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Dans de nombreuses activités professionnelles, le
mythe de la "bonne distance"
reste une embrouille pour beaucoup de monde. J’ai l’occasion de former du
personnel dans différents secteurs d’activités (à tous niveaux
hiérarchiques), et il semble que ce soit une habitude de tout mélanger dans
la notion de distance avec autrui.
Dans les métiers d’accueil (administrations, entreprises,
commerces,
établissements hospitaliers), dans les fonctions de cadre ou
de directeur et évidemment dans tous les métiers de soin (voir l’article de
novembre 2000 sur les pièges de
l’Empathie) la question est de savoir si on
est assez humain, mais aussi si on sait garder
suffisamment de distance.
En effet, comment être assez humain sans pâtir des " lourdeurs
et douleurs " d’autrui ? Mais aussi, comment avoir la bonne
distance tout en restant suffisamment humain ?
De nombreuses réponses à ce sujet sont forts confuses et montrent que,
même chez ceux qui en ont la juste intuition, les idées ne sont
pas si claires. Pourtant, à cette question je répondrai très simplement :
quel que soit le secteur d’activité et quelle que soit la fonction ou le grade,
"la bonne
distance", c’est: "pas de distance du tout"
!
Naturellement, cela demande quelques explications supplémentaires, car pour
bien le comprendre, il faut avoir parfaitement nuancé la différence qu’il
y a entre "être
distinct" et "être
distant", entre "être
proche" ou "être
fusionnel", il faut aussi avoir fait
le distinguo entre la chaleur
humaine et l’affectivité.
Tant que ces nuances ne sont pas clairement
comprises, nous ne ferons qu’osciller
entre la froideur d’une part et le copinage ou le paternalisme d’autre
part. En conséquence les comportements seront embrouillés, car intuitivement
nous percevons bien que rien de cela n’est satisfaisant.
Or ces nuances sont rarement énoncées clairement. Le
management (et bien d’autres secteurs de la vie professionnelle) restent
alors remplis de fragilités et d’incertitudes, de motivations éphémères
etc…
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Dans le cas de la conduite d’une équipe, la notion de distance est
fondamentale pour obtenir de la motivation. Je devrais dire plutôt "la
notion d’absence de distance"!
La motivation vient de nombreux aspects matériels, mais on oublie
facilement qu’elle vient surtout de la reconnaissance.
La reconnaissance, c’est quand le
collaborateur se sent exister, quand il a le
sentiment qu’il compte et que ce qu’il fait a du sens.
Naturellement, la reconnaissance passe par les conditions de travail et par
le salaire, mais là encore le plus important n’est pas ici (tant qu’il n’y
a pas d’abus). Le plus important est dans les mille choses du quotidien qui
amènent chacun à se sentir exister. C’est la façon de donner un ordre, la
façon de gérer une réticence, la façon de recentrer une production
insatisfaisante, la façon de dire non à une requête, la façon de prendre
en compte la difficulté que rencontre un collaborateur ou une équipe. C'est
aussi la façon de valider ce qui est bien fait, la clarté de la tâche à
accomplir (objectifs et profil de poste).
Il est époustouflant, qu’aujourd’hui des salariés soient amenés à
faire grève juste pour avoir un entretien, pour avoir une réunion. Trop
souvent les "mouvements sociaux" se produisent, non parce
qu’il n’y a pas eu accord (ce qui pourrait les justifier) mais parce qu’il
n’y a même pas eu communication (cela est plus que maladroit).
Être professionnel et avoir l’attitude juste, c’est l’art d’être
stricte dans la qualité de la
production et de sa gestion tout en restant
chaleureux et partenaire avec son équipe.
Croire que l’un exclue systématiquement l’autre, c’est rester prisonnier d’un mythe.
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Pour réussir à être en même temps chaleureux et exigeant, ce qui
ressemble au départ à une mission impossible, je pointerai la différence
entre la production
(quelque
chose) et le producteur
(quelqu’un). J’ai déjà exposé ces nuances
dans mon article d’octobre 2000 sur "Chercheurs d’emploi".
Au poste dont il est responsable, un "bon cadre" ou un "bon
directeur" doit connaître ce qui doit être produit (en qualité
et en quantité) par ses collaborateurs, . Il
doit avoir cerné les objectifs. Quand les objectifs ne sont pas atteints il
peut (et même doit) alors être
intransigeant sur la production.
Mais dans le même temps, pour aboutir à l’ajustement adapté qui
permettra de se recentrer vers l’objectif initial, il doit être
très proche de ses collaborateurs et les
considérer comme partenaires, pour mieux connaître les causes réelles des difficultés
et les moyens les plus judicieux d’y remédier.
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La notion de ressources humaines n’est pas nouvelle. La notion d’équipe
et de partenariat non plus ! Pourtant, dans le quotidien professionnel,
ces notions ne semblent qu’intellectuelles et un responsable risque de
passer involontairement à côté.
Quand un collaborateur commet une erreur de production (quantité ou
qualité), il y a toujours une raison. Or le
cadre, trop souvent, croit connaître cette raison.
Il impose alors la solution adaptée à ce qu’il croit. Si la solution est
effectivement adaptée par rapport à ce que le cadre percevait du problème,
elle ne l’est pas forcément par rapport à toute la réalité. Nous nous
retrouvons trop souvent devant cette situation jamais vraiment résolue depuis
l’école primaire : "Avant
de chercher la solution du problème, lis l’énoncé… tout l’énoncé !"
Or si l’énoncé dont dispose le cadre est juste, il manque la part d’énoncé
du collaborateur (et inversement). Pour la connaître, il faut humblement
accepter de passer par le collaborateur et reconnaître qu’on ne sait pas à
sa place… et même reconnaître qu’on a
besoin de lui pour savoir.
Alors, les données du collaborateur s’ajoutant à celle du cadre, les
solutions peuvent commencer à apparaître. Il arrive même que les réponses
soient dans l’énoncé… à condition de lire tout l’énoncé.
Le cadre peut même remettre l’ensemble
de ces données au collaborateur et lui demander de réfléchir à la meilleure
solution selon lui.
C’est cela le partenariat et les ressources humaines. A l’inverse, si
le cadre pense avoir cerné le problème, montre à son collaborateur l’erreur
qu’il a commise et lui impose le recentrage…il ne fait que démontrer à
ce collaborateur son incapacité et le rend ainsi d’autant plus incapable qu’il
aura été plus convaincant ! On trouve là une erreur fréquente,
passant inaperçue, mais source à long terme d’une profonde démotivation.
Parler de motivation d’équipe sans cette nuance ce n’est que faire du
"replâtrage" incertain.
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Si un cadre ou un directeur souhaite responsabiliser ses collaborateurs,
car il a compris qu’il faut savoir déléguer, a-t-il pour autant cerné
tout ce
qu’est la responsabilité ?
Être responsable, c’est ainsi accepter d’être la source de ce qui se passe.
C’est être d’accord pour être aux commandes. C’est être acteur. C’est
assumer les conséquences de ce qu’on fait et les gérer.
Exemple de non responsabilité: Je me souviens d’un directeur qui
me demanda lors d’une formation: "Mon
problème, c’est de trouver la bonne distance. Quelle est cette bonne
distance?". Il ajouta qu’il
souhaitait être proche et humain, mais qu’il devait garder une distance
pour se réserver la possibilité d’être ferme le jour où il devra faire
une remontrance, le jour où il devra dire quelque chose de désagréable.
Je lui répondis bien sûr que "la
bonne distance, c’est pas de distance du tout",
tout en lui donnant les nuances nécessaires sur distinct/distant ...etc. Puis
remarquant que son souci était lié au fait de pouvoir faire des
remontrances plus facilement, j’ajoutais :
" Il semble plus facile de faire une remontrance
à quelqu’un dont on reste
assez loin pour ne pas percevoir l’inconfort que provoque notre
critique ? Mais qu’est-ce que la
responsabilité ? Le propre d’un directeur ou d’un cadre n’est-il
pas justement d’être responsable ? Y a-t-il une honte à tenir un
propos nécessaire s’il n’est pas dirigé contre la personne, mais
justifié par une situation, et si la différence producteur/production est
claire ? ". J’ajoutais que si le propos est malgré tout
douloureux pour le collaborateur, pourquoi
ajouter à cette douleur celle de ne pas le comprendre, de l’ignorer, de
rester distant?
Un directeur responsable assume ce qu’il dit car (on peut du moins le
supposer) cela est fondé. Et si cela engendre une conséquence douloureuse,
il ne gèrera pas la situation en s’esquivant, en fuyant sa responsabilité.
Il a pour devoir de ne pas ajouter à cette douleur celle de l’indifférence.
Les réactions d'agressivité des équipes sont souvent engendrées par cette
attitude qui consiste à ajouter l'indifférence à la douleur.
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Le cadre ou le directeur doit évidemment connaître les aspects
techniques liés à son secteur d’activité.
Il doit ensuite avoir la
maîtrise de l’aspect organisationnel de son service. Il doit encore connaître les objectifs à atteindre et les profils de chaque poste de chaque
collaborateur.
Ces points techniques ne sont déjà pas une mince affaire car souvent
les profils de poste et les objectifs ne sont pas clairs.
Mais ce n’est pas tout. Il reste le management du côté humain qui
représente au moins la moitié de ce qui permet l’efficacité ! Là, c’est
plus délicat car l’humain ne se met pas en équation, ni en dossiers, ni en
fichiers. Bien des tentatives de classement des personnalités jalonnent les
actions des services de DRH, bien des tentatives de grapho, psycho etc…mais
rien ne remplace la rencontre de l’humain. Qu’en est il du terrain et de
sa réalité ? Qu’en est-il des ressources humaines ? Ces ressources
sont elles valorisées… ou insidieusement émoussées ou même détruites jour
après jour… conduisant au turn
over ou au burn
out ?
Au-delà des types de management participatif, directif, par objectifs... etc,
le management est confronté essentiellement à trois situations
délicates :
- 1
Recentrer une production insatisfaisante.
- 2 Donner un ordre qui est mal accepté.
- 3 Être obligé de refuser, de dire non à une demande
Dans chacun de ces trois points, il est fondamental de mettre un soin tout
particulier sur la reconnaissance. Les explications suivantes sont sommaires
mais donnent déjà une idée des pistes à adopter. Le détail viendra d’une
lecture plus approfondie de ce site, des ouvrages ou mieux : d’une
formation.
1-
Recentrer production ou protocole :
La première étape consiste à rencontrer le collaborateur et à lui
annoncer sans détour de quoi il s’agit : "Je
souhaite vous voir car j’ai un problème".
En effet c’est le cadre qui a le problème quand la production est mauvaise,
pas le collaborateur. Il est maladroit de commencer en disant " je
souhaite vous voir car vous devez avoir un problème ".
Et on poursuit simplement par "Voilà
l’objectif fixé, voilà ce qu’on a atteint... et les deux ne collent pas.
Que s’est il passé?"
Pour que le non verbal (très important) soit correct
il est fondamental que le projet
du cadre soit sincèrement de
comprendre
en prenant son collaborateur comme partenaire,
comme source pertinente d’information et non de débusquer en quoi il se
trompe pour le ramener à plus de bon sens.
On avance en s’appuyant sur l’intelligence de l’autre, jamais en s’appuyant
sur ses incapacités. Démontrer
que l’autre est nul (même par sous-entendus) tend
à le rendre de plus en plus nul.
La démarche avec le collaborateur
dont on souhaite recentrer la production
sera :
- Accéder à ses informations en lui donnant la possibilité de les
exprimer (éventuellement en l’aidant à les préciser).
- Les
valider, en pointer la pertinence compte tenu des éléments dont
le collaborateur dispose.
- Y ajouter les nôtres.
- Puis lui
demander s’il pense à une solution possible avec cet
ensemble de données.
- S’il ne trouve pas, proposer nos propres solutions.
La ressource humaine, c’est
de permettre à l’autre de mettre en jeu sa réflexion et sa créativité.
Pour cela il est important de ne pas commencer par évoquer la solution
envisagée par nous-mêmes (qui d’ailleurs peut être moins efficace).
2- Quand un ordre est mal accepté :
Quand le cadre ou le directeur donne un ordre, celui-ci peut être suivi
spontanément… ou suivi mais avec un air de "pas envie de le
faire" ou carrément susciter un rejet, une opposition franche du
genre "ça, c’est pas mon boulot!".
Que l’opposition soit verbale ou non verbale, elle doit être gérée
convenablement. La tendance est
trop souvent d’ignorer le non verbal, chacun
pestant dans son coin. Ne pas en tenir compte, c’est
laisser un terrain miné… gare aux surprises
ultérieures ! Pour déminer au fur et à mesure :
- D’abord accueillir le refus verbal ou non verbal (lire sur ce site
les étapes recevoir,
comprendre, accueillir).- Trouver une question non inquisitrice permettant au collaborateur de
révéler la cause de sa réticence. Il peut s’agir de causes
actuelles (charge de travail, urgences etc.) ou de causes
antérieures (tensions, conflits, etc…).
- Après sa réponse, valider cette cause
(message
de cohérence). Parfois même remédier à
la difficulté présente ou apaiser la tension passée.
- Exposer ensuite
les raisons de l’ordre initial.
- Lui demander s’il a une solution compte tenu de l’ensemble de ses
éléments à lui, plus les nôtres, pour aboutir à l’objectif prévu.
Naturellement tout cela doit s’accomplir avec bon sens, sans être
borné. Cela ne doit jamais être manipulateur mais toujours avec une
attention particulière accordée à l’individu. D’abord parce que c’est
un être humain, ensuite parce que c’est lui qui produit, ne l’oublions
jamais.
De la rigueur avec la production, de la souplesse et de la chaleur humaine
avec le producteur.
3- Être obligé de dire non :
S’il est judicieux d’accorder ce qui peut l’être, que ce soit en
outils de travail ou en requêtes personnelles, il est souvent nécessaire de
dire non quand il y a impossibilité. C’est sans doute une des tâches les
plus délicates d’un cadre ou directeur : dire
non sans rompre la communication. Ici
aussi, avant de dire non, il est fondamental d’aider le collaborateur à
formuler le fondement de sa demande puis de le valider avant d’affirmer le
fondement de notre refus.
Ici plus que jamais la notion de ressources humaines et de partenariat
est
importante. D’une bonne compréhension de chacun par l’autre, peut souvent naître
une solution invisible au départ.
Il est souhaitable
de ne tenter aucune attitude manipulatrice. Le but sincère doit être une information
réciproque sur la réalité de chacun pour aboutir à ce qui est optimum.
Prendre connaissance de tous les éléments (lire tout l’énoncé) et s’appuyer
sur la ressource humaine. Toute tentative de manipulation génèrera tôt ou
tard des tensions et du désinvestissement. Le besoin de manipuler montre une difficulté
à être reconnu comme autorité. Il est important alors de cerner les nuances
entre l'autorité et le pouvoir. Le pouvoir
c'est une énergie contre (conflits) alors
que l'autorité c'est une présence
pour (partenariat et confiance). Le pouvoir n'a sa raison d'être
qu'en tant qu'ultime garde-fou.
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Hors du management quotidien il y a le fameux entretien d’évaluation
dans lequel les cadres se débattent avec plus ou moins de bonheur.
Il s’agit là, de faire une
fois l’an, un exercice de mesure et de recentrage.
En principe on essaiera d’y promouvoir ce qui est réussi et d’y
améliorer ce qui est insatisfaisant.
C’est faire une fois l’an, en détails et sous forme de bilan
annuel, ce qu’il faut aussi faire au quotidien
sur des résultats ponctuels (intermédiaires). Naturellement le problème ne
se pose pas de la même façon pour un cadre responsable de 5 personnes ou
pour un cadre responsable de 50 personnes. Chaque entretien consomme du temps
et 50 entretiens, ça peut faire 50 heures environ ! Ce ne peut donc pas être toutes les
semaines... d'autant moins que ce n'est pas la seule tâche.
Hors de l'entretien d'évaluation, ces entretiens ponctuels, parfois fortuits, se dérouleront en fonction des
besoins et n’ont rien de systématiques. Pour de grosses équipes, ils seront
gérés par des chefs de bureau. Il y a forcément des intermédiaires à qui
déléguer.
Dans tous les cas, les entretiens,
qu’ils soient annuels ou autres, devront respecter au moins les règles
ci-dessus. De façon incontournable, il ne
seront efficaces que si le cadre
a clairement su:
- Différencier le producteur de la production
afin de critiquer
(en bien ou en mal) cette
production sans détour et de pouvoir garder
le producteur comme partenaire de cette
critique pour réfléchir aux recentrages les mieux adaptés, tenant compte
en même temps des objectifs
et des réalités de terrain
(celles données par le cadre plus celles données par le collaborateur).
- Cerner la différence entre l’affectivité et la chaleur humaine.
Il y a toujours trop de la première et jamais assez de la seconde. De
façon résumée : être distinct sans être distant !
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De nombreuses autres notions concernent le management : gestion des
conflits, stress, réunions, objectifs, motivation… plus toutes les notions
organisationnelles, profils de poste, gestion du personnel…
Le mot management nomme beaucoup de choses différentes. La composante
majeure reste cependant l’humain car, quoi qu’on dise, c’est lui qui est
la source de la production. C’est aussi l’aspect le moins évoqué !
Si vous trouvez qu’on en parle déjà beaucoup depuis longtemps,
remarquez qu’à chaque fois qu’il
y a la moindre tentative de manipulation,
on ne parle plus d’humain mais de matériau humain !
Ce n’est pas la même chose.
S’intéresser à l’humain,
c’est s’offrir la possibilité de
ressources humaines. Naturellement la considération
et la chaleur humaine
doivent être soigneusement distingués du copinage
ou du paternalisme qui
eux sont les ennemis d’un management de qualité.
Ne s’intéresser qu’au matériau
humain, c’est seulement se doter de
machines biologiques exécutantes dépourvues de pensée et de
créativité. C’est alors maladroitement augmenter sa propre charge de
travail tout en diminuant l’efficacité.
Toute entreprise, établissement ou
administration ayant un souci de productivité est invité à y penser !
J'ajouterai,
pour conclure, cette remarque de Philippe
DAVEZIES Enseignant
de médecine du travail à l'Université de Lyon I et chercheur associé au
laboratoire de psychologie du travail du CNAM :
"Il n'y a de
travail qu'humain. La machine est capable d'exécution. L'homme seul travaille, et jamais comme une machine. Travailler impose de sortir de l'exécution pure et simple. Il n'y a pas de travail d'exécution.
Il ne suffit jamais de faire comme on a dit.
Il ne suffit pas d'appliquer les consignes.
Il ne suffit pas de mobiliser l'intelligence théorique.
Il faut interpréter, improviser, ruser, tricher... il faut faire appel à
l'intelligence pratique, à l'intelligence de l'action."
Extrait de "Éducation
permanente n°116/1993-3 page 37"
De ses recherches, il ressort que " l'homme
aime travailler... à condition qu'il s'agisse vraiment de travail".
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Thierry TOURNEBISE
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