. Donc ne pas avoir besoin d’utiliser son savoir comme pouvoir. C’est un acte d’humilité auquel nous sommes mal habitués !

La qualité de l’humilité dépend de la qualité de l’affirmation de soi qui elle-même dépend de la qualité de l’accueil de soi (déculpabilisation).

V) La fin de vie avec un autre regard

1/L’individualisation (individuation)

Mécanismes de l’individualisation : pour être proche de quelqu’un, il faut d’abord savoir être deux, être distinct l’un de l’autre. Cette individualisation permet d’être proche et chaleureux sans être dans l’affectivité.

Pour correctement s’individualiser, il est souhaitable d’être aussi dans l’accueil de soi (de celui qu’on est et de tous ceux qu’on a été).

2/Les étapes de la vie

Plus que de comprendre les étapes de fin de vie, pour accompagner, il est important de bien comprendre les étapes de la vie : depuis la jeunesse pleine d’énergie (mais encore pauvre en conscience de la vie) à la vieillesse, pleine de vie (mais pauvre en énergie).

La baisse d’énergie joue un rôle important : en affaiblissant les mécanismes de fuite, elle permet de mieux accéder à la vie, de mieux devenir soi afin d'être plus proche des autres.

Apporter le soutien, tant par rapport à l’aspect futur de la fin de vie tel que la personne le ressent, que par rapport à tous ses liens avec le passé.

3/La fin de vie

Les étapes de fin de vie (dénégation, révolte, marchandage, déprime et acceptation) ne sont pas les seuls aspects à considérer pour vraiment aider. Toute la vie de la personne est " brassée " et doit être gérée à ce moment (en verbal autant qu’en non verbal)

La souffrance d’une personne en fin de vie peut, par exemple, provenir d’un deuil ancien qu’elle n’a pas terminé. Pour mourir en paix, elle doit aussi se réapproprier ces instants restés " hors de sa vie " car trop douloureux à l’époque. L’aidant doit lui donner cette opportunité.

Accompagner dans la fin de vie, c’est savoir entendre et accompagner le malade dans tout ce qu’il ressent par rapport à sa fin proche, mais c’est aussi savoir l’accompagner par rapport à toutes les situations de vie restées en suspend !

Il faut ne s’enfermer dans aucun schéma ni aucune théorie et l’accompagner dans les ressentis qui lui appartiennent.

4/Augmenter la sensibilité pour diminuer la douleur

Aider la personne à exprimer ce qu’elle sent vraiment.

En plus des calmants et analgésiques qu’elle reçoit, l’aider à rester ouverte aux parties de son corps en souffrance plutôt qu’à les rejeter.

Notion de communication avec son propre corps. Cela permet d’obtenir de meilleurs résultats avec la même quantité de calmants.

5/Accompagner un deuil

Il y a plusieurs niveaux de rupture dans le deuil:

Le plus évident est la rupture par la disparition physique. Il est alors difficile d’apprendre à vivre sans la présence physique de l’autre. S’y ajoute souvent la rupture par le reproche : nous en voulons à la personne de nous avoir quittés. S’y ajoute une rupture avec soi-même car il est inconvenant d’en vouloir à un défunt. Nous refoulons alors ces reproches. La rupture avec soi-même vient aussi du fait que nous essayons de nous déconnecter du moment où nous avons appris la nouvelle car ce moment comporte une douleur ingérable. Restent enfin toutes les situations restées inachevées, les étapes de vie anciennes comportant des blessures avec le défunt. Aider quelqu’un qui souffre d’un deuil c’est tenir compte de tout cela et non simplement connaître les étapes du deuil !

Mieux comprendre la dépression

Être capable de découvrir le sens du vide et de la perte d’intérêt qui caractérise cette étape.

Comprendre comment la perte d’intérêt conduit à faire naître l’attention, d’abord à soi-même, puis aux autres.

Comprendre comment accompagner ce processus chez un déprimé afin de diminuer sa douleur psychologique et de l’amener vers plus de vie.

Les grandes blessures de vie

Cas des personnes portant des histoires très lourdes. Deuils à répétition, violences sexuelles, incestes, alcoolisme, drogue…etc.

Depuis la simple communication jusqu’à la communication thérapeutique, savoir comment aider les personnes portant de telles souffrances.

VI) Souffrances psychologiques diverses 

1/Névroses, incohérences, démences

Cas des personnes ayant des comportements ou des propos inadaptés au présent mais en relation avec un passé qui les a marqués (désorientation, démence, visions, pulsions, phobies…)

Comment accéder au sens des apparentes incohérences.

Comment aider les personnes sur ce passé quand ils peuvent l’évoquer.

Jusqu’où aller et comment ne pas être dangereux.

Cerner le moment où il faut savoir déléguer.

2/Le souhait de mourir

Autant dans la fin de vie que dans les situations diverses de l’existence, c’est un domaine où il y a trop de maladresses " croyant bien faire ".

Il faut être capable de faire exprimer, d’entendre et de valider un désir de mourir pour sortir un peu la personne de sa solitude.

La personne, se sentant alors comprise et moins seule, vient de trouver au moins une petite raison de vivre.

Accomplir ensuite une aide plus profonde ou la déléguer.

VI) Savoir apaiser le stress

1/Quand le soignant est touché par une situation

Comprendre le sens de ce qui apparaît en soi. Savoir l’écouter plutôt que de le combattre. S’en servir pour mieux se comprendre et développer une assurance authentique et durable.

Développer une écoute de soi non narcissique qui permet de saisir chaque trouble personnel comme une opportunité de croissance et de stabilité (source d’affirmation de soi). Apprendre à exploiter ce qui apparaît en soi.

2/Définition utile de " stress "

To stress en anglais signifie " souligner, faire ressortir, mettre en évidence ".

Le stress souligne ce que nous avons mal vu. Il disparaît quand on regarde ce qu’il montre et non quand on le combat.

Rôle de la sensibilité

Le stress apparaît quand il y a eu manque de sensibilité.

Le manque de sensibilité engendre l’affectivité et l’émotivité.

La sensibilité c’est la capacité à percevoir vraiment.

Au contraire, l’affectivité et l’émotivité sont des situations d’aveuglement. Elles sont produites par le fait que nous avons tendance à imaginer, interpréter ou " se mettre à la place " plutôt que de réellement entendre.

Ce manque de sensibilité peut s’exercer envers les autres ou envers soi-même.

Les causes externes du stress

Nous croyons trop souvent que l’autre parle de nous alors qu’il parle de lui. Même quand il nous agresse, c’est de son mal-être dont il parle !

Nous avons trop tendance aussi à fixer notre attention sur sa douleur ou ses problèmes pour les combattre au lieu d’avoir notre attention sur lui pour l’accompagner.

Les causes internes du stress

Même en respectant ce qui est décrit ci-dessus, le stress peut apparaître. C’est qu’alors le manque de sensibilité ne concerne plus notre attention envers l’autre, mais notre attention envers nous-mêmes.

Ce sont des parts de nous-mêmes ou de notre vie qui sont touchées car elles sont réactivées par les circonstances extérieures qui leur ressemblent. Il est important d’y être plus sensible pour ne plus les subir.

Savoir localiser ce qui est touché, puis savoir l’apaiser afin, de ne plus en souffrir ultérieurement.

VII) Prendre soin de soi

Pour bien s’occuper des autres, il est souhaitable de savoir prendre soin de soi.

1/Une attitude spontanée

Afin que l’accueil découle d’une attitude spontanée plus que d’une simple construction verbale forcée et polie, l’accueil de soi est une notion fondamentale.

Mettre toute son énergie pour être chaleureux avec l’autre sans envisager l’accueil de soi, c’est prendre le risque d’une grande dépense d’énergie avec peu de résultats.

2/Plus d’affirmation de soi

L’affirmation de soi dépend de l’accueil de soi. Chaque part de soi que nous rejetons de notre vie fragilise notre base. La communication et l’accueil décrits dans cette formation concernent aussi l’attitude qu’il convient d’avoir avec soi-même.

Quand on s’est accueilli, on  craint moins les critiques et on peut mieux gérer les situations pour ce qu’elles sont réellement plutôt que de toujours se sentir " attaqué " par les autres.

Cela permet de relativiser et de mieux comprendre que l’autre, même quand il est agressif, en fait parle de lui, de son inquiétude, de sa fatigue, de ses peurs, de sa souffrance …etc.

Le premier pas vers l’accueil est d’accueillir même le fait de ne pas pouvoir accueillir. Ce n’est jamais de le combattre pour mieux faire ! Une amélioration durable provient d’un accueil de soi et non d’une lutte contre soi.

3/L’ego et la personnalité

Il est important de comprendre que plus on a d’affirmation de soi, moins on a besoin d’ego. L’ego et la personnalité ne viennent souvent que compenser un manque d’affirmation de soi.

4/S’aider soi-même

Savoir exploiter ce qui nous a gêné pour ne plus être perturbé par les situations ultérieures.

La déculpabilisation.

Apporter de l’attention et du soin à ce qui a été touché en nous pour ne plus le subir.

Savoir appliquer à soi-même la qualité de l’aide que l’on apporte aux autres.

5 Action

La partie théorique, aussi illustrée et interactive soit-elle ne peut permettre d'accéder à toutes les nuances.

Des nuances importantes et précises sont expérimentées dans la partie action. 
Le déroulement se fait de façon progressive et dans le respect des qualités de chacun. 
Si vous ne l'avez déjà lue vous accéderez directement à la rubrique "action"en cliquant ci-dessus