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2015
décembre |
Zoom
sur la maïeusthésie
3 mots,
3 phrases,
3000 pages |
Trouver ou donner une définition adaptée
concernant une approche ou un concept est souvent délicat. Il peut
alors être utile d’accéder au sens avec ni trop ni trop peu de
mots. Dans notre époque si abondante en informations, une définition
trop détaillée peut être encombrante (manque de temps pour l’appréhender),
mais a contrario, si elle est trop succincte, elle peut être
frustrante (besoin d’un niveau de détails suffisant). Vous
trouverez ci-dessous une succession de définitions allant depuis
simplement trois mots, trois lignes, jusqu’à trois mille pages.
Nous garderons à l’esprit que de telles définitions
ne doivent en aucun cas fermer la réflexion, mais au contraire
l’ouvrir vers d’autres possibles, vers d’autres approches
existantes. Elles ne sont qu’un soutien, visant une intégration
souple et respectueuse à élaborer par soi-même.
|
1
Bases
théoriques pour la qualité d'Aide et de Psychothérapie retour
|
Septembre
2012 |
DICO-Glossaire
outils de travail
122 pages
de définitions
Thierry TOURNEBISE
|
405
entrées alphabétiques.
Mots présentés sous l’angle de quelques références étymologiques,
d’usage, et de lien avec la psychologie et la maïeusthésie. J’ai
choisi ces mots
pour leur utilité dans lecture des publications que j’ai mises
en ligne sur ce site, ou de mes ouvrages.
Concernant
les noms
propres cités dans les définitions, vous trouverez aussi dans les
dernières pages des entrées par ordre alphabétique.
|
Février
2020 |
12
fondamentaux en maïeusthésie
en vue du colloque de juin 2020
17 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Il
est apparu nécessaire de proposer aux praticiens en maïeusthésie un
listage
condensé des éléments fondamentaux qui sécurisent leur travail.
Le confort du praticien et le mieux être de ses patients en dépendent.
D’autre part la maïeusthésie se développe, elle est enseignée
par différentes personnes formatrices, les nouveaux praticiens sont
certifiés par différents jurys… de ce fait pour qu’elle puisse
fonctionner en auto-gouvernance sans risque d’altérer sa nature
profonde, il était nécessaire d’en préciser des invariants
incontournables.
Pour
qui respecte ces 12 points, il y aura toujours des séances et des
formations de qualité.
Le défi de la maïeusthésie est en même temps sa précision, la
rigueur des formations et des certifications, et la liberté de chacun
dans sa créativité, sans que cela ne soit dommageable pour les
patients, ni pour la pérennisation de l’approche, qui doit en même
temps garder sa nature précise, et permettre aux praticiens
d’être des chercheurs créatifs.
La maïeusthésie est une approche humaniste, une
psychologie du Soi. En communication elle privilégie les
interlocuteurs par rapport aux informations. En thérapie elle
accompagne les pertinences à l’œuvre concernant les remédiations
et les déploiements. Son champ s’étend du biographique au
transpersonnel. Les 12 points développés ci-dessous permettent à
cette approche de garder, de façon naturelle, une base et un cap précis
tout en préservant la liberté et la créativité des praticiens.
La maïeusthésie peut ainsi rester évolutive, offrir de la liberté,
permettre de la créativité, et une mise en œuvre conjointe avec
d’autres approches (intégrativité), sans risque d’être dénaturée. |
98
Mars
2021 |
La
Vie plus que la maïeusthésie
Être attentionné, libre, créatif et sensible
(et pour mieux comprendre,
un peu l'histoire
de l'émergence
de la maïeusthésie)
36 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Le
praticien en maïeusthésie ne peut simplement « appliquer »
des techniques
tel un « bon élève assidu ». Il doit ajouter à ses
connaissances un continuel ajustement, et aussi de la sensibilité, de
la créativité, une dynamique de curiosité, d’ouverture, de
recherche.
La maïeusthésie
est un moyen d’accompagner la Vie dans la pertinence de ses processus
naturels. Il importe pour le praticien de bien intégrer que la
Vie compte infiniment plus que toute approche quelle qu’elle soit, y
compris la maïeusthésie.
Il ne s’agit aucunement pour lui de « faire de la maïeusthésie »
ou d’une autre approche, mais de « s’occuper
de la Vie ».
Il ne s’agit pas d’une technique que l’on applique, et encore
moins que l’on défend, mais d’une ouverture à l’Existentiel. La
Vie réclame simplement qu’on l’accompagne à travers les symptômes
qu’elle manifeste et se moque bien des constructions intellectuelles
et des croyances techniques.
La maïeusthésie
accompagne la Vie. Elle est modestement à son service. Elle
n’est qu’un moyen, parmi d’autres approches qui méritent tout
autant l’attention des praticiens. Même si avec la maïeusthésie l’on sait avec rigueur décliner,
décrire, théoriser les processus à l’œuvre, et aussi enseigner
avec précision les moyens de les accompagner, le praticien formé ne
doit jamais oublier qu’il
accompagne la Vie bien plus qu’il ne voue la moindre fidélité à une
technique, aussi
bonne soit-elle.
|
avril
2004
|
Communication
thérapeutique
Relation
d'aide
43 pages (sur 1 page web)
Thierry TOURNEBISE
psy, personnel soignant,
travailleurs sociaux
ou fractionné
en plusieurs pages web
(téléchargement plus rapide)
|
Cet
article (ou publication), est destiné à mieux comprendre ce qui fait
l'efficacité d'une aide psychologique.
Le
but est de pouvoir accomplir une telle aide en augmentant sa capacité à développer l'humanisation, mais avec moins de vulnérabilité,
être plus proche des patients, mais en restant distincts,
à en être distinct, mais sans en être distant,
à savoir aider autrui, mais sans oublier de s'aider soi-même.
|
104
Mars 2023 |
Quand
le patient ne peut pas
Ce n'est jamais une
résistance
22 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Il
arrive que le patient ne parvienne pas à faire ce que demande le
praticien. Quand c’est le cas, le patient ne sera jamais mis en
cause par le praticien prétextant une sorte de « résistance ».
En effet c’est juste au praticien d’ajuster sa pratique, toujours
ouvert à l’inattendu.
Quelle
que soit la qualité de ce qui est mis en œuvre par le praticien,
celui-ci doit savoir que rien ne fonctionne tout le temps, même avec
ce qui est le plus souvent opérationnel. Celui-ci doit toujours avoir
une humble posture de chercheur, et quasiment se laisser enseigner par
les difficultés que lui propose son patient.
Le
patient ne « résiste » jamais à ce que lui propose le
praticien… c’est simplement que ce dernier ne lui propose pas un
chemin qui lui convient, ainsi que Jung et Rogers le faisaient
remarquer à tous leurs confrères. |
2017
Février |
Réjouissance
thérapeutique
de l'estimable à l'inestimable
30 pages
Thierry TOURNEBISE
|
La
capacité de réjouissance du praticien est un facteur essentiel dans
l’efficacité des accompagnements psychologiques ou des thérapies.
La réjouissance est par définition l’expression d’un bonheur.
Mais de quel bonheur s’agit-il ? En quoi ce bonheur joue-t-il
un rôle pour le patient, Qu’est-ce qui en est la source ?
Cette
réjouissance du praticien est un bonheur sans superficialité, loin
de l’euphorie, discret mais profond. Il témoigne simplement de son
tact et de sa considération, qu’il se sent profondément touché
par la présence de celui qu’il accompagne, et par celle des parts
de Soi (« Êtres de Soi ») qui appellent la conscience de
ce dernier… qui émergent en lui, en vue d’être rencontrées,
reconnues, validées.
Ce
bonheur vient du tact psychique, existentiel, libre de la gravité,
sans pour autant être dans la légèreté. Le praticien est alors
distinct sans être distant, touché sans être affecté, attentionné
sans être intéressé. Ces quelques ingrédients sont source de cette
grâce, qui place dans une indéfectible réjouissance, une sensation
de bonheur et de justesse qui, telle une invitation, conforte sans
rien minimiser, offre une pleine reconnaissance. Même sur un plan
purement neurologique, la réjouissance du praticien se transmet au
patient, comme par résonance, au niveau de ses neurones en fuseau en
1/20.000e de seconde.
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95
Avril
2020 |
Décontextualiser
25 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Lors
d’une psychothérapie, le psychopraticien écoute celui qui le consulte.
Il peut porter son attention sur l’histoire, sur les faits qui lui sont
rapportés, dans l’espoir de mieux comprendre ce qui se passe chez son
patient. De détails en détails, il risque ainsi de se perdre dans
d’innombrables méandres factuels, où chaque nouvel élément n’éclaire
pas forcément les enjeux qui opèrent derrière le symptôme de son
patient. Même une anamnèse exhaustive (à supposer qu’elle puisse l’être),
devient vite alors une impasse.
Il
peut aussi, sans ignorer l’histoire mais en ne s’y attachant pas,
s’ouvrir surtout à ce qui se passe entre les Êtres évoqués dans ces
histoires. Une sorte « d’écoute flottante » où il va ainsi
privilégier l’existentiel par rapport à l’évènementiel. Les différents
protagonistes se détachent alors des circonstances, et ce qui se joue
entre eux émerge « comme en relief ». Une structure
se dessine, des pertinences se
révèlent, et alors l’accompagnement prend tout son sens dans une
version beaucoup plus abordables.
Les
évènements contribuent à des ressentis éprouvés par des Êtres, mais
ces Êtres et leur ressentis sont plus importants à considérer que les
événements eux-mêmes. Il s’agit alors, pour le psychopraticien de
filtrer sa perception avec une acuité permettant de distinguer
entre trois catégories de données : « les faits »
(quoi), « les Êtres » (qui), « ce qui est éprouvé »
(comment, est-ce vécu par eux, en termes de nature et de dimension). Il y
a ainsi une perception sur trois plans (comme des calques sur un logiciel
de dessin) : Les faits seront toujours en arrière-plan, alors que
les Êtres seront en premier-plan (reconnaissance)… et leurs ressentis
en second plan (validations).
Décontextualiser
ne consiste pas à nier les circonstances, mais à mettre les individus en
premier plan.
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99
Août
2021 |
Chérir
l'inconscient
Cet allié méconnu
22 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Nous
devons à Sigmund Freud (1856-1939) l’extraordinaire idée de conscient
(lieu de nos sensations et perceptions) et surtout d’inconscient
(zone profondément discrète, non accessible au conscient, contenant
les sources pulsionnelles, des contenus innés, et les enfouissements
multiples de ce que nous ne savons pas gérer).
Il
se trouve que cet inconscient a souvent été proposé
comme une sorte d’excuse à ce qui échappe à notre volonté, ou comme la
raison
de nos multiples égarements.
Il a aussi souvent été quelque peu diabolisé,
comme contenant les choses parmi les moins honorables ou les moins
avouables de nos intentions… voire source de psychopathologies.
Tomberions-nous alors dans une sorte de vestige fossile de ces
anciennes périodes obscurantistes, avec leurs cortèges
d’exorcistes acharnés à chasser le mal qui venait nous posséder ?
Il
se trouve pourtant que l’inconscient
n’est pas si sombre qu’il n’y paraît,
qu’il est avant tout notre allié, qu’il contient
d’inestimables richesses ayant su pourvoir à notre évolution,
qu’il accompagne même notre déploiement. Sans lui, notre psyché
serait bien en peine d’assurer sa place au monde. Il mérite plus
notre confiance que notre défiance, notre tendresse que notre
rudesse. Nous sommes invités à accomplir avec lui un fertile
compagnonnage, car il gère souvent ce que notre conscience et notre
intellect ne sauraient encore appréhender.
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Janvier
2012 |
Non
directivité et Validation
Guidance rencontre et reconnaissance
48 pages
Thierry TOURNEBISE
***ne figure pas dans les packs
2011***
|
La
non-directivité et la validation ne sont pas des thèmes
nouveaux. Plusieurs auteurs nous ont proposé des écrits sur ce
sujet : Carl Rogers, Marschall Rosenberg, Roger Mucchelli,
Claude Abric, Noami Feil, Max Pajet... Je l’ai aussi plusieurs
fois abordé dans mes articles et ouvrages. Il se trouve que la
mise en mots n’en est pas aisée et mérite encore une fois
d’être réalisée (pour ne pas dire plus modestement « tentée »
tant cela est délicat).
Le
défi de ce texte est d’être précis, pragmatique, compréhensible,
simple mais jamais simpliste, illustré, concret, et pourtant
respectant toute la subjectivité qui en est indissociable.
Cette publication ne prétend en aucun cas offrir « la vérité »
sur ce thème. Elle propose simplement, par un nouvel angle, de
contribuer à affiner une connaissance et un accès à une
posture, permettant une écoute de qualité, un accompagnement
signifiant.
Le
champ concerné va de la simple communication jusqu’à
l’approche psychologique, pouvant aboutir à une réelle
psychothérapie (chacun de ces secteurs forts différents devant
être considérés avec leurs spécificités, mais aussi en
remarquant certains aspects qui leurs sont communs). Vous en
trouverez de précieuses illustrations en fin d’article.
|
97
Novembre
2020 |
Mémoire
et Mémorial
19 pages
Thierry TOURNEBISE
|
La
mémoire permet de rappeler les choses et les faits. Le mémorial
permet de se souvenir des Êtres. Se rappeler des faits est très
utile, mais n’est pas de même nature que se souvenir des Êtres.
Quand
une thérapie joue sur la mémoire elle permet éventuellement de désactiver
des réactions automatiques indésirables. Quand une thérapie joue
sur le mémorial elle se sert des symptômes comme moyens de réintégration,
de réhabilitation de ceux qui ont été mis à part au cœur de la
psyché.
Il
est essentiel de faire la distinction entre ces deux mécanismes dans
un cheminement thérapeutique. L’un n’exclut pas l’autre mais
les deux sont de nature différente. Il peut même arriver que la mémoire
des faits quand ceux-ci sont extrêmement impressionnants occulte le
souvenir des Êtres qui alors disparaissent dans leur qualité, leur
présence au monde, ainsi que la subtilité de leurs ressentis éprouvés.
Or la complétude du Soi et la paix psychologique dépendent de la
considération envers ces Êtres et de la validation de leurs éprouvés. |
2013
décembre
|
Primum non nocere
"d'abord ne pas nuire"
31 pages
Thierry TOURNEBISE
|
« Primum
non necere » fut proposé par Hippocrate dans son traité
des épidémies. Ce « D’abord ne pas nuire » peut sembler une évidence, mais comme tout remède
comporte des effets secondaires, aucun soin n’est inoffensif. La
question qui est posée dans tout traitement médical est d’apporter
plus d’avantages que d’inconvénients. Une évidence qu’il
n’est aujourd’hui toujours pas si aisée à cerner, tant la
multiplicité des facteurs intriqués est grande.
Le
principe « primum non nocere » doit aussi s’appliquer au soin
psychique. Bien sûr dans le soin psychiatrique (donc médical) où
sont donnés des médicaments psychotropes, mais aussi dans le soin
psychothérapique, ou même dans la relation d’aide. La question est
posé de savoir s’il n’y a pas de nuisances évitables, de savoir
ce qui permet « au moins de ne pas nuire »… puis aussi
de ce qui permet d’apporter une qualité de soin efficiente (car
c’est bien ce qu’on attend d’un praticien !).
Cette
publication propose, à la fin, un tableau récapitulatif simple à
utiliser pour bénéficier de quelques repères fondamentaux.
J’attire votre attention
sur le fait que ce tableau ne prend sens qu’après la lecture de
l’intégralité du texte. La réflexion proposée dans ce document
reste bien sûr évolutive et ne prétend en aucun cas cerner la
totalité de cette problématique. Elle n’en demeure pas moins pour
autant une base pour les professionnels.
|
100
décembre
2021 |
La
psyché accompagnée
les ressentis en psychothérapie
38 pages
Thierry TOURNEBISE
|
L’accompagnement
psychologique, souvent appelé « psychothérapie », peut
prendre appui essentiellement sur trois orientations : soit la correction
de dysfonctionnements
(psychologie des maladies, ou psychopathologie), soit la mobilisation
de ressources
(psychologie de la santé), soit l’accompagnement
de justesses à l’œuvre
(psychologie de la pertinence).
Des
personnes qui s’intéressent à la psychothérapie, et qui n’ont
jamais vécu de séances, se demandent ce qui peut bien se passer au
cours de celles-ci. D’autres, qui en ont l’expérience, ne
connaissent pas forcément ces trois orientations.
Cette publication ne prétend aucunement apporter toutes les réponses.
Elle propose juste de lever un peu le voile sur cet événement si
particulier de l’entretien
psy dans le cas spécifique de la psychologie de la pertinence, en
utilisant la maïeusthésie.
Que se passe-t-il au cours d’une telle séance ? S’agit-il de
replonger dans les événements douloureux, ou s’agit-il plutôt de
faire des rencontres salutaires ? Le processus est-il éprouvant,
ou plutôt juste touchant ? Doit-on y évacuer des émotions pénibles,
ou juste en accomplir l’expression qui était restée suspendue ?
Ce chemin vers l’apaisement passe-t-il par des instants
bouleversants ? etc…
En
fait, certes le patient y éprouve des ressentis, et le praticien en
éprouve aussi. Tout se joue en interaction. On ne peut pas dire qu’
« en général il se passe ceci ou cela », car il existe
de très nombreuses possibilités appartenant à chacun. Généraliser
ne serait pas raisonnable. Pourtant, il
s’y trouve de la douceur, de la confiance, de l’alliance thérapeutique,
de l’humour, de la bienveillance, de l’authenticité
(congruence), de profondes subtilités, touchant aussi bien à la sphère personnelle
qu’à celle de la famille
(transgénérationnel), qu’à celle
de l’humanité ou de la nature dans toutes les dimensions et toutes
les époques
(transpersonnel). De plus le déroulement se passe souvent autour de
quatre étapes clairement identifiables
|
2014
octobre
|
Reconnaissance
compétence première du
praticien
28 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Produire
un apaisement est la quête de chacun face au tourment d’autrui.
Depuis la simple mise en œuvre spontanée dans le quotidien, jusqu’à
celle plus savante d’un spécialiste de la psyché, cette mise en
paix est une quête commune. Malheureusement, depuis le néophyte
jusqu’au spécialiste, les moyens utilisés
s’apparentent plus souvent au déni qu’à la reconnaissance… au
point qu’on pourrait
presque dire : « Solutionner c’est nier ! ».
Bien évidemment cela ne fonctionne pas.
Rechercher
et trouver des solutions face à un mal-être est une habitude
culturellement bien ancrée ! Excellente dans bien des domaines
matériels, cette pratique devient obsolète dans celui des rapports
humains. En psychologie et en psychothérapie, elle risque même de
faire perdre au praticien de précieuses opportunités favorables au rétablissement
de la personne en souffrance. Pire encore, la mise en œuvre de
solutions peut ici s’avérer néfaste ! Si un être a souffert
dans un moment de sa vie et en garde une trace, vouloir nettoyer cette
trace, ou apaiser l’Être qui a souffert, ou le tourner vers de
meilleurs horizons, ne peut fonctionner de façon aussi simple (pour
ne pas dire « aussi simpliste » !).
Le
moyen que représente la reconnaissance mérite une étude fine et délicate,
car j’ai observé que même des praticiens sensibles et attentionnés,
ayant conscience de subtilités thérapeutiques, se retrouvent néanmoins
à vouloir apaiser, consoler, changer ce qui est retrouvé dans la
psyché. Or dans la plupart des cas (presque tous) la reconnaissance
fonctionne, alors que la tentative d’apaisement se révèle au mieux
infructueuse, au pire néfaste.
|
septembre
2019 |
Honorer
le porteur de symptôme
Pour
son service opiniâtrement rendu
18 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Un
symptôme psy se répète souvent pendant une ou plusieurs périodes de
l’existence. Peurs, phobies, pensées obsessionnelles, ego trop fort ou
trop fragile, pulsions, incapacités, addictions, troubles divers
(panique, alimentaire, du comportement…), dépression, somatiques…
etc. Cela signifie que celui que nous avons été au cours de notre vie a
plusieurs fois porté un même symptôme. En dépit des apparences, cet
inconfort, parfois majeur, permet de ne pas perdre la trace de ce qui
appelle notre conscience. C’est cet aspect inattendu des psycho symptômes
que nous aborderons dans les lignes qui vont suivre.
Le
symptôme est un signe, qui appelle notre conscience afin de ne pas perdre
la trace d’un Être inestimable que nous avons été, dont nous nous
sommes clivés par survie, du fait des souffrances qu’il a éprouvées.
Cet Être peut aussi être un de ceux dont nous sommes issus, oublié afin
de ne pas troubler notre psyché. Ce peuvent être encore des Êtres
d’une zone transpersonnelle délaissée ou mal considérée, qui n’ont
pas trouvé leur place au cœur du Soi, ou même dans le monde.
Chacun
de ceux que nous avons été qui ont éprouvé ce symptôme, régulièrement
tout au cours de notre vie, parfois pendant de si longues périodes, mérite
une considération toute particulière car nous lui devons la possibilité
d’une réhabilitation ou d’un déploiement salutaire pour notre
devenir, notre équilibre et notre stabilité, notre intégrité, notre
complétude. Contrairement aux apparences, il n’est pas « celui
qui est malade », mais « celui qui prend soin de nous conduire
vers la restauration de notre santé psychique ». Nous avons juste
un peu de mal à coopérer avec lui ! |
2014
février |
Parts
de Soi et entièreté
Quand l'élément contient le Tout
25 pages
Thierry TOURNEBISE |
Le
fait que la psyché semble constituée de celui que l’on est, de tous
ceux que nous avons été et de ceux dont nous sommes issus, nous conduit
à la notion de « parts de Soi ». Nous pouvons y ajouter la
cohésion assurée par la pulsion de vie, et la protection assurée par la
pulsion de survie.
Outre
le fait que la psyché semble comporter d’autres éléments, cette
notion de « parts de Soi » est toutefois ambiguë car, bien
que chacun de ces éléments soit distinct de tous les autres, chacun
d’entre eux est non seulement une entièreté… mais aussi contient ce
Tout (ne serait-ce que potentiellement). Ainsi, le lien entre ce Tout (le
Soi) et cet Élément (part de Soi) est très étroit, au point que ce
n’est pas vraiment un lien mais une dimension existentielle simultanée
où l’un et l’autre ne se quittent jamais vraiment.
Il
m’est apparu nécessaire de réaliser pour les professionnels une
publication sur ce thème, afin de lever les confusions, sachant qu’un
pareil sujet est très délicat, difficile à mettre en mots ou même à
appréhender par l’intellect. Il constitue pourtant un fondement expérientiel
sans lequel le praticien risque de se limiter à des « bouts de soi »
qu’il « raccommode entre eux » (en pure juxtaposition),
au lieu de s’adresser à un être à part entière, en train de
se retrouver lui-même en plénitude (intriqué de façon complexe). La
qualité de la validation existentielle peut en être grandement affectée
et, de ce fait, le résultat de la thérapie aussi. |
Janvier
2019 |
S'ouvrir
à ce qui appelle
et non chercher ce qui se cache
28 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Quand
la psyché manifeste symptômes et souffrances, il est commun d’en
rechercher la cause. L’option d’enquêteur qui cherche, de
correcteur qui corrige, et d’effaceur qui supprime, peut alors
concerner le présent ou la biographie du patient, son transgénérationnel
ou même sa dimension transpersonnelle. Chercher « ce qui se
cache » est une option souvent activée, épaulée par une sorte
de « détecteur d’erreurs, d’impuretés, de miasmes »
dont souffrirait la psyché. Nous sommes alors animés d’un élan
cathartique visant à apporter des corrections, visant à libérer,
visant à purifier du malsain (dans les époques obscurantistes on
aurait même dit « du malin »).
Naturellement
il est profondément juste de ne pas rester en souffrance et de tenter
d’y remédier. Pourtant, les postures d’enquêteurs, de
correcteurs ou d’effaceurs sont loin d’être les plus efficaces !
Au contraire, être sensible à ce qui appelle la conscience et d’un
tout autre ordre. Ce n’est plus « ce qui se cache derrière
tout ça » qui nous préoccupe dans ce cas, mais « ce qui
appelle la conscience grâce à ça ». Ce qui appelle ainsi
n’a rien à voir avec du « malsain », mais avec une
« zone inestimable oubliée », qui attend d’être
rencontrée et de bénéficier de reconnaissance… et qui fait tout
pour qu’on ne la manque pas !
La
reconnaissance accordée à cet Être de Soi qui appelle la conscience
s’accomplit par la réjouissance que l’on éprouve en le
retrouvant, et par la validation de ce qu’il a éprouvé (nature et
dimension de son ressenti) lors des différentes situations traversées,
aussi dramatiques et éprouvantes soient-elles. Nous voici alors avec
un paradigme totalement opposé. L’idée n’est surtout pas ici de
développer une croyance, ou un regard plus plaisant, mais de mettre
en œuvre de façon pragmatique ce qui est le plus efficient quant à
la paix intérieure, à l’état psychologique, et même l’état
psychosomatique, recherchés.
|
2018
avril
|
La
réalité, les vérités, le réel
Monde physique et monde psychique
26
pages
Thierry TOURNEBISE
|
Nous
remarquerons déjà que la réalité se décrit, alors que la vérité
se démontre, se vérifie. Mais qu’est-ce que le Réel ?
Selon
Freud, le principe de réalité conduit à une régulation de la
recherche de plaisir. Confronté à la réalité du monde extérieur,
le moi œuvre de ses capacités stratégiques pour aboutir au meilleur
résultat de satisfaction possible, avec un minimum d’inconvénients...
et quand cela ne marche pas il fait l’expérience de la frustration.
Même si nous comprenons bien ce dont Freud veut parler, ici la notion
de réalité souffre d’un manque de précisions
Gagnant
en précisions, Lacan, différencie le Réel et la réalité. La réalité
est selon lui ce qui est accessible par les cinq sens, que l’on est
capable d’énoncer grâce à notre intellect qui en fait une représentation
(imaginaire) qui éventuellement peut se dire par un langage
(symbolique). Le Réel est selon lui au-delà de cette réalité
sensorielle et intellectuelle. La réalité est accessible à notre
imaginaire et à nos capacités symboliques, alors que le Réel ne se
représente pas forcément. Le Réel, pour Lacan, est un phénomène
psychique qui déborde ce que les sens et l’intellect nous
proposent.
Pour
les scientifiques, d’un côté la vérité est ce qui est démontré,
de l’autre la réalité est ce qui est exploré. Ce qui différencie
fondamentalement la vérité et la réalité est que la vérité (démontrée)
peut toujours être remise en cause (sa durée de vie est souvent éphémère),
alors que la réalité (ce qui est) n’est pas atteinte par ces
remises en cause : seules les représentations que l’on en a,
sont fluctuantes. Au fond, la vérité n’est autre qu’un certain
regard sur la réalité.
|
décembre
2007 |
Le
positionnement du praticien dans l'aide ou la psychothérapie
21 pages
Thierry TOURNEBISE
Psy, soignants travailleurs sociaux
|
Il
s'agit, dans cette publicaiton, d'aborder la subtilité du positionnement
du praticien. La façon dont il considère son patient, et la façon dont
il se positionne face au problème de celui-ci, déterminent l'efficacité
du soin psy.
Ce
document, contient des éléments incontournables pour apporter un soutien
psychologique. Vous y trouverez des points, à la fois subtils et
concrets, qui sont particulièrement étudiées et mises en oeuvre, dans
le niveau III de la formation "Communication
thérapeutique"
|
avril
2008
|
Psychopathologie
synthèses et ouvertures
28 pages
Thierry TOURNEBISE
*
destinées aux
Professionnels psy
|
Ce
document est particulièrement déstiné aux praticiens et développe des
notions permettant d'ouvrir de nouveaux aspects dans le domaine de la
psychothérapie.
Certains
lecteurs néophites pourront y trouver un langage trop psy, car de
nombreuses notions de psychopathologie y sont abordées méthodiquement.
Les
praticiens y trouveront eux une synthèse et une ouverture nouvelle sur
les problèmes de sémiologie, d'étiologie, de pathogénèse et de
psychothérapie.
|
2015
mai |
Psychologie
de la pertinence
un soin hors de la psychothérapie
35 pages
Thierry TOURNEBISE
|
La
psychologie classique et la psychiatrie s’occupent des « troubles »
(« disorders »
dans le DSM), la psychanalyse s’occupe de permettre à l’humain de
se révéler sans détours, la psychologie positive permet à ses
patients d’accroître leur potentiel de santé, et
d’accomplissement. Les paradigmes (fondements) de chacune de ces
approches conditionnent ce que les praticiens vont observer, ce à
quoi ils seront sensibles pour mettre en œuvre leur expertise.
Einstein
disait « C’est la théorie qui décide ce que nous sommes en
mesure d’observer »*. Les psychologues Christopher Chabris et
Daniel Simons** ont révélé expérimentalement à quel point lorsque
notre attention est focalisée quelque part, un mécanisme de « cécité
d’inattention » nous rend aveugle au reste. Si l’on ajoute
à cela le « fameux effet Pygmalion »*** étudié par les
psychosociologues, où l’on produit ce à quoi l’on croit, ce que
l’on s’attend à voir… l’objectivation des phénomènes
psychiques et la compréhension de la psychologie deviennent une
affaire délicate.
A
travers ce qu’on peut appeler la « psychologie de la
pertinence », nous allons dans ces quelques pages, envisager de
nouveaux paradigmes pour appréhender la psyché avec autant de précision
que possible, sans pour autant ignorer ce que nous ont légué nos prédécesseurs.
|
2014
juillet |
Causalité
et finalité
Origine du symptôme en psychologie
22 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Nos
raisonnements opèrent culturellement en termes de causalités. La
causalité suppose un enchaînement événementiel depuis un point
initial vers un point final, parfaitement organisés du passé vers le
futur. La notion de causalité est ainsi accolée à celle de
temporalité (axe et sens). Sans y regarder de plus près, il ne
semble pas pouvoir en être autrement. Les lois de la thermodynamique,
dont l’entropie, orientent notre regard du passé vers le futur et
une autre possibilité ne nous vient même pas à l’esprit, sauf à
passer par les contes de fées ou par la science fiction.
Or,
si le présent se produit en conséquence de causes antérieures, il
semble aussi se produire en fonction de sources ultérieures (au
minimum avec les projets). L’introduction du « futur »
comme source du présent a-t-elle un sens et une utilité ? Il se
trouve qu’envisager la psychothérapie sans cette notion voue le
praticien (et surtout le patient) à bien des déboires, et que la
situation clinique exige un remaniement des paradigmes habituels.
Il
convient cependant d’aborder le sujet d’une façon aussi
pragmatique que possible, sans recherche d’effets philosophiques ou
métaphysiques, avec toute la précision et la rigueur possibles, avec
une créativité et une sensibilité débridées, un raisonnement plus
inductif (du général vers le détail) que déductif (du détail vers
le général), mais qui n’oublie jamais la réalité du terrain
concret.
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Juin
2011
|
Symptômes
des alliés méconnus de la
santé
26 pages
Thierry TOURNEBISE
destinées aux
Professionnels psy
|
La
notion de symptôme est généralement associée à « quelque
chose qui ne va pas », dont il est le reflet. Cela donne à
cette manifestation (psychique ou corporelle) une connotation a priori
extrêmement négative. Or il se trouve que le symptôme est avant
tout une manifestation, une expression, de quelque chose qui se passe
dans le corps ou la psyché… et il arrive que ce quelque
chose soit plus bénéfique que nuisible.
Qu’il
s’agisse des manifestations corporelles ou des manifestations
psychiques nous pouvons trouver soit un corps en train de mettre en œuvre
des stratégies pour mieux s’en sortir, soit une psyché en train
d’accomplir une organisation vers une meilleure individuation, vers
une plus grande paix intérieure.
Nous
aborderons essentiellement ici ce qui concerne la psyché et nous
n’oublierons pas que rien ne peut être généralisé. S’il est évident
qu’il ne s’agit pas de dire que « tout symptôme est
l’expression de quelque chose qui va bien », il est par contre
urgent de sortir de l’idée préconçue et systématique qu’il est
forcément « l’expression de quelque chose qui va mal ».
Nous avons là quelques paradigmes à réviser afin de penser plus
librement face à ce qu’on nomme « psychopathologie ». |
Octobre
2012
|
Mieux
comprendre la psychose
une surprenante modification de conscience
28 pages
Thierry TOURNEBISE
destinées aux
Professionnels psy
|
D’un
côté les névroses, de l’autre les psychoses. Les différencier
clairement est évident en termes de gravité, mais il n’est pas si
facile d’énoncer la nature
précise de ces phénomènes en termes de troubles psychiques.
Ces
quelques lignes vont tenter d’apporter sinon des éclaircissements,
au moins de nouvelles possibilités de considérer le trouble
psychotique, de le démystifier, de permettre aux praticiens d’avoir
en la matière une écoute plus profonde, plus ouverte, face aux
patients qui en souffrent.
Les
apports du Dr Henri Grivois sur ce thème sont d’une grande
importance et je m’y réfèrerai très souvent tout au cours de cet
article, rendant hommage à son travail, qu’il est essentiel de
connaître. Il est psychiatre spécialiste de cette pathologie (30 ans
responsable des urgences psychiatriques à l'Hotel Dieu) et en a une
approche où nous trouverons certaines analogies avec l'approche
maïeusthésique.
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septembre
2008
|
Validation
existentielle
22 pages
Thierry TOURNEBISE
*
destinées aux
Professionnels psy
|
La
validation existentielle est un point majeur en psychothérapie,
intervenant dans la qualité de l'aide et de l'accompagnement
psychologique. De nombreux auteurs, praticiens ou théoriciiens, l'ont
déjà abordée implicitement, mais nous trouvrons là un énoncé
précise de ce type de validation, venant éclairer ce qui fait
l'éfficacité d'une aide psychologique.
Cette
publication vient compléter celles sur "le positionnement du
praticien", sur "la psychopathologie" et sur "la
communication thérapeutique".
|
Novembre
2004
|
Ne
plus induire de culpabilisation
26 pages
Thierry TOURNEBISE
psy, personnel soignant,
travailleurs sociaux
|
Ne plus induire de culpabilisation chez les patients et les parents.
Comprendre
les attitudes involontairement culpabilisantes et dévalorisantes.
Possibilité
d'humanisation thérapeutique, tant pour les patients que pour les
praticiens
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Mars
2005
|
Libido,
amour
et autres flux
37 pages
Thierry TOURNEBISE
*
destiné aux
professionnels
en psy
|
Différence
entre "Libido" et "Amour"
Les
FLUX: Ecoulement d'énergie (libido) - Ecoulement de Vie (existentiel)- Ecoulement
d'action - Ecoulement de pensées et raisons - Ecoulement d'émotions
Les
THERAPIES qui s'occupent de ces flux et proposent d'en réguler
l'équilibre : Psychanalyse, Maïeustésie,
Thérapies Comportementales et cognitives, Thérapies Psycho corporelles
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Juillet
2007 |
Le
focusing
20 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Le
focusing a été développé par Eugène GENDLIN vers les années 60.
Psychologue et philosophe proche de ROGERS, il a travaillé avec lui de
nombreuses années de façon très rigoureuse, sans toutefois s'éloigner
de la sensibilité qui fait la qualité d'une psychothérapie. De nombreux
points du focusing sont proches de la maïeusthésie, même si les deux
approches ne se confondent pas. Cette publication permet de découvrir le
focusing et de situer les deux approches l'une par rapport à l'autre,
sans jamais les mettre en concurrence. |
Novembre
2005
|
ça,
Moi, Surmoi, Soi
28 pages
Thierry TOURNEBISE
*
destiné aux
professionnels
psy
|
Ces
mots, pourtant très utilisés sont souvent mal connus. Il arrive même
qu'on en inverse les significations comme pour le Soi qui est souvent
confondu avec le Moi ou même avec le ça.
Ce
document permettra de préciser les significations et les sources (en
français, en allemand et en anglais) et de clairement différencier la
libido, l'objectal, l'existentiel, les pulsions de vie et de survie.
Le
projet est ici surtout de replacer ici ces concepts dans une compréhension
du quotidien de la vie de chacun d'entre nous. Nous y trouverons
également les rapports avec la thérapie maïeusthésique
|
novembre
2003
|
Résilience
28 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Quoi
que très utilisé actuellement, ce mot est néanmoins mal connu et mal
compris. Le clarifier sera l'occasion de mieux comprendre les enjeux
profond d'une psychothérapie.
Nous
pourrons y cerner ce qui fait la stabilité d'une personne face à une
situation difficile:
-
intégration réelle
-
compensation à long terme
-
compensations à court terme
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Novembre
2000 |
Le piège de
l'empathie
6 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Il
est impossible et de toute façon néfaste de se mettre à la place de
l'autre. Car dans ce cas on ne voit que sa propre imagination et on
s'éloigne de lui. Il est préférable de savoir être distinct, sans être
distant. Cela permet d'être chaleureux, sans être vulnérable et surtout
cela permet de vraiment comprendre et respecter l'autre. C'est le
fondement d'un échange ou d'une aide efficace.
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Août
2000
|
Le
mythe de la transaction
3 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Le
patient doit il payer sa thérapie pour que celle-ci soit efficace?
Doit-on croire que l'efficacité est lié à ce type de transaction.
Peut-on s'interroger sur la pertinence de cette croyance qui est devenue un
dogme.
|
Avril
2001
|
Le
non savoir source de compétence
13 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Nous avons
l'habitude d'accroître notre compétence par le fait de savoir plus. Mais
en communication et en psychothérapie, l'aptitude à ne pas savoir est
tout aussi importante. Apprendre à ne pas savoir à la place de l'autre,
et même parfois à ne pas savoir du tout, est de la première importance
pour progresser vraiment.
|
octobre
2008 |
Abraham
Maslow
Psychologie humaniste à redécouvrir
30 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Je
vous propose de découvrir l’approche particulièrement humaniste
d’Abraham Maslow. Docteur en psychologie, il est surtout connu pour la
« pyramide des besoins » dans laquelle ses successeurs, par
indélicatesse ou par incompétence, l'ont induement enfermé. Cette
représentation architecturale n'a jamais été évoquée par Maslow
lui-même. Elle est hélas si réductrice qu’elle nous éloigne de la
profondeur de qu’il a souhaité nous transmettre.
Maslow
nous invite plutôt à considérer l’humain du point de vue de son
humanité, de son potentiel et non de ce qui pourrait être mauvais en
lui. Il propose un regard très innovant sur la façon de considérer la
psychopathologie. Il nous offre une subtile observation du fonctionnement
social (synergie), de la façon que les individus ont de vivre entre eux,
de la façon qu’ils ont aussi de vivre avec eux-mêmes, dans la
reconnaissance ou dans l’oubli de leur propre nature. |
Mai
2009 |
La
Gestalt Thérapie
fut une révolution dans les concepts
34 pages
Thierry TOURNEBISE |
Je n’avais rien publié, jusqu’à ce jour, sur la
Gestalt-thérapie. Or la révolution que cette approche a représenté dans les
concepts et les méthodes de psychothérapie méritait un article à soi tout
seul. Ainsi que je l’ai déjà fait pour l’approche humaniste d’Abraham
Maslow et pour le focusing d’Eugène
Gendlin, je vais vous proposer ci-dessous d’en découvrir les nuances…
ou de les savourer en les lisant sous un nouveau jour, si vous les connaissez déjà.
Le mot « Gestalt-thérapie » est très connu
aujourd’hui, mais les subtilités des fondements de cette approche le sont généralement
beaucoup moins.
Le mot « gestaltisme » vient du mot allemand
« Gestalt » qui « désigne un arrangement, une configuration,
une forme particulière d’organisation des parties constitutives d’un
ensemble » (Perls, 2009, p22). Cette notion d’ensemble, de parties et de
formes conduira à reconsidérer le
regard porté sur l’individu et la psyché.
|
juillet
2010 |
Nouvelle psycho
- logique
21 pages
Thierry TOURNEBISE
***document ne figurant pas
dans les packs
2009*** |
Quasiment toute notre pensée est
basée sur une logique
objectale (celle qui traite des objets, des choses, des
faits) alors que pour approcher l’être humain nous avons besoin
d’une logique
subjectale (celle qui traite des sujets, des êtres, des
ressentis).
L’une de ces logiques ne doit
pas exclure l’autre, les deux ont leur importance. Pourtant, nous
remarquons que l’aspect subjectal a été évincé de notre système
de pensée. Croyant accéder ainsi à plus de rigueur et de justesse,
la pensée se réduisit à l’étude de l’objet (et même de l’être
humain en tant qu’objet).
Dans la logique de pensée qui
traite des objets, nous avons d’un côté celui qui observe (qui est
quelqu’un) et de l’autre ce qui est observé ou étudié (qui est
quelque chose). Il se trouve que dans l’étude de
la psyché, la pensée objectale fonctionne mal et même,
comme nous le verrons un peu plus loin, dans certains secteurs de
sciences physiques, quelle que soit la rigueur des protocoles ou des
processus de mise en œuvre. Pour
accéder à une meilleure compréhension de l’humain il est
souhaitable d’ouvrir le champ à une nouvelle logique (à
appuyer notre pensée sur de nouveaux fondements). Cela remet en cause
nos « schémas tous faits » et peut nous dérouter au début,
mais le sens qui s’en dégage peut rapidement nous aider à y voir
plus clair.
|
Avril
2012
|
Psychologie
positive
et psychologie
"classique"
33 pages
Thierry TOURNEBISE
***ne figure pas dans les packs
2011***
|
La
psychologie tend à s’occuper de comprendre les êtres humains et à
leur permettre de mieux vivre.
Ce qui différencie la psychologie « classique » et la
psychologie « positive » c’est que la première
s’investit dans la libération des traumas et la résolution des
conflits présents dans la psyché, et
la seconde dans la valorisation des ressources et de la santé.
L’une libère de la douleur, l’autre promeut le bonheur. Il est
important de rappeler que la santé mentale ne se résume pas à
l’absence de maladie. La première s’occupe de guérir les
maladies, la seconde de développer la santé. Les deux approches
ainsi semblent se compléter harmonieusement.
Entre
la psychologie « classique » et la psychologie
« positive » se trouve la psychologie « humaniste,
existentielle » qui est plutôt tournée vers les ressources
avec une idée de développement de Soi, pleinement centrée sur
l’humain, mais sans évoquer la « notion de bonheur »
explicitement.
|
Janvier
2013 |
Le
corps comme interlocuteur
une partie oubliée de la psyché
36 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Il
est habituel de considérer le corps comme exprimant des vécus plus ou
moins conscients de la psyché. Il est habituel aussi d’y considérer
des symptômes purement somatiques, dont s’occupe la médecine.
Il
est beaucoup moins habituel d’évoquer le corps comme « parlant »
en son nom propre, comme exprimant des « émotions purement
corporelles », et non une sorte de réplique d’un vécu
psychique. Quand le corps produit des ressentis au niveau de la psyché
pour être « entendu » dans ce qu’il éprouve et que l’on
prenne soin de lui,
son « message » passe trop souvent inaperçu, car ce
ressenti est interprété comme psychosomatique et l’on va se perdre en
écoute de probables blessures psychiques cachées.
Le
corps comme médiateur pour faire entendre les ressentis de la psyché est
bien connu, mais la psyché comme médiateur pour faire entendre les vécus
du corps n’est pas abordé en psychologie.
De
tout cela découle la problématique d’un corps et d’une psyché qui
seraient distincts, et nous oscillons entre cette éventualité dualiste
et celle d’un « tout » plus ou moins clivé. Tous se passe
comme si le corps faisait partie de la psyché (et pas forcément
l’inverse). Le thème est ardu, incertain, délicat… cependant les réalités
cliniques portent le praticien à ne pas négliger cet aspect dans ses
investigations. |
2016
septembre |
Emplacement
subjectif du praticien
connivence et alliance thérapeutique
26 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Publication particulièrement à l’attention des
praticiens en psy.
La
notion de connivence ou d’alliance thérapeutique est
essentielle, mais une alliance « avec qui » au cœur de la
psyché, et « dans quel but » ? Que le praticien soit
censé être proche de son patient est une évidence (tact psychique).
Que ce soit dans le but d’accomplir ce à quoi sert le symptôme
l’est aussi en maïeusthésie (reconnexion d’avec soi-même). Mais
cela ne précise, ni l’emplacement subjectif du praticien, ni avec
qui se fait l’alliance principale. Cet article s’inscrit à la
suite des publications « Posture du praticien » et
« Validation existentielle ». Ces dernières définissaient
l’attitude du praticien (où va son attention et quelle est son
intention). Or il se trouve que la posture est une chose, et que
l’emplacement subjectif (et l’alliance qui en découle) en est une
autre.
L’emplacement
subjectif définit
« avec qui » se situe la proximité principale du
praticien : avec le patient lui-même, ou avec celui qui, du
plus profond de sa psyché, appelle sa conscience à travers le symptôme ?
Quand j’utilise le mot « proximité », je pourrais aussi
bien utiliser « tact » (car la bonne distance
c’est quand il n’y en a pas et qu’il y a « contact »)
et « connivence » car celui qui appelle sa
conscience en lui est celui qui détient les clés.
La
nécessité de cette publication est apparue face à la difficulté
que rencontrent souvent les stagiaires praticiens : s’ils sont
toujours proches du sujet qu’est le patient, ils le sont moins
spontanément de celui qui, en celui-ci, tente d’être rejoint en
vue de reconnaissance.
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2016
Novembre |
Sans
rancune ni pardon
Mais avec humanité et reconnaissance
32 pages
Thierry TOURNEBISE
|
« Sans
rancune, ni pardon, mais avec humanité et reconnaissance » est un
titre qui a volontairement le but d’interpeler sur des nuances
inhabituelles. En effet, il s’agit plus de sortir de la rancune que
d’aboutir au pardon. Dans le respect des Êtres ayant vécu un
trauma du fait d’un autre, dans le respect de la vie sociale pour la
multitude, dans celui de ce qui fait de nous des humains, il semble utile
de sortir de l’illusion que le pardon libère la victime… et même
qu’il libère l’auteur.
Mais
peut-on sortir de l’état qui suit la douleur, physique ou morale, causée
par un tiers ? Le mot « pardonner » signifie étymologiquement
« ôter la sanction ». Le mot « rancune » (ou
« rancœur ») signifie « ranceur ». Dans la
rumination… nous ruminons du rance ! Depuis la simple contrariété
que l’on nous a causée, jusqu’à des pertes majeures d’intégrité
physique ou sociale, ou même des deuils… aucune réflexion absolue ni
simpliste ne peut rendre compte du vécu de chacun, ni de ce qui peut
l’en libérer.
Cependant,
des éléments essentiels méritent d’être connus afin de ne pas
subir une quadruple peine : 1/ la douleur infligée lors du
trauma (incontournable) , 2/ le jaillissement d’une révolte ou même
d’une colère nous rendant aussi violent que l’auteur (quasi
incontournable), 3/ la douleur interminable qui suit, dans les pensées
obsessionnelles, ruminations, flash-backs, rancœurs ou haines (zone de
mise en œuvre thérapeutique), 4/ le souvenir souillé de celui qu’on
était ou de celui qu’on a perdu, car il est désormais associé à
l’horreur (zone de mise en œuvre thérapeutique).
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2017
avril |
Confiance
thérapeutique
Le patient, le praticien, le soignant
26 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Il
est essentiel que la confiance du patient soit présente envers le
praticien ou le soignant. Cependant, cette confiance n’est aucunement un
dû envers le professionnel, et il semble essentiel d’en comprendre la
source. Si les connaissances et compétences techniques du professionnel
sont des éléments incontournables, ils sont loin d’être suffisants.
L’éthique
précise que la compétence technique se doit toujours d’être associée
à une posture d’humanité (et réciproquement). S’il est relativement
aisé de préciser les connaissances et compétences techniques (pas si
facile cependant) il est franchement délicat de préciser en quoi
consiste cette humanité sans laquelle, pourtant, le soin n’est plus
qu’une forme d’hospitalisme… devenant même parfois source de
troubles nosocomiaux ou iatrogènes (c’est à dire produisant un mal
tout en prétendant guérir).
Cette
publication est apparue comme une nécessité pour accompagner la volonté
de l’HAS de promouvoir la bientraitance et le partenariat soignant/soigné.
Cette volonté essentielle, cependant, ne suffit pas à en définir
précisément les contours. Il en résulte des imprécisions laissant
croire que la réglementation ou quelques listes (chartes) laborieusement
établies en comités d’études sauraient remédier aux difficultés
rencontrées. |
septembre
2018 |
Incontournable
délicatesse
et outrancières précautions
27 pages
Thierry TOURNEBISE
|
La
délicatesse est une qualité essentielle chez un praticien. Bien sûr
elle l’est aussi dans notre vie de tous les jours, mais concernant
un praticien, elle fait même partie de son professionnalisme. Il
convient cependant de distinguer délicatesse et précautions.
La délicatesse est douceur existentielle, alors que de trop
nombreuses précautions peuvent vite devenir une indélicatesse face
la Vie.
Comment
cela est-il possible ? En fait il s’agit de deux choses très
différentes : la délicatesse émerge naturellement de la réjouissance
éprouvée face à la dimension du Soi qui se manifeste ; les précautions,
elles, viennent des peurs que cette dimension ontique soit trop
fragile, qu’elle ne puisse supporter une attitude spontanée.
Bien
sûr, être spontané ne signifie pas une absence de délicatesse,
mais une posture authentique. Finalement, il ne s’agit pas tant
d’aider la Vie, que de l’accompagner dans l’expression de sa
justesse ; il ne s’agit pas tant de la ménager, que de lui
accorder de la reconnaissance ; il ne s’agit pas tant de la
protéger, que d’en valider l’aspect lumineux ; il ne
s’agit pas tant de la croire fragile, que d’en attester le socle
existentiel systémique touchant l’humanité … et même au-delà,
de se laisser toucher par cela. Ces quelques pages proposent de
clarifier cet apparent paradoxe délicatesse/précautions. |
Juin
2019 |
Les
besoins
Maslow, Rosenberg, Henderson, Psychologie positive
20 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Les
besoins sont des moteurs nécessaires à notre équilibre. Quand ils
sont frustrés, ils engendrent bien des tensions et sont des
indicateurs essentiels. Ils concernent la vie d’un Être et se
situent à différents niveaux : peuvent être d’ordre
physiologique (nécessités vitales du corps) ; d’ordre
psychosocial (nécessité de la construction de sa personnalité, de
son moi et de sa vie sociale) ; ou d’ordre existentiel (besoins
de l’Être, au-delà du corps et de la personnalité, concernant
pleinement le Soi qu’il est)
La
notion de besoins a été particulièrement évoquée par trois
auteurs : Abraham Maslow, Marshall Rosenberg, Virginia Henderson
et enfin par la psychologie positive. Abraham Maslow l’a évoqué
par rapport à la qualité de la psychothérapie et de
l’accompagnement des patients en souffrance psychique ; Marshall
Rosenberg l’a considéré du point de vue d’une très grande
qualité de la communication ; Virginia Henderson l’a développé
en vue d’une anamnèse de qualité permettant des soins infirmiers
efficients. Nous devons ajouter le regard de la Psychologie
positive qui envisage les besoins comme principaux moteurs
existentiels, afin de fournir à un sujet la ressource qui anime sa
vie.
Ces
quatre références sont différentes, toutes pertinentes, et méritent
notre attention. Ces quelques pages permettront de mieux les
comprendre, de voir comment elles se complètent, et de mieux situer
ce qu’elles recouvrent.
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octobre
2019 |
De
la conscience à l'Un-conscient
Paradoxe salutaire de la
conscience
40 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Nous
avons d’une part l’inconscient, qui est un fondement psychanalytique que nous a légué
Sigmund Freud. Sans doute a-t-il ici bien fait progresser l’approche
psychologique de l’être humain. Il révéla qu’il y a dans la
psyché des zones non accessibles à l’intellect ; nous
avons d’autre part la conscience
qui joue un rôle majeur, mais qui est bien difficile à définir.
Peut-être le Soi de Jung pourrait en être un des aspects.
En
fait, cette conscience est également peu accessible à l’intellect
et opère à son insu. Nous sommes alors face à une curiosité, car la
conscience elle-même n’est pas intellectuellement accessible. Serait-elle alors
inconsciente ? Ferait-elle partie de l’inconscient ?
Le mot « inconscient », convient-il alors
pour désigner ce qui n’est pas accessible à la pensée naturelle ?
Curieux paradoxe si « la conscience est inconsciente » !
Elle ne semble pas accessible cognitivement, tout en étant la source
de tout… à moins que les notions de « source », de
« conscience », d’« inconscient », ne
doivent aussi être revisitées.
Sigmund
Freud nous a
plus apporté sur l’inconscient
que sur la conscience. Le coté sensoriel plaisir/déplaisir tient
chez lui une grande place. Quand il parle d’inconscient, il évoque
une zone trouble, emplie de choses plus ou moins avouables, venant
dicter nos comportements à notre insu. De son côté Carl
Gustav Jung
nous a plus apporté du côté conscience
avec la notion du Soi en individuation. Chez lui la dynamique est plus
expérientielle que sensorielle.
Dans
cette publication, nous allons découvrir que la notion
d’inconscient peut recouvrir d’autres choses bien plus nobles. De
plus les mots pour désigner ce dont on souhaite rendre compte quand
on énonce « conscience » et « inconscient » mériteraient
un choix plus affiné.
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Novembre
2019 |
Les
archétypes existentiels
structures dynamiques
invariantes de la psyché
22 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Alors
que la capacité au non-savoir est un fondement majeur de
l’efficience des praticiens en psychothérapie, il existe cependant des choses que nous ne
savons pas mais dont nous avons une connaissance intime.
L’intellect ne sait pas l’élaborer mais c’est néanmoins un
appui très utile.
Comment
pouvons-nous avoir la connaissance de quelque chose que nous ne savons
pas ? Il s’agit d’un intéressant paradoxe où la conscience
dispose d’un appui auquel l’intellect reste le plus souvent
aveugle, dont il ne sait pas rendre compte…car, comme nous l’avons
vu dans la précédente publication d’octobre 2019 « De
la Conscience à l’Un-conscient »,
la conscience est inconsciente !
Sommes-nous
pour autant habilités à valider les intuitions, la sensibilité, ce
sentiment d’un « chez-nous d’humanité » commun,
au-delà de nos différences multiples et si précieuses ? Entre
en jeu ici la notion d’archétypes
existentiels.
Notion délicate qu’il s’agit de ne pas mêler à celle d’archétype
au sens habituel de « modèles ancestraux d’images, qui ont
conduit à des représentations analogues au cours des siècles ou des
millénaires, chez tous les humains en tous endroits de la planète ».
Nous aborderons ici la notion « d’archétypes existentiels »
plutôt comme source des processus psychiques, comme architecture
première et discrète de ce qui anime la psyché
(structures dynamiques). Nous nous garderons d’en proposer une invérifiable
généralisation planétaire de tous temps, mais nous utiliserons tout
de même la notion d’archétype (fondement initial de la vie) afin
de la distinguer ce celle de paradigme (fondement d’une théorie). Les
archétypes, c’est ce qu’il y a avant les paradigmes, avant les théories
et leurs fondements intellectuels.
Notre but est modestement l’efficience des praticiens, censés œuvrer
tout en délicatesse et en respect de la nature intime de leurs
patients si différents les uns des autres.
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novembre
2022 |
La
vastitude du petit
Comment nommer l'Être émergeant
dans la psyché
20 pages
Thierry TOURNEBISE
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Souvent,
en thérapie, nous entendons le praticien parler du « petit garçon »
ou de la « petite fille » pour désigner celui que nous étions
dans l’enfance, émergeant au cours d’une séance. Cette
terminologie est souvent mal venue car un Être ne se sent jamais
« petit » (ni « grand »), quelle que soit l’étape
de sa vie !
Ce
choix verbal n’est le plus souvent pas souhaitable car abuser de la
terminologie « petit garçon » ou « petite fille »
au cours d’une thérapie peut altérer la qualité de celle-ci.
Parfois elle est pertinente, la plupart du temps, elle ne l’est pas.
Cela vaut aussi pour
toutes les étapes de la vie.
Voici
quelques lignes pour accompagner les praticiens dans les séances
qu’ils proposent à leurs patients. Il n’y a pas de bibliographie
sur ce sujet, car il n’est hélas pas spécifiquement abordé. Vous
trouverez dans ce texte de nombreuses nuances éclairantes, tant pour
les praticiens que pour les patients.
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2
Applications
dans les situations de soins, d'aide ou de psychothérapies
|
2017
mai |
Post
traumatique
stress et souffrance psychique
25 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Suite
un choc majeur, quand les « troubles du stress aigu »
persistent au-delà de un mois suite à la circonstance traumatisante, on
parlera de SPT (Stress Post Traumatique). Avoir soi-même vécu une
situation exceptionnellement douloureuse, ou avoir été témoin d’une
telle chose vécue par un autre, peuvent ainsi nous conduire à un TSTP
(Trouble de Stress Post Traumatique), avec des conséquences signifiantes
sur la vie de tous les jours, parfois dramatiques.
Faire
l’expérience d’une situation cataclysmique exceptionnelle peut placer
dans la psyché une marque persistante rendant la suite de l’existence
difficile : images obsessionnelles, craintes permanentes, difficulté
à vivre simplement, angoisses profondes, troubles anxieux, paranoïa.
Qu’il s’agisse d’une agression physique, d’un abus sexuel, d’un
attentat, d’un accident, d’être passé près de la mort, de tout
perdre en un instant, d’apprendre le décès d’un proche, de recevoir
le diagnostic d’une grave maladie, de faire face à un revirement de
situation majeur… etc., toutes ces situations peuvent rendre ensuite la
vie quotidienne très tourmentée.
Face
à de tels événements, tout le monde n’a pas les mêmes ressources.
Certains, assez rares, sont naturellement plus résilients et s’en
remettent plus vite spontanément. D’autres, la plupart d’entre nous,
gardent des marques à long terme pouvant nécessiter un accompagnement
psychologique. Les émergences symptomatiques suite au trauma peuvent
survenir aussitôt après le choc (stress aigu), mais parfois seulement
plusieurs mois, un an après, ou plus, à l’occasion d’une réactivation
(stress post traumatique). Nous allons aborder les possibilités psychothérapiques
permettant d’accéder de nouveau à une vie paisible, mais aussi au sens
ce cet impact si profond.
|
Mai
2001
|
Personnes âgées
19 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Mieux comprendre
les personnes âgées et ce que représente l'accueil en maison de
retraite. Délicatesses et violences ordinaires. Ce qui fait la qualité
des soins et de la communication. Savoir vraiment favoriser l'autonomie et
la santé mentale. Mieux comprendre la source des syndromes de glissement
(quand la personne ne veut plus vivre). Augmenter sa capacité à proposer
un accompagnement de qualité, y compris dans la fin de vie.
|
Décembre
2009 |
La
maladie d'Alzheimer
29 pages
Thierry TOURNEBISE
*
***document ne figurant pas
dans les packs
2009***
|
Les
spécialistes prévoient que la maladie d’Alzheimer menace de toucher
quatre fois plus de monde d’ici à 2050. Malheureusement, ce sujet est
trop souvent abordé sous l’angle unique d’une maladie passive, subie
comme une malchance inéluctable, comme une pathologie incurable… à
laquelle la réponse médicamenteuse serait le seul éventuel espoir.
Tous
les avis méritent d’être pris en compte, mais j’ai eu à cœur ici
de vous proposer un regard différent sur ce thème. Quelques praticiens
renommés, psychiatres ou psychologues, remettent en cause cette fatalité
de l’incurabilité, et même jusqu’à la nature du diagnostique. Ces
remises en cause concernent tant le phénomène psychologique que le phénomène
neurologique, et surtout ce qui les relie entre eux. Nous verrons aussi
que les moyens d’accompagnement peuvent être abordés avec de nouvelles
subtilités. |
juillet
2005
|
Psychologie
et violence
dans le grand âge
35 pages
Thierry TOURNEBISE
* |
Psychologie du sujet âgé. Déclin
physique mais poursuite du développement psychique. Ne pas confondre
qualité cognitives et développement de Soi . Situations de violences
familiales, soignantes et institutionnelles, que celles-ci soit
involontaire ou réfléchies. Possibilité d'y remédier.
|
Avril
2003
|
Humaniser
la fin de vie
31 pages (sur 1 page web)
Thierry TOURNEBISE
*
fractionné
en plusieurs pages web
(téléchargement plus rapide) |
Accompagnement,
respect, humanisation de cette ultime étape de l'existence
Cet
article est destiné à tout soignant ou tout particulier désirant mieux
comprendre la fin de vie et souhaitant apporter une aide de qualité à des
proches ou des patients dans cette situation.
Il est aussi dédié aux personnes
qui, étant eux-mêmes en fin de vie, ne trouvent pas l'écoute et le réconfort
dont ils auraient besoin.
Vous
trouverez dans les chapitres ci dessous de quoi aborder ce thème avec
sensibilité mais sans affectivité, avec chaleur mais sans vulnérabilité,
avec lucidité mais sans intellectualisme.
30
pages de lecture pour vous accompagner dans votre réflexion avec nuances,
délicatesse et précision.
|
août
2007 |
Bientraitance
23 pages
Thierry TOURNEBISE
*
|
Nous
entendons de plus en plus parler de "bientraitance". Ce mot
comporte en même temps une grande générosité et une grande ambiguïté.
Cette publication à pour but de permettre à chacun d'être dans la
délicatesse qu'il souhaite réellement offrir à ceux dont il s'occupe,
et d'échapper aux pièges qui le conduisent involontairement à produire
des "violences douces"
|
mars
2011 |
Le deuil
Comprendre et accompagner
22 pages
Thierry TOURNEBISE
***ne figure pas dans les packs
2011*** |
L’expression
« il faut faire le deuil » est sans doute une des plus
ravageuses qui soient. Une personne ayant vécu une perte n’aime pas
entendre cela, d’autant que la façon dont c’est dit sous-entend un
concept totalement erroné. Souvent « faire le deuil » est
compris comme « il faut passer à autre chose ». Outre le fait
qu’un tel propos soit indécent face au vécu de l’endeuillé, c’est
totalement méconnaître la délicate et subtile nécessité de la douleur
dans cette étape particulière de la vie.
Nous
allons examiner comment le cheminement s’accomplit pour un être dans
cette part exceptionnelle de son existence, et comment il peut être
accompagné de façon plus pertinente dans ce processus infiniment précieux
qui s’accomplit en lui. |
Juin
2001
|
Dépression
et suicide
17 pages
Thierry TOURNEBISE
* |
La dépression et
le suicide sont malheureusement des phénomènes particulièrement
fréquents au printemps (le plus grand nombre est au mois de mai) . Les
suicides ont doublés en 25 ans, c'est aujourd'hui la première cause de
mortalité des 25-34 ans. Chaque année le suicide tue plus que les
accidents de la route et le sida réunis. Cet article vous propose de
mieux comprendre, aider ou prévenir de telles situations, si nombreuses
et dramatiques qu'elles font partie des priorités de santé publique.
|
2015
mars |
Addiction
et bonheur
amour - existetiel - utilitarisme - sacré
28 pages
Thierry TOURNEBISE
|
L’addiction
n’est en aucun cas source
de bonheur, mais le manque de bonheur peut souvent conduire à
l’addiction.
Il
agit ici de comprendre les méandres de l’existentiel (ce qui
touche à l’Être), de l’amour (de quoi s’agit-il ?)
du bonheur (qu’est-ce qui le constitue et le permet ?),
mais aussi de l’utilitarisme (ce qui y conduit le mieux pour
chacun et pour tous) ainsi que des addictions qui assurent la
compensation des manques quand nous n’y parvenons pas.
Cette
publication, propose d’éclairer quelques notions concernant le
bonheur, l’humanité, l’utilitarisme, afin d’assurer une
liberté authentique qui ne soit pas une compensation. Nous y
trouverons un éclairage
subtil sur ce qui est attendu et éprouvé, dans la vie de chacun avec
respect de tous, et de tous avec le respect de chacun. Nous
rencontrerons Abraham Maslow concernant les besoins ontiques
(l’existentiel), John Stuart Mill, concernant
l’utilitarisme (ce qui permet le bonheur personnel et social), Bruce
K. Alexander concernant les addictions (montrant quelles
frustrations sont en cause). Ils guideront nos pas pour une synthèse
aussi proche que possible de l’humain que nous sommes, de notre
environnement extérieur et intérieur, du vécu éprouvé (phénoménologie)
dans notre vie individuelle ou collective.
|
mars
2003
|
Aider le
malade alcoolique Addictions
19 pages
Thierry TOURNEBISE
*
|
Comprendre
et aider le malade alcoolique ainsi que les personnes souffrant
d'addictions.
Les
mécanismes de la dépendance, les causes et les moyens de s'en libérer.
Qualité de l'aide et humanisation de l'approche.
Le
déni de l'alcoolique, mais aussi le déni de ceux qui l'aident et ne
savent pas reconnaître sa raison.
Les
causes de la vulnérabilité et des rechutes. Moyens de sécuriser la
stabilisation de l'abstinence.
|
Juillet
2006 |
Anorexie
18 pages
Thierry TOURNEBISE
*
|
Abordant
ce thème du point de vue d'un sujet anorexique recevant différents types
d'aide, ce document permet d'envisager l'accompagnement et la
compréhension sous un nouvel angle.
Le
sujet anorexique y trouvera l'expression d'un certain nombre de choses
ressenties et difficiles à formuler vis à vis de ceux qui l'entourent ou
le soignent.
Les
proches y trouveront un moyen de mieux comprendre celui ou celle qu'ils
aiment et qui leur font tant de soucis avec leur pratique
alimentaire hors norme
|
2013
septembre
|
Reflexions
sur l'autisme
Le non pensable et l'indicible
42 pages
Thierry TOURNEBISE |
Tenter
de comprendre l’autisme est sans aucun doute une recherche nécessaire…
mais tenter de comprendre les êtres vivant et éprouvant le monde
avec autisme est certainement une priorité. Face à ces humains,
dont l’expérience du monde est si différente de la nôtre, les
parents comme les professionnels de santé sont déroutés. Les sujets
concernés, eux-mêmes, ne peuvent organiser leur pensée aisément
faute de repères, de modèles, de pairs avec qui partager sur le même
mode.
« Ressentir »
des choses pour lesquelles on ne trouve aucun interlocuteur, se trouve
être pour eux une expérience héroïque. Pédopsychiatres, psychologues et orthophonistes font
certainement un travail remarquable et
dévoué (en tout cas nous ne parlons ici que de ceux-là), mais les
repères psychopathologiques qui sont les leurs risquent de limiter
leur propre perception du sujet avec autisme. La nosographie tente de
cerner une « situation de pathologie »… mais il y a
aussi l’option de considérer le sujet avec autisme non comme
« malade », mais comme un être ayant une perception du
monde qu’il nous convient de comprendre afin de mieux pouvoir le
rencontrer et le sortir de sa solitude. Le reste vient de surcroît
avec la richesse de la vie sociale qui en découle… à partir de là
toutes les techniques ou médications adaptées trouveront
naturellement leur place.
Si
la psychologie est habituée à explorer les histoires de vie ou les
processus cognitifs, il
reste à envisager ce qui n’est, ni historique, ni cognitif, mais
juste expérientiel. Ce qui est profondément ressenti
(expérientiel)
n’est pas forcément évocable
mentalement (donc en pensées), et donc ne peut évidemment pas être
dit… et encore moins échangé avec autrui (surtout dans un
environnement où cela échappe à tout le monde). Nous avons alors
l’« indicible » (impartageable), mais aussi le « non
pensable », pourtant ressenti mais qui n’est même pas
accessible à la pensée de celui qui l’a vécu.
Voilà
un champ d’exploration, pour les praticiens, qui mérite toute leur
attention, tant pour accompagner les sujets dits « avec autisme »,
que les sujets dits « psychotiques », que chez ceux dont
les « troubles psychiques ordinaires » comportent néanmoins
aussi de telles sources « non pensables ». Cet ensemble de
situations va nous permettre une réflexion sur l’autisme,
s’appuyant essentiellement sur le vécu de personnes concernées.
|
Octobre
2012
|
Mieux
comprendre la psychose
une surprenante modification de conscience
28 pages
Thierry TOURNEBISE
|
D’un
côté les névroses, de l’autre les psychoses. Les différencier
clairement est évident en termes de gravité, mais il n’est pas si
facile d’énoncer la nature
précise de ces phénomènes en termes de troubles psychiques.
Ces
quelques lignes vont tenter d’apporter sinon des éclaircissements,
au moins de nouvelles possibilités de considérer le trouble
psychotique, de le démystifier, de permettre aux praticiens d’avoir
en la matière une écoute plus profonde, plus ouverte, face aux
patients qui en souffrent.
Les
apports du Dr Henri Grivois sur ce thème sont d’une grande
importance et je m’y réfèrerai très souvent tout au cours de cet
article, rendant hommage à son travail, qu’il est essentiel de
connaître. Il est psychiatre spécialiste de cette pathologie (30 ans
responsable des urgences psychiatriques à l'Hotel Dieu) et en a une
approche où nous trouverons certaines analogies avec l'approche
maïeusthésique.
|
avril
2008
|
Psychopathologie
synthèses et ouvertures
28 pages
Thierry TOURNEBISE
*
destinées aux
Professionnels psy
|
Ce
document est particulièrement déstiné aux praticiens et développe des
notions permettant d'ouvrir de nouveaux aspects dans le domaine de la
psychothérapie.
Certains
lecteurs néophites pourront y trouver un langage trop psy, car de
nombreuses notions de psychopathologie y sont abordées méthodiquement.
Les
praticiens y trouveront eux une synthèse et une ouverture nouvelle sur
les problèmes de sémiologie, d'étiologie, de pathogénèse et de
psychothérapie.
|
Décembre
2001
|
La
mère et l'enfant
de la conception
à la naissance
28 pages (sur 1 page web)
Thierry TOURNEBISE
fractionné
en plusieurs pages web
(téléchargement plus rapide) |
Conception,
grossesse, naissance, accompagnement. De
la conception à la naissance, le cheminement d'un enfant et de ses
parents. Ce qui fait la qualité, la délicatesse et parfois les
difficultés de chacune de ces étapes. Une
rencontre avec l'enfant que l'on a ou que l'on va avoir, mais aussi une
rencontre avec l'enfant que l'on a été.
|
Mars
2009 |
Déni
de grossesse
Grossesse inconsciente
14 pages
Thierry TOURNEBISE
*
|
Cette
publication est destinée autant aux femmes ayant vécu cette circonstance
de « grossesse inconsciente », qu’aux adultes nés jadis
d’une telle grossesse, qu’aux soignants, médecins, psychologues et
psychothérapeutes devant accompagner ces personnes, juste après la
circonstance, ou longtemps après celle-ci.
Nous
verrons ci-dessous que la dénomination « déni de grossesse »
n’est pas très heureuse et qu’elle risque même de détourner le
praticien d’un accompagnement correct, tant pour la mère que pour
l’enfant. Nous aborderons comment se positionner face aux êtres ayant vécu
cette expérience, comment leur offrir un accompagnement de qualité,
comment leur permettre d’aboutir à une salutaire intégration de ce qui
est en eux et doit être reconnu et réhabilité avec justesse.
Dans
ces situations, la souffrance est telle que ces êtres méritent un
accompagnement de qualité, afin de « toucher » la paix dont
ils ont besoin pour se retrouver… pour que la mère se retrouve, pour
que l’enfant se retrouve... et aussi pour qu’ils se retrouvent entre
eux. |
novembre
2009 |
Fausse
couche
un deuil à prendre en
compte
18 pages
Thierry TOURNEBISE
*
***document ne figurant pas
dans les packs
2009***
|
S’il est évident qu’une
fausse couche tardive peut être particulièrement traumatisante, on
aurait tord de penser que celles survenues en début de grossesse
soient vécues de façon anodine !
Ces quelques
lignes vont proposer un regard délicat et subtil sur cet événement
qui marque particulièrement la vie d’une femme et qui est souvent
mal compris par l’entourage. L’ex-parturiente en reste généralement
blessée et ne peut que taire ses ressentis, tant ceux-ci ne sont pas
entendus, que ce soit par les proches (même très aimants) ou que ce
soit par les professionnels des soins et de la médecine (même très
compétents)
|
mars
2010
|
Ménopause
22 pages
Thierry TOURNEBISE
*
***document ne figurant pas
dans les packs
2009*** |
Cette étape de
l’existence surprend souvent les femmes. Bien sûr, elles savent que
la ménopause existe, mais comme sur ce point il y a peu de paroles,
peu d’échanges, le moment venu elles se retrouvent face à quelque
chose qui souvent les bouleverse.
Tout n’est pas
inconnu à ce sujet. Grâce aux émissions de télévision et à
quelques articles remplissant les magazines, nous trouverons quelques
discours sur : bouffées de chaleur, troubles hormonaux, libido
en hausse ou en baisse, prise de poids chez certaines…
Pourtant la
situation émotionnelle qui en découle est si souvent occultée
qu’il en résulte une grande surprise. Savoir que ça va arriver et
en connaître les aspects techniques est une chose ! S’y
retrouver en est une autre !
|
Février
2001
|
La
Passion
Comprendre et améliorer
la vie de couple
7 pages
Thierry TOURNEBISE
interview
dans "Mon couple et moi"
vidéo et texte (avril 2017) |
Le
mois de février, mois de la St Valentin méritait un article
sur la passion. La passion attache en attendant que l'amour apparaisse. Il
s'y trouve une "alchimie" étonnante à découvrir pour
mieux comprendre certains apparents caprices de la vie.
|
Janvier
2009 |
Vivre
son couple
Crises, croissances et
saveurs conjugales
36
pages
Thierry TOURNEBISE
interview
dans "Mon couple et moi"
et texte (avril 2017)
|
Le projet est ici
humblement le suivant : donner quelques éclairages permettant
de ne pas manquer les richesses de ce qu’il y a à vivre dans sa vie
conjugale ; mieux comprendre le sens des tensions et incompréhensions ;
mieux découvrir les moyens par lesquels il est possible de grandir à
travers l’expérience qu’il nous est donné de vivre ; ne pas
manquer ces précieuses sources qui se présentent dans notre vie avec
l’autre.
Qu’il
s’agisse de la rencontre, de la passion, du quotidien, de la sexualité,
de l’amour, de l’usure, de la maturation, … tout cela mérite
quelques développements, depuis le moment de la rencontre, jusqu’à la
maturité conjugale.
|
septembre
2015
|
La
sexualité
L'intime et l'universel
32 pages
Thierry TOURNEBISE
interview
dans "Mon couple et moi"
et texte (avril 2017) |
Cet
article s’inscrit à la suite des publications « La
passion » (février 2001) et « Vivre
son couple » (février 2009) traitant du lien, de la
communication, de l’amour et de la systémie conjugale. Si la
sexualité y était mentionnée elle n’y était pas explicitement développée.
Or un couple vit sa sexualité naturellement, parfois simplement,
parfois difficilement pour des raisons personnelles ou sociales. Notre
société lui en propose de multiples évocations, depuis les plus
subtiles, jusqu’aux plus grivoises, en passant par les plus
scientifiques. Depuis longtemps, cet aspect naturel de la vie peine à
trouver la place simple qui lui revient. Au cours des siècles, l’Être
Humain l’a sacralisée, diabolisée, banalisée, vulgarisée,
scientifiquement étudiée.
|
juin
2003
|
Apaiser
violence et conflits
32 pages (sur 1 page web)
Thierry TOURNEBISE
fractionné
en plusieurs pages web
(téléchargement plus rapide) |
Comprendre
comment l'être humain passe de l'animalité à l'humanisation.
Faire
le point sur les différentes violences actuelles. En comprendre les
raisons et les pièges. Y reconnaître ce qui concerne les moments
ordinaires de la vie, qu'il s'agisse des violences que nous subissons ou
de celles dont nous sommes l'auteur.
Savoir
se comporter face à ces violences qu'elles soient discrètes ou
importantes. Savoir mieux prendre soin de soi
|
3
Applications
dans les situations professionnelles non soignantes
|
Février
2006 |
Professionnaliser
l'accueil
L'humanisation au secours de
la performance
31 pages
Thierry TOURNEBISE
tout personnel concernée par
l'accueil
|
L'humanisation
vient ici optimiser la performance. Il peut sembler curieux d'associer les
notion d'humanisation et de professionnalisation, mais c'est justement ce
qui fait la pertinence de ce document.
La
qualité de l'accueil est liée à des connaissances techniques, mais
aussi et surtout à l'approche humaine du client, de l'usager, du patient,
du fournisseur pour l'accueil externe et à l'approche des
collègues, directions, collaborateurs pour l'accueil interne en
inter service
Il
est possible d'optimiser la qualité tout en diminuant le stress. Il
résultera de ce qui est exposé dans document : une meilleure gestion des
situations de violence ou d'agressivité, plus d'aisance pour faire face
aux situations délicates, mais aussi une meilleure performance dans
les situations habituelles. Nous y trouverons donc aussi une source de
motivation, et un remède à l'usure professionnelle
Ce
document comportera de nombreuses réponses aux difficultés
communicationnelles rencontrées et des exemples concrets de
situations pour venir illustrer les éléments théoriques abordées |
Janvier
2001
|
La
bonne distance dans le management
8 pages
Thierry TOURNEBISE
tout personnel d'encadrement
|
Comment être suffisamment humain,
sans pour autant tomber dans l'affectivité. La paternalisme ou le
copinage sont des ennemis du management de qualité mais la distance et la
manque de chaleur humaine aussi. Cet article vous permettra de vous y
retrouver dans ces apparentes contradictions.
Pour
qu'il y ait une production, il faut que le producteur existe. pour qu'il
existe, il doit avoir le sentiment d'être reconnu. Pour qu'il se
sente reconnu, le cadre ou le directeur adoptera des comportements qui ne
sont ni de la manipulation, ni du paternalisme, mais de la communication
dans le sens "assertivité". La qualité du management permet de
pourvoir critiquer une production sans détour (en bien ou en mal) sans
pour autant porter atteinte au producteur qui doit, lui, garder sa
créativité et sa motivation (ou en trouver quand il en manque)
Ce
document évoquera comment aborder des différences de points de vue et
conflits, comment réaliser un entretien individuel, un recentrage de
production, un partage d'information. il sera fait la différence
entre "faire passer une information" (efficacité) et
"convaincre" (contre production et fragilisation)
|
octobre
2009
|
Stress
et travail
La joie et la blessure
Mieux comprendre
les Risques Psycho Sociaux
23 pages
Thierry TOURNEBISE
***document ne figurant pas
dans les packs
2009***
|
Avec
d’une part le rapport Joseph
Stiglitz (prix Nobel d’économie) et, d'autre part, la vague de
suicide à laquelle nous assistons hélas dans le domaine professionnel,
nous ne pouvons que reconsidérer la place de l’humain dans le
management.
Ce
document sera particulièrement utile aux directeurs et aux cadres, à
toutes personnes ayant responsabilité d’équipe. Le stress (jusqu’à
la mort !) ne doit pas être une fatalité et nous pouvons reconsidérer
les fondements de ce qui fait un management de qualité, tant pour
optimiser le fonctionnement de l’entreprise que pour la qualité de vie
de ceux qui y travaillent. |
Octobre
2000 |
La
recherche
d'emploi
7 pages
Thierry TOURNEBISE
toue
personne souhaitant mieux se
positionner dans le monde du travail
|
Surtout
ne pas chercher à "se vendre" mais plutôt à "vendre sa
production". Être
celui qui "vend une production" et non celui qui "demande un emploi".
Pour être efficace, mieux vaut raisonner
de façon plus valorisante. Cet article est aussi utile aux chercheurs
d'emploi qu'aux responsables d'entreprises
Faire
clairement la différence entre le "producteur", ses
"compétences" et sa "production": Le producteur loue
sa compétence (salaire) et vend sa production (salaire). |
4
Bases de communication
retour
|
2014
décembre |
Relation
et communication
...l'humanité et la quête
d'information
37 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Relation
et communication sont au cœur
des débats depuis quelques décennies. « Soyez
relationnels ! », « Faisons une campagne de
communication ! », sont des termes souvent utilisés.
Avons-nous pour autant gagné en humanité et en efficacité dans nos
échanges ? Cours, formations et publications abondent, et tous
ces apports traitent de choses forts intéressantes : stress,
accueil, gestion des conflits, management, expression en public, ou même
risques psycho-sociaux (RPS)… etc. Remarquons toutefois que la place
de l’humain y est rarement explicitée, alors que celle de l’information et des problèmes à gérer
y est quasi sacralisée ! Puisque l’efficacité est un critère
dominant, nous pouvons aussi nous demander : « Les résultats
sont-ils à la hauteur de nos attentes ? De quelle nature sont
ces résultats ? »
Cette
publication a pour but de contribuer à quelques éclairages très
novateurs. Vous y trouverez des spécificités inattendues :
pragmatiques mais sensibles, humanistes mais sans angélisme, concrètes
mais subtilement existentielles, s’attachant à la qualité des résultats
dans la transmission d’informations mais sans jamais oublier la
composante fondamentale qu’est l’humain, ni les raisons pour
lesquelles celui-ci doit rester au cœur de la démarche.
|
105
septembre
2023 |
Conscience
et langage humain
de l'imaginaire à l'expérientiel
33 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Depuis son apparition sur la planète il y a plus de 3 millions
d’années, l’humain a progressivement acquis le langage. Tant Néandertal
que Sapiens se sont mis à avoir des sons spécifiques pour exprimer
des choses nécessaires à leur survie. Ils désignaient ainsi
l’environnement qui leur est sensoriellement perceptible.
Puis
de 70.000 à 30.000 ans avant nous, vint ce que des préhistoriens
nomment la « révolution cognitive » (Harari, 2015,
p.32-33) : la capacité d’imagination. A partir de cette étape
difficile à objectiver, ils ne nomment plus seulement ce qu’ils perçoivent,
mais aussi ce qu’ils imaginent (p.36). Ils sont capables de se représenter
mentalement par exemple « un homme à tête de lion » (p.
40-41). Cela les conduit jusqu’à notre ère actuelle avec de
multiples applications de cette capacité (depuis les religions,
jusqu’aux frontières territoriales, avec tout un système économique,
avec des buts et des projets structurés, du temps et des moyens
accordés à la recherche…). Cela lui a permis de fédérer de plus
en plus de monde en coopération (atout de survie)… mais trop
souvent davantage par soumission (source d’échecs) que par adhésion
spontanée !
L’imaginaire
est une capacité magnifique, également source de créativité. Nous
lui devons la poésie, la littérature, la musique… et bien
d’autres choses subtiles. Cependant, l’imaginaire, à lui
seul, n’est qu’une copie mentale de situations sensorielles,
quand bien même cette copie est un peu « trafiquée »
pour énoncer des chimères, du fantastique, des agréments, des
mythes ou des croyances. Par exemple, imaginer que l’on vole juste
en agitant ses bras figure mentalement une situation qui n’existe
pas pour un humain, mais dont on a ainsi une représentation mentale.
Une nouvelle révolution serait celle d’utiliser le langage pour énoncer,
non pas l’imaginaire, mais pour énoncer
ce qui ne se pense pas,
qui cependant nous habite tous : « l’expérientiel ».
Cela ouvre un nouveau champ difficilement appréhendable cognitivement,
mais intimement éprouvé. Outre le fait que cela soit au cœur de la
psychothérapie (au moins en maïeusthésie), cette prouesse apparaît
lentement depuis quelques siècles (même s’il y a peu de données
historiques pour en témoigner précisément). Ces évolutions se font
progressivement (il est difficile d’en objectiver la datation) et
leurs actions conjointes permettent l’émergence d’intuitions réellement
créatives.
|
2014
avril |
L'estime
de Soi
et l'inestimable de Soi
21 pages
Thierry TOURNEBISE |
Développer son estime de Soi est souvent énoncé comme un noble
projet. L’estime, cette chose clinquante et trébuchante, est un piège subtil ! Elle concerne l’attribution
d’une valeur… or le Soi, est par nature hors du champ des valeurs :
il est inestimable. Comment alors parler d’estime de Soi sans
produire le contraire de ce qu’on croyait énoncer ?
L’estimer le réduit, le déchoit, depuis la zone existentielle
incommensurable de l’être, vers celle des choses, des objets
mesurables.
Ce
basculement du subjectal (monde du sujet) vers l’objectal (monde des
objets) ne nous fait parler que d’un « moi cherchant à
briller », et non d’un « Soi lumineux ». Le dicton
« Tout ce qui brille n’est pas or » s’applique encore
plus subtilement ici : ne pas confondre un simple reflet avec ce
dont il émane intrinsèquement une lumière. « Clinquant »
et « lumineux » sont très différents. Nous n’en
recueillons pas le même éclairage. Le Soi n’a que faire de
recevoir de l’estime (y compris de soi même), il a avant tout
besoin de considération (y compris de soi même). Le piège est tel
à ce sujet qu’il s’imposait une publication pour mettre à
disposition quelques utiles précisions. |
Septembre
2001
|
l'Assertivité
13 pages
Thierry TOURNEBISE
toute personne concernée par la
communication
|
L'assertivité
est le mot par lequel les psy et consultants en communication nomment une
attitude dans laquelle il y a en même temps
affirmation de soi et respect
d'autrui. Cet article décrira les règles qui permettent en même
temps d'assurer le respect d'autrui et celui de soi-même, l'affirmation
de soi et l'humilité, la capacité à dire, autant que celle à entendre.
L'assertivité est l'attitude dans laquelle le partage de points de vue
différents devient possible sans conflits.
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Novembre
2002
|
La
Reformulation
23 pages
Thierry TOURNEBISE
*
Document particulièrement
important
destiné à toute personne
concernée par la communication, dont psy, personnel soignant,
travailleurs sociaux... |
La
reformulation est à la fois une notion très connue et très ignorée,
même chez de nombreux professionnels croyant la maîtriser.
Alors
qu'elle est un fondement de la communication, de l'aide et de la
psychothérapie, la reformulation a souvent perdu toute sa substance, pour
n'être plus qu'une sorte de
Je
vous proposerai ici, avec la lecture de cet article, de lui rendre sa
juste dimension, sa chaleur humaine et son efficacité.
Elle
ne peut résulter d'une maîtrise technique, mais d'un état
d'esprit longuement abordé dans ce texte. Tous les enjeux verbaux et non
verbaux y sont décrits avec nuances et précision.
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Mai
2013 |
Le
verbe et la posture
communication...subtilités
35 pages
Thierry TOURNEBISE
|
La
communication est un thème qui semble connu, presque devenu banal.
Abordée, décortiquée et développée depuis longtemps, celle-ci
semble avoir livré ses secrets. Les « spécialistes » en
ont-ils fait le tour pour autant ? Des mots, des échanges, une
plus ou moins grande efficacité, des émetteurs, des récepteurs, des
distorsions, de la clarté, de la transmission, de l’affirmation,
parfois un art de convaincre (ou même de manipuler)… Ou alors de la
non-directivité, de l’écoute active, des reformulations, de
l’empathie (et même une certaine humanité)… Nombreux sont les éléments,
étudiés ou intuitifs, qui nous donnent quelques clés.
L’École
de Palo Alto (de Gregory Bateson 1904-1980), sorte de référence en
la matière, nous propose beaucoup de choses pertinentes. Avec Paul
Watzlawick (1921- 2007) nous y entendons dire qu’« on
ne peut pas ne pas communiquer ». Cette idée est tellement
instaurée en paradigme, en fondement, que cela est devenu une sorte
d’évidence ou même d’axiome ou de postulat (par exemple en PNL).
Pourtant, rien n’est moins certain !
Nous
allons consacrer cet article à une étude minutieuse de ce que
peut être la communication, tout en respectant ce qui est dit ou
cru actuellement, mais en accédant à un plus grand degré
de précision (tout au moins sur certains aspects fondamentaux),
sans rester prisonnier des paradigmes restrictifs. Nous y serons précis,
innovants, concrets, subtils, aboutis… tout en laissant la recherche
ouverte.
Le
lecteur qui souhaite une information simplifiée sur la communication
est invité à lire plutôt les publications
« Assertivité »
(septembre 2001) et « Reformulation »
(novembre 2002). Celui qui souhaite de plus amples précisions en
trouvera dans le texte ci-dessous, ainsi que dans
« Non
directivité et validations »
(janvier 2012), ou dans
l’ouvrage « L’art
d’être communicant » (Dangles, 2008).
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2013
Octobre |
Les
Cinq sens
autres auteurs
Michel LAPEYRE Psychologue,
Musicothérapeute
- Edwige
QUIRIER
Art
thérapeute
14 pages
|
Un des modes d'expression de l'être
humain est sa capacité à dire, à parler. Nous habitons les pensées
et les pensées nous habitent, un monde de symboles vit en chacun de
nous. Comment la parole fait-elle corps avec le sujet ? Bien souvent,
ne sommes-nous pas perdus par et dans cette parole que ce soit dans la
communication avec soi-même, avec l'autre, les autres ? La parole suffit elle pour bien
vivre et bien communiquer ? Qu'en est il de la communication non
verbale ? Comment l'utilisons-nous ?
Ces quelques lignes
proposent d'aborder les 5 sens en tant que nos principaux outils
d'information et de communication et comment ils nous permettent d'être
présent à nous même et au monde.Nous tentons aussi d'expliciter les
liens entre sensation, perception, mémoire et leurs distorsions.Nous
abordons la nécessité de découvrir à nouveau les bases de notre
sensorialité afin de développer une qualité de présence, de vie et
une meilleure communication verbale et non verbale.
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Aout
2013 |
Percevoir
le monde...
L'objectivable et l'existentiel
34 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Les
5 sens sont assez bien connus… mais en même temps la perception est
assez mal connue. En effet, le plus souvent, plusieurs sens mis en
action simultanément sont nécessaires à nos représentations
mentales, notre reconnaissance du monde, l’activation de notre mémoire.
Les sens ne fonctionnent pas isolements mais en synergie. De plus, ils
opèrent plus ou moins en synesthésie, car plusieurs sens sont impliqués
dans une même perception, même quand un seul d’entre eux à été
stimulé (par exemple une forme sera associée à un son, un son
à un goût, le tact à une forme).
Mais
la perception déborde le cadre aussi des cinq sens. Nous connaissons
la proprioception (sensibilité corporelle interne), la perception
kinesthésique (de mouvement), la perception de l’« écoulement »
du temps, la perception émotionnelle…, etc., il nous reste encor
à comprendre la perception de Soi, la sensibilité à autrui,
le sens existentiel, ou même le vécu d’expériences clairement éprouvées,
mais indicibles, voire non représentables, car elles ne sont ni
sensorielles, ni expérientielles (par exemple EMI ou psychose, qui
sont des vécus hors du commun, parfaitement « réels »,
et pourtant indicibles et trop souvent non entendus quand le sujet
tente de les exprimer, tant cela sort des schémas de nos représentations
habituelles).
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Juin
2002
|
Le Danger
de Convaincre
17 pages
Thierry TOURNEBISE
toute personne concernée par la
communication
|
Être
compris sans porter atteinte à l'intégrité de son interlocuteur. Il
est souvent conseillé d'être convaincant. Que ce soit pour trouver un
emploi, pour avoir de la promotion, pour vendre si on est commercial ou
même pour soigner. Il
semble judicieux d'amener autrui à adopter ce qu'on pense, c'est même
une croyance moderne... mais elle est nuisible, car convaincre c'est
détruire un peu ! Convaincre,
même pour aider ou rassurer, est maladroit, dangereux et inefficace. Vous
découvrirez dans cet article comment partager des points de vue avec
efficacité, mais aussi avec respect... Comment être compris sans porter
atteinte à l'intégrité de son interlocuteur.
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Décembre
2000 |
Éclairer
sans produire d'ombre
Entre conflits et ouverture
d'esprit
7 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Tout
en éclairant, la
lumière génère des ombres. Cette loi de la physique, s'applique aussi à
la psychologie. Mais en psychologie, curieusement, ces ombres nous
éclairent, mettant en lumière ce qui, en nous, attend d'être vu, aimé et accueilli par
nous-mêmes. Elles sont comme des passages vers ce qu'il y a de plus précieux
en nous et qui attend d'être entendu, reconnu! Ces ombres sont en fait une sorte
de passage vers nous-mêmes.
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Mars
2001
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Un
quelqu'un en habit de personne
7 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Être
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novembre
2001
|
Stress
et mieux-être
16
pages
Thierry TOURNEBISE
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Plus
de vie, moins de conflits. Un regard nouveau
sur ce qu'est le stress, sur ce qu'il signifie et sur ce qu'on peut en
faire.
Le stress souligne souvent ce sur quoi, et surtout ceux sur
qui, nous avons omis de mettre notre attention. L'attention à
soi, l'attention aux autres, la différence entre ce qui est apparent et
ce qui est réel dans nos situations quotidiennes.
Pareils à des
"liens hypertexte" jalonnant notre existence, le
sensations de stress sont une invitation à mieux prendre soin de soi et
à mieux prendre conscience des autres. Le stress permet "d'ouvrir
les fichiers de notre vie" qui nous permettront d'accéder à un
réel mieux-être.
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Septembre
2000 |
Liberté
et richesse
de pensée
7 pages
Thierry TOURNEBISE |
Être
libre des écoles de pensée sans en rejeter aucune. Nécessité d'une
pensée structurée mais libre. Danger de l'esprit sectaire. Savoir être
libre, même de la liberté.
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5
Coin Philo
et pédagogie
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Janvier
2018
|
Évolution
Être ou ne n'être - Un monde trop "for"*
30 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Même
avec une sincère volonté de délicatesse, « nier » est
une attitude si présente dans nos habitudes culturelles !
La tentation fut grande pour moi de l’illustrer avec le préfixe
anglais « for » qui
inverse le sens du verbe qu’il précède (voir note ci-dessus).
« C’est vraiment trop "for″ »
indique aussi phonétiquement en français (par rapport à « fort »)
la puissance de cette négation si courante, cette habitude
d’inverser avec énergie ce que vient d’exprimer
l’interlocuteur, même avec la meilleure des intentions… comme par
exemple dans « ne t’inquiète pas ça va aller ! ».
En dehors de la simple phonétique, étymologiquement en français, le
mot « for » (emprunté au latin « forum »)
signifie « espace intérieur », mais quelque peu associé
à « jugement de la conscience », ou même « juridiction,
loi » (en provençal) il y a même, le « for de la
conscience » : tribunal intime de la conscience.
De
ce fait pour parodier une célèbre phrase de Shakespeare, il vient
tout naturellement « N’être
ou ne pas n’être ».
Cette double négation pose la problématique existentielle
suivante : subirons-nous le fait de « n’être » en
étant nié ? …ou-bien nous révolterons-nous avec un « ne
pas n’être » (espérant, par cette double négation, échapper
à ce déni insidieusement subi). Face à cette surprenante coutume
sociale quasi généralisée du déni, il se trouve que l’énergie
engagée pour combattre celui-ci ne fonctionne pas non plus …tout en
coûtant beaucoup d’énergie !
Nous examinerons bien
sûr s’il s’agit tout simplement d’expressions sans
importance… ou au contraire d’entraves majeures à l’expression
de Soi. Si l’entrave à l’expression de Soi est majeure, nous
verrons comment faire face à ce déni, pour ne pas le subir. Mais
aussi comment soi-même ne pas infliger ce déni à autrui, y compris
quand nous cherchons à gérer ce que l’autre nous inflige. Également
comment ne pas se l’infliger à soi-même dans son
« for intérieur ». Nous
verrons même qu’il s’agit d’un enjeu majeur de l’évolution
humaine qui en cours d’accomplissement.
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2016
juillet
|
Jouer
ou s'amuser
40 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Le
jeu ou l’amusement tiennent une grande place dans l’enfance, mais
aussi dans la société des adultes. Alors que jouer c’est
« agir dans un espace délimité avec des règles », s’amuser
(musarder) c’est, au contraire « être le museau
en l’air, sans règles en toute liberté ».
Ces
quelques pages proposent une recherche et une réflexion sur les
apports et les dérives de l’un et de l’autre. Le jeu ou
l’amusement tiennent une place évidente dans la vie : se
motiver, réaliser un apprentissage, apaiser son stress, passer le
temps, s’occuper… mais aussi faire semblant, feindre, interpréter…
ou encore lâcher prise et se laisser inspirer.
Les
mots français ou anglais utilisés pour désigner cet aspect de la
vie contribueront déjà par eux-mêmes à nous donner un éclairage.
Puis le rapport entre la vie et l’énergie, le moi et le Soi, le
vide et le plein, le contact la fusion ou la distance… toutes ces
notions apporteront leur contribution. Que ce soit sur un plan
ludique, un plan thérapeutique ou un plan stratégique, en quoi le
jeu ou l’amusement peuvent-ils contribuer à la qualité de notre
vie ou au contraire l’altérer. |
2016
mai |
Vie
et énergie
l'être et le faire
27 pages
Thierry TOURNEBISE
|
« Vie »
et « énergie » sont des termes voisins mais aussi extrêmement
différents dans ce qu’ils désignent. Ne pas les distinguer clairement
est dommageable pour quiconque envisage un métier dans la communication,
le soin ou la thérapie. Accéder à une acuité suffisante concernant ces
termes permet aussi de mieux comprendre les enjeux de l’existence, les
fluctuations de nos états d’âme.
La
paix individuelle autant que la paix sociale dépendent de cette acuité
dont nous pouvons hélas souvent constater l’insuffisance. Tantôt nous
entendons parler de vie quand il s’agit d’énergie, tantôt nous
entendons parler d’énergie quand il s’agit de vie. De cette confusion
il résulte des approches maladroites tant en communication qu’en thérapie.
Une
des conséquences majeures est de constater que la dépression, quoi que
douloureuse, comporte des aspects adaptatifs et salutaires… mais pour
qu’elle soit salutaire, encore faut-il qu’elle soit convenablement
accompagnée, sans empêcher la vie d’émerger en infligeant une
restauration d’énergie prématurée. |
2015
janvier
|
Être
libre du sectarisme
...penser par soi-même mais avec les
autres
30 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Penser
par soi-même, mais avec les autres. Être libres du sectarisme et
cependant oser pourtant sa propre différence. Se regrouper entre
personnes de pensées analogues afin d’étoffer sa conscience de la vie, ses réflexions,
ses recherches intimes… et cependant ne pas sombrer dans une
fermeture de clan ou sur soi-même, ne pas éteindre sa curiosité de
l’existence riche de ses infinies nuances.
Cette
publication ne propose certainement pas de réponse définitive, mais
tente d’élargir cette problématique avec le plus d’humanité et
de souplesse possible, rendant hommage à tous les Êtres qui au cours
de notre histoire, autant que dans le monde contemporain, ont œuvré
en ce sens avec générosité, humilité, ouverture et respect. Parmi
eux, particulièrement, l’historien Theodor Zeldin, le psychologue
Abraham Maslow, le philosophe John Stuart Mill, le scientifique René
Descartes, dont les réflexions souples et généreuses sur
l’humanité et sur la liberté nous sont particulièrement précieuses.
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Avril
2019 |
Narcisse:
miroir et conscience
d'échos en reflets, de solitude en accomplissement
24 pages
Thierry TOURNEBISE
|
La
psychologie fait grand cas du narcissisme. La notion d’image de soi
s’y trouve si présente ! Et pourtant, a-t-on bien saisi la
notion d’image de Soi ? Avons-nous bien compris la mésaventure
de Narcisse ? Avons-nous bien perçu ce qu’elle nous montre de
notre façon d’aborder la vie, vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis
d’autrui.
La
mythologie grecque est emplie de Dieux, de demi-Dieux, et d’humains
remarquables. Ceux-ci semblent dépeindre nos humaines existences,
comme s’il se jouait dans les Cieux grecs un reflet de nos humaines
postures, à moins que ce ne soit nos humaines postures qui nous aient
inspiré de les penser ainsi !
Les
grecs semblent avoir dressé le théâtre de l’Olympe pour rendre
compte de notre façon de vivre. Parfois obscures, parfois séduisantes,
parfois enchanteresses, parfois terrifiantes, ces histoires viennent,
avec plus ou moins de succès, toucher notre conscience. Celle de
Narcisse méritait un détour, car il n’est aucunement quelqu’un
qui n’aimait que lui… sa problématique était tout autre ordre,
bien plus subtil.
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Novembre
2006 |
René
DESCARTES
L'élan
d'une Science Humaine
32 pages
Thierry TOURNEBISE
Création d'un "coin philo" sur le site. |
Nous
découvrons ici René Descartes comme un homme sensible, ouvert,
respectueux des pensées d'autrui, pour qui l'intuition est aussi
importante que la rigueur. Il a fondé son approche sur le doute et
l'humilité, ainsi que sur la confiance en le bon sens, dont ceux qui
n'ont pas encombré leur esprit de connaissances, sont à ses yeux mieux
pourvus.
Une
publication comportant de nombreuses citations, des liens avec la communication
et la psychologie ainsi que quelques rapprochements avec d'autres
philosophes.
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Février
2007 |
Pédagogie
Sapiens et sapidité
40 pages
Thierry TOURNEBISE
enseignants,
formateurs |
Dans
cette publication sur la pédagogie, je propose quelques réflexions et
informations utiles aux enseignants ou aux formateurs. Le but étant la
transmission d’un savoir, d’un savoir faire, ou d’un savoir être,
nous aborderons trois catégories d’éléments :
1
Quelques définitions et réflexions sur les mots nommant la pédagogie
et sur le mot « pédagogie » lui-même
2
L’exploration de plusieurs moyens ou approches, mises en œuvre pour
aboutir à la réalisation de cette transmission (exposé didactique,
participation, mises en situation, illustrations, expérimentations, pédagogie
de la découverte, suggestopédie, gestion mentale... etc)
3
La composante humaine de la pédagogie liée à la qualité de la
communication avec un groupe. Qualité de l’attention et de la
motivation, capacité à faire face à des objections, à des tensions,
des dispersions…etc |
Septembre
2017 |
Animer
une formation
Le tour de table pédagogique
22 pages
Thierry TOURNEBISE
enseignants,
formateurs
|
Animer
une formation suppose de bien connaître le thème que l’on va
enseigner, mais cela ne suffit pas. Non seulement il s’agit de disposer
d’un savoir suffisant concernant ce thème, mais en plus le formateur
doit pouvoir mettre en lien n’importe lequel des éléments de ce savoir
avec ce qui est apporté par les participants. Ce savoir devient culture,
connaissance, et ne se résume plus à de simples concepts
intellectuellement mémorisés et classés.
Le
formateur est même censé enseigner, tout en ayant une posture de
chercheur : il apprend en même temps qu’il enseigne… et surtout,
il apprend de ceux à qui il enseigne, comme si les stagiaires et le
formateur formaient « une équipe de recherche autour du thème
annoncé ». Bien sûr il dispose de plus de savoir que les
stagiaires, mais il reste en recherche d’ajouts, de précisions
nouvelles, de subtilités, de compléments, de remises en cause
pertinentes.
Il
ressort de cela un enseignement dynamique, motivant, mémorisable. Il
marque la mémoire de quelques empreintes durables, d’autant plus
qu’il s’appuie sur des mises en résonance avec des éléments dont
dispose déjà l’apprenant. Il ne recherche ni l’« ensemencement »
de la pensée avec des données nouvelles, ni une sorte de « teinture »
qui opèrerait par imprégnation. Sa pédagogie opère plus par « résonance »
que par « raisonnance » ! |
Avril
2007
|
Goûter
un supplément de vie
Les limites et la saveur
26 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Ce
document est une réflexion philosophique sur ce qui procure un
supplément de vie. Cela ne vient pas, semble-t-il, de sa durée, mais de
notre capacité à la vivre vraiment.
Les
philosophes Épictète, Marc-Aurèle, Épicure... nous en ont parlé au
premier siècle. Mais des contemporains, y compris des scénaristes et
réalisateurs de films aussi.
Vous
trouverez ici une réflexion originale tenant l'être humain en haleine
depuis de nombreux siècles, et à travers différents moyens d'expressions
philosophiques ou psychologiques
|
Aout
2008 |
Eloge
de la différence
21 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Considérer
la différence comme une opportunité, une source de réjouissance et un
moyen de mieux connaître le monde n'est pas habituel.
Dans
notre culture, d'un côté on lutte contre la pensée unique, et d'un
autre on a tendance à promouvoir le fait d'être convaincant (curieux
paradoxe!).
Je vous propose
ici une reflexion sur la différence, permettant de mieux en comprendre
les enjeux et les richiesses, peremettant de mieux vivre avec celles
qui sont en l'autre autant qu'avec celles qui sont en nous. |
Avril
2009
|
De
l'espace et du temps
Existence, paranoïa et schizophrénie
28 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Voici un article
plutôt philosophique que psychologique, proposant de prendre le biais de l’espace
et du temps pour explorer les mots
« paranoïa » et « schizophrénie ».
Ce document ne prétend
pas tout cerner, ni encore moins tout dire, sur ces deux mots, ni sur les maux
psychiques qu’ils sont sensés décrire. Il prétend seulement les aborder
avec un regard nouveau, et faire gagner une certaine souplesse à notre pensée.
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Février
2010
|
Les
mots et les intuitions
33 pages
Thierry TOURNEBISE
***document ne figurant pas
dans les packs
2009***
|
Les mots ne
semblent être que des sons ou des conventions de sens, différents
selon les langues.
En regardant de plus près nous pouvons découvrir
que ce ne sont pas de simples conventions et que ce qu’ils
contiennent est bien plus précis qu’il n’y paraît. Nous trouvons
même un lien étroit entre l’évolution de la conscience et celle
des mots.
Plus nous évoquons des choses subtiles, plus nous avons
besoin de mots précis. Néanmoins ce regard concerne plus la
conscience que l’intellect et il est regrettable que ce dernier
s’empare souvent de la question sémantique sans laisser à la
conscience la possibilité d’y trouver les délicates nuances de la
vie.
|
juillet
2010 |
Une
autre psycho
- logique
21pages
Thierry TOURNEBISE
***document ne figurant pas
dans les packs
2009*** |
Quasiment toute notre pensée est
basée sur une logique
objectale (celle qui traite des objets, des choses, des
faits) alors que pour approcher l’être humain nous avons besoin
d’une logique
subjectale (celle qui traite des sujets, des êtres, des
ressentis).
L’une de ces logiques ne doit
pas exclure l’autre, les deux ont leur importance. Pourtant, nous
remarquons que l’aspect subjectal a été évincé de notre système
de pensée. Croyant accéder ainsi à plus de rigueur et de justesse,
la pensée se réduisit à l’étude de l’objet (et même de l’être
humain en tant qu’objet).
Dans la logique de pensée qui
traite des objets, nous avons d’un côté celui qui observe (qui est
quelqu’un) et de l’autre ce qui est observé ou étudié (qui est
quelque chose). Il se trouve que dans l’étude de
la psyché, la pensée objectale fonctionne mal et même,
comme nous le verrons un peu plus loin, dans certains secteurs de
sciences physiques, quelle que soit la rigueur des protocoles ou des
processus de mise en œuvre. Pour
accéder à une meilleure compréhension de l’humain il est
souhaitable d’ouvrir le champ à une nouvelle logique (à
appuyer notre pensée sur de nouveaux fondements). Cela remet en cause
nos « schémas tous faits » et peut nous dérouter au début,
mais le sens qui s’en dégage peut rapidement nous aider à y voir
plus clair.
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Novembre
2010
|
Sourire à la vie
23 pages
Thierry TOURNEBISE
***document ne figurant pas
dans les packs
2009***
|
Culturellement,
nous n’avons pas appris à associer « réjouissance » et
« conscience ».
En
cette fin 2010, les médias nous annoncent
qu’il est question de supprimer les notes dans l’enseignement
primaire pour ne pas stresser les élèves, mais il s’agit de bien
plus que cela : depuis bien longtemps il nous a été inculqué
qu’on ne peut apprendre que dans la souffrance (comme pour
l’enfantement). Il se trouve que savoir se réjouir de vivre et
d'apprendre est bien plus profond et ne résulte pas d'un
simple problème de notes ! En effet, nous nous sommes hélas implicitement
soumis à l'idée que notre conscience ne peut évoluer que si elle se
détourne suffisamment des plaisirs... sans pour autant expliciter de
quoi il s’agit quand on parle de plaisirs (de sensibilité ou de
compensations ?)
Par
ces quelques lignes je souhaite contribuer à une réflexion sur le
sujet afin de retrouver le sourire face à la vie et de pouvoir
l’offrir à ceux qui nous entourent.
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Juillet
2011 |
Irrepressible
quête d'origines
La psycho, Darwin et le big bang
29 pages
Thierry TOURNEBISE
***ne figure pas dans les packs
2011*** |
La
psychologie accorde une importance à notre vécu antérieur.
L’histoire de notre famille, le vécu de chacun de nos parents ou
grands-parents, jouent aussi un rôle dans notre psyché.
Toute
personne ne connaissant pas ses géniteurs va, le plus souvent, un
jour où l’autre se mettre à leur recherche. Avoir été entouré avec amour par des parents adoptifs
aimants ne semble pouvoir remplacer la connaissance de nos origines.
Il
se peut que notre quête
d’histoire de la vie, de l’histoire du monde ou même
de l’univers, vienne de cet irrépressible besoin de connaître
nos sources, et pas seulement d’une simple curiosité scientifique.
Tels
des « adoptés » ayant perdu la trace de leur « famille
originelle »,
nous regardons avec attention tous ces chercheurs qui tentent de découvrir
d’où nous venons. Que de discours, de belles recherches et d’édifiantes
découvertes ! Des personnes remarquables ont profondément réfléchit
à ce sujet et ont fait avancer notre connaissance… pour toujours butter
sur une sorte de limite inconnaissable.
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octobre
2011 |
Être
et conscience
de l'essence à l'existence
20 pages
Thierry TOURNEBISE
***ne figure pas dans les packs
2011***
|
Nous
rencontrons en philosophie ou en psychologie des mots pour désigner le
« quelqu’un » qu’est un « être humain »
ainsi que les « éléments » qui le constituent. Ils sont
utilisés de façon parfois un peu floue, alors qu’ils ont une
signification bien spécifique... mais cette spécificité n’est pas
toujours évidente. Dès que nous tentons d’accéder à plus de précision,
il se révèle quelques incertitudes sur ce que nous tentons de nommer.
Nos intuitions alors franchissent mal le seuil de la verbalisation.
Devrons-nous
parler d’« existentiel » ou d’« essentiel » ?
d’« Être », d’« humain », d’« individu »
ou de « sujet » ? de « psyché », d’« âme » ou
de « conscience » ? Sans oublier le « Dasein »
(être-là) ou l’« étant », ou bien le « moi »
ou le « Soi » ? Dirons-nous qu’il s’agit d’un
« Être » ou bien d’une « personne » ? Ces
mots ne signifient pas la même chose, parfois ils sont proches, parfois
ils sont éloignés. En les utilisant, nous commettons trop souvent au gré
de nos paroles ou de nos écrits, des glissements de sens ou même des
contresens, tant en philosophie qu’en psychologie.
Comme
nous peinons plus qu’il ne parait à nommer ce « quelqu’un que
nous sommes » et les « éléments » qui en découlent,
je vous propose ici d’élucider le sens de quelques uns de ces mots (la
liste n’est pas exhaustive) présents dans le langage des philosophes,
des psychothérapeutes, des psychologues, des psychiatres
ou des psychanalystes.
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Décembre
2012 |
Conscience
et Sécurité routière
Un
adaptation humaine en cours
19 pages
Thierry TOURNEBISE
|
Pour
l’être humain il est relativement nouveau de pouvoir se déplacer aussi
vite. La voiture « semble exister depuis toujours », mais son
histoire est plus que récente : moteur à explosion fonctionnant au
gaz d’Etienne Lenoir en 1860, voiture à vapeur d’Emil Mors en 1873
(se nommant « l’Obéissante »),
moteurs quatre temps vers 1880, premières courses mettant en valeur le
moteur quatre temps en 1894… c’est vers 1900 que les premiers modèles
qui apparaissent pour le public. 1851, apparaît le premier code de la
route, vers 1896 le 1er « permis de conduire »
(simple certificat de capacité concernant la conduite et connaissance du
véhicule). Le code de la route prend forme à partir de 1920.
Aujourd’hui,
un siècle plus tard, la technologie a réalisé des prouesses, jusque
dans l’individuel, où chacun (ou
presque) dispose d’un véhicule. La société s’est « adaptée »
à ce phénomène fulgurant, de sorte qu’on ne peut plus aujourd’hui
se passer de voiture, ne serait-ce que pour aller travailler (sauf si
l’on est dans une zone où l’on peut disposer de transports en
commun). Cette multiplicité des conducteurs conduit à une autre
adaptation pour l’être humain : celle de « savoir vivre
ensemble sur la route ». Or il se
trouve que la psychologie des individus se trouve confrontée à des
composantes inattendues, amplifiées par la vitesse, par les risques que
chacun court ainsi pour lui-même, et fait aussi courir aux autres.
Les
solutions adoptées sont plus ou moins satisfaisantes et se cherchent dans
ce balbutiement submergé (mais aussi aidé) par la technologie sans cesse
plus performante. Faute de mieux la répression tient
une grande place, mais n’est pas la seule solution engagée.
Quels sont les moyens les plus efficaces à développer ? Ces lignes
proposent modestement d’explorer quelques
composantes de ce « savoir
vivre ensemble » si délicat.
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93
Mars
2020 |
"Vouloir"
éloigne de la "finalité"
plutôt déployer son cœur dans une totalité
19 pages
Thierry TOURNEBISE
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« Vouloir
c’est pouvoir » dit le proverbe. Viser un but, un objectif, définir
un projet, puis mettre en place des processus pour aboutir est bien
tentant. Si cela est juste pour des réalisations matérielles (des études,
la construction d’une maison, la réalisation d’un repas, la
gestion d’une entreprise…), il n’en est plus de même pour des
postures, des attitudes, des comportements (se détendre, rester
calme, être ouvert, arrêter de fumer, de trop manger, de boire, être
amoureux, bien dormir, gagner en affirmation de soi, avoir une capacité
de réjouissance, être un bon interprète artistique, etc…).
Ce
qui concerne un état d’être ou une posture semble échapper à
notre volonté, et aucun processus, aussi astucieux soit-il, ne semble
permettre un aboutissement satisfaisant, authentique, libre de toute
feinte ou de toute fausseté. L’énergie, la volonté, les efforts
semblent même ici impuissants et ne conduisent qu’à une perte
d’authenticité, d’honnêteté avec soi-même et avec autrui.
Sans
doute cela peut nous évoquer le supplice de Tantale à qui échappent
l’eau et la nourriture quand il veut les atteindre. Il était
condamné à une faim et une soif éternelles. Il semble en être
ainsi de la quête des états désirables par la simple volonté. L’énergie,
le pouvoir, la puissance, la technicité, les protocoles astucieux,
sont étrangers à une telle quête, qui semble requérir une autre
voie pour se réaliser. Au-delà des processus : « Ils ne
savaient pas c’était impossible, alors ils l’ont fait » est
un autre adage, signifiant « oser au-delà du cognitif "raisonnable"
et "raisonnant" ».
Mais là aussi il s’agit plus de posture que de processus.
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94
Mars
2020 |
Confinement - Inhabituelle "tranquillité"
12 pages
Thierry TOURNEBISE
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Pandémie
mars/avril 2020 Accompagnement du confinement
Nous
vivons une situation hors du commun ! Ayons d’abord une pensée
de cœur envers les victimes du covid-19 et leurs proches. Puis soyons
en profonde gratitude envers les soignants qui s’investissent et
s’exposent pour donner des soins et sauver des vies, envers tous
ceux qui travaillent à la production agricole, à la caisse d’une
grande surface, aux transports routiers, aux livraisons, dans une épicerie,
une vente de primeurs, dans une pharmacie, dans le ramassage de nos déchets,
dans l’entretien des communs, la production de l’eau, de l’électricité
etc… Tous font que le confinement sanitaire demandé bénéficie de
services sans lesquels la situation serait bien pire. Bien que démuni
de nos multiples habitudes, n’oublions pas que nous sommes encore
pourvus de beaucoup de choses !
Nous
pouvons ensuite voir ce qui se passe en nous du fait de cette sorte
« d’assignation à résidence ». Assignation à cause de
cet hôte viral. Un hôte, minuscule, intrusif, que nous n’avons pas
invité, mais qui visite toute l’humanité de la planète. Tous nos
repères changent. Outre les difficultés matérielles (notamment
financières) qui peuvent en résulter, dont certaines seront atténuées
par le gouvernement… tout ce temps
soudainement disponible,
saurons-nous l’habiter ? Au-delà du possible service à
autrui, comment allons-nous le vivre ? Saurons-nous en éprouver
une heureuse expérience, une opportunité de « plus d’être », une
nouvelle ouverture de la conscience vers soi-même et vers le monde ?
En fait chacun de nous fera pour le mieux. Personne ne sait à
l’avance ce qui en résultera pour lui. Personne n’est censé se
sentir plus fort que les autres. Chacun va modestement découvrir ce
qui se passe en lui : dans son cœur, dans son foyer, dans sa
ville, dans son pays, sur la planète, chacun découvrira ainsi ce que
l’humain fait de cette circonstance inattendue.
Confinés,
concernant l’aspect corporel, il est important d’entretenir une
dynamique de vie (continuer à se lever assez tôt, faire sa toilette,
s’habiller, avoir une activité physique suffisante, une hygiène
alimentaire, réaliser son éventuel télétravail… etc). Il s’agit surtout d’être en
« respect de soi ». Que cette discipline ne nous éloigne
pas de notre rythme naturel : ce rythme, nous sommes invités à
mieux l’identifier, à être plus en accord avec ce qui nous
correspond, et justement à sortir de ce qui nous en éloigne
abusivement. Nous sommes invités à trouver des repères nouveaux,
plus justes, plus authentiques. Toutefois, si ce côté matériel est important, le phénomène
psychologique l’est aussi.
En plus des contacts avec ses proches grâce au téléphone ou à Internet…
que se passe-t-il pour soi-même, au cœur de notre psyché ?
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96
Mai
2020 |
Distance
physique
et proximité sociale
10 pages
Thierry TOURNEBISE
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Pandémie
Covid-19 mai 2020
Saurons-nous
en finir avec ce terme inapproprié de « distanciation sociale ».
C’est
de distance physique dont nous devons parler, pas de distance sociale.
D’autant plus que cette distance physique semble au contraire
produire un rapprochement social.
La
distance sociale est un mal dévastateur des sociétés.
Puissions-nous ne pas l’aggraver en la sollicitant sans cesse, en la
réclamant comme une solution, car il se peut que la distance sociale
soit un autre type de mal sans doute plus pernicieux que le virus. Là
où une distance physique est une nécessité sanitaire, ne mettons
pas en plus la distance sociale.
Nous
vivons ici une opportunité de nous rapprocher, grâce à la distance
physique qui sollicite notre inventivité pour accroître la proximité
de notre humanité. |
Février
2022 |
Quiétude
sanitaire- Proximité planétaire
22 pages
Thierry TOURNEBISE
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Cet
espace planétaire, qui nous accueille depuis quelques millions
d’années, mérite notre délicatesse et notre gratitude. Il
ne s’agit pas d’être pour ou contre quoi que ce soit,
mais simplement de mieux le voir, de mieux en avoir conscience.
Saurions-nous y vivre dans la quiétude sanitaire ?
Certes,
s’occuper de la santé mondiale n’est pas une mince affaire !
La situation est plus que subtile pour ceux qui doivent la gérer. La
critique est bien plus aisée que la mise en œuvre. Néanmoins,
arrivant à une époque où l’on pensait maîtriser les pathologies,
ce qui se produit actuellement invite à l’humilité et à la
recherche, afin de mettre en œuvre notre humanité d’une façon la
plus généreuse possible. Cela invite les penseurs, les chercheurs,
et les cœurs, à la proximité. Toute priorité financière ou idéologique
en la matière devient dangereuse et le regard se doit de devenir systémique,
en ouverture cordiale au monde et à son fonctionnement interactif si
nuancé. Au cours de tant de siècles, notre humanité a œuvré pour
développer une « proximité sociale » et résoudre
les ségrégations de toutes sortes (si l’on en croit le zoologue Kropotkine dans son ouvrage très
documenté « L’entraide »). Ainsi la notion de
« distanciation sociale » risque malencontreusement de
sous-entendre un recul sur ce point ! Nous aurions pu parler de distance corporelle
assortie d’une proximité
sociale !
Cela aurait été une belle option pour déployer
les bonnes volontés et un meilleur respect des consignes sanitaires.
Voici
quelques lignes, juste pour enrichir notre réflexion, pour nous
apaiser, pour nous réchauffer, pour existentiellement nous
rapprocher… garder
le plus profond de notre humanité, « oser être » et nous libérer d’un
stress dont on sait parfaitement aujourd’hui, de façon
objectivable, qu’il affaiblit nos défenses immunitaires. Donc, qui voudrait nous stresser pour nous conduire à
obtempérer
ou à nous révolter serait
particulièrement contreproductif pendant cette
crise sanitaire.
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103
Janvier
2023 |
Le
corps, le genre et l'identité
Considérations biologiques,
sociales…
et surtout au cœur de Soi
32 pages
Thierry TOURNEBISE
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Si
la sexuation corporelle est généralement clairement définie à la
naissance, il en est autrement du genre. Le genre, lui, est plus
subtile à préciser car il ne se définit pas que par le corps
biologique, il est multifactoriel. Chacun a une identité qui lui est
propre, et le monde social propose à chaque Être une place possible,
un moyen de faire partie de la communauté humaine en lui attribuant
une dénomination. Serait-il possile d’aborder ce sujet et de le
clarifier sans tomber pour autant dans une sorte de « théorie
du genre ».
Il
en va, pour la personne concernée, de sa place dans le monde, de son
identité, du « devenir de qui elle est vraiment ». Trouvera-t-elle
dans les modèles sociaux existant dans sa culture un modèle qui
exprime sa nature profonde ?
Cette notion de « nature profonde » est sans doute le
point qui mérite le plus de finesse, car
elle est plus intime que
sociale, plus intime aussi que biologique.
Mais
alors comment le genre féminin peut se trouver présent dans une
sexuation masculine ou le genre masculin dans une sexuation féminine ?
Tout cela se précise bien au-delà des notions d’hétérosexualité
ou d’homosexualité, bien au-delà de celle de transgenre, de
transsexualité ou de transidentité. Il y a même les « queer »,
quant à eux, qui refusent de se voir assigner un genre quel qu’il
soit.
La
sexuation est une réalité physiologique… le genre, lui, est une
assignation sociale, une catégorisation. Or dès qu’on catégorise,
cela génère souvent de l’inconfort... et pour certains bien plus
que pour d’autres. Il semble que la notion de genre tente de rendre
compte d’un éprouvé psychologique existant au cœur d’une vie
sociale. |
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6
Publications
presse
retour
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septembre
octobre
2004
|
DOSSIER :Rentrée. De
l'école au travail
Quand
le savoir ferme l'esprit
Thierry TOURNEBISE |
Article
publié dans le numéro 23 de
psychanalyse magazine,
Comment
le savoir peut, paradoxalement, fermer l'esprit à des apprentissages
nouveaux
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Novembre
décembre
2004
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DOSSIER : Le doute,
miroir de nos convictions
Douter
c'est grandir
Thierry TOURNEBISE |
Article
publié dans le numéro 24 de
psychanalyse magazine.
Découvrir
comment ne plus souffrir du doute et en faire un allié vers plus
d'affirmation de soi
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Janvier
Février
2005 |
DOSSIER : Pardonner, une
thérapie à la portée de tous
Ne pas être béni oui oui
Sans rancune ni pardon
Thierry TOURNEBISE
|
Article
publié dans le numéro 25 de
psychanalyse magazine. Comment
se libérer de la rancune sans aucun déni ni de sa propre souffrance, ni
de la raison de l'auteur
|
Mars Avril
2005
|
DOSSIER : L'intelligence,
cette puissance qui est en nous
La
théorie des ensembles est en nous
Thierry TOURNEBISE
|
Article publié dans le numéro
26 de
psychanalyse magazine. L'inconscient
et l'intelligence qui est en nous. "Nous avons avantage à être des
chercheurs de raison plutôt que des chercheur d'erreurs"
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Septembre Octobre
2005 |
DOSSIER : Trouver sa
place aujourd'hui
Être entendu et compris
sans chercher à convaincre
Thierry TOURNEBISE
|
Publié
dans le numéro 29 de "psychanalyse magazine" qui
se nomme dorénavant "PSYmagazine".
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Décembre- Janvier
2006 |
DOSSIER: Accéder à la
paix Intérieur
Soyons Résilients
Thierry TOURNEBISE |
Publié
dans le n°29. Le titre adopté pour la revue est désormais
"Signes et Sens" Psycho - Bio - Santé - Bien être |
Mai-Juin
2006 |
DOSSIER: Choisir la
liberté et en profiter
Il faut arrêter le clonage mental
Thierry TOURNEBISE |
Publié
dans le numéro 32 |
Janvier
2008 |
Dossier
"Ecouter"
Reformulation p40
Thierry TOURNEBISE |
Revue
Santé Mentale n°124 www.santementale.fr |
7- Poésie
retour |
Jour de l'an
2006 |
Nouvel
habite an
POÈME
Bonne année 2006
Thierry TOURNEBISE |
Poème
à l'occasion du nouvel an,
en cadeau pour bien commencer l'année |
Jour de l'an
2007 |
Flocons
de Temps
POÈME
Bonne année 2007
Thierry TOURNEBISE |
Poème
offert avec tous les souhaits
d'un joyeux noël 2006 et d'un heureux
nouvel an 2007 |
avril
2007 |
Premier
temps de Mars
POÈME
Arrivée du printemps
Thierry TOURNEBISE |
Poème
offert aux lecteurs,
à
l'occasion du printemps 2007 |
juin
2007 |
Maternel
instant
POÈME
fête des mères
Thierry TOURNEBISE |
Poème publié à l'occasion de la fête des mère 2007
comme un écho de bienveillance envers la maternité |
Jour de l'an
2008 |
Horizon
du nouvel an
POEME
Bonne année 2008
Thierry TOURNEBISE |
Poème offert aux lecteurs
du site
à l'occasion de la nouvelle année 2008 |
Jour de l'an
2009 |
Le
sens du temps
POEME
Bonne énnée 2009
Thierry TOURNEBISE |
 Poème
offert aux lecteurs du site pour la nouvelle année 2009
et en hommage à Henri Bergson pour qui le temps est continuité |
Jour de l'an
2012 |
Mots
de l'An
POEME
Bonne année 2012
Thierry TOURNEBISE |
Poème offert aux lecteurs
du site
à l'occasion de la nouvelle année 2012 |
Janvier
2022 |
2022
L'an du nouveau
POEME
Thierry TOURNEBISE
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Bonne année |
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